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purgatoire

  • 15 juin : bien reciter le chapelet

    2059276073.jpgMes parents furent d'excellents chrétiens.

    Dans les haciendasmon père présidait chaque jour la récitation du chapelet dans la chapelle, en présence de toute la famille, des ouvriers agricoles et des gens de la campagne.

    Quand par suite d'une occupation urgente, il ne le faisait pas, il voulait que je le remplace.

    Parfois il revenait avant la fin du chapelet et, à la sortie, il me grondait à cause de mon peu de dévotion.

    Il disait que mes Pateret mes Ave Mariairaient se promener avec moi en purgatoire et que personne n'en voudrait parce que trop mal récités.

     

    Michel-Marie Philippon, o. p., Conchita. Journal spirituel d'une mère de famille, Éditions de l'Emmanuel, 2003, p. 32.

     


  • 23 juillet : le purgatoire

    5f3df20eb7dfe79f9b5969db118ace4f.jpg(L'ange gardien de sœur Faustine, l'apôtre de la divine miséricorde,la conduisit un jour)

    dans un endroit ténébreux et rempli de flammes. Dans ces flammes - des âmes souffrantes. Elle prient ardemment, mais sans effet pour elles-mêmes. Nous seuls pouvons les secourir. Les flammes qui les brûlent ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas d'une semelle. Je demandai à des âmes : « Quelle est votre plus grande souffrance ? » Elles me répondirent d'une seule voix : « Notre plus grande souffrance, c'est la faim de Dieu." J'ai vu la Sainte Vierge visitant les âmes du purgatoire. Elle leur apporte du réconfort ».

    M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 76.

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.