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humilité

  • L'humilité

    Il répétait souvent, au dire de l’abbé Toccanier : « L’humilité est aux vertus ce que la chaîne est aux chapelets : enlevez la chaîne, et tous els grains s’échappent ; ôtez l’humilité, et toutes les vertus disparaissent.

     

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 537.

  • L'humilité de Marie

    AnneMarie.JoachimJoseph.Jesus1.D.FribourgBrisgau.Cathedrale.JPGSi Marie n'avait pas été humble, l'Esprit Saint n'aurait pas reposé sur elle : et s'il ne s'était pas reposé sur elle, il ne l'aurait pas rendue féconde. Comment en effet Marie aurait-elle conçu de lui sans sa présence ? Voici donc qui est clair : pour qu'elle conçût de l'Esprit Saint, elle-même l'atteste, Dieu regarda l'humilité de sa servante plutôt que sa virginité ; et si elle plut par sa virginité, c'est pourtant par son humilité qu'elle conçut. D'où il résulte avec évidence que si la virginité elle aussi a pu plaire, l'humilité sans aucun doute en fut la cause.


    Saint Bernard.

     

  • Humilité et Marie

     

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    Autpert fait dire à la Vierge : « C'est l'humilité qui a invité le Fils de Dieu à élire domicile dans ma chair, et a donné à l'Esprit-Saint un tel attrait pour la pureté de mon cœur, qu'il a voulu, de concert avec le Père et le Verbe, former dans mes entrailles la chair du Verbe. »

     

    Ambroise Autpert (+ 778).

     

  • L'intervention de Marie

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    Sainte Brigitte connut par un ange la joie que procurait aux saints prophètes la vision anticipée de cette intervention de Marie. « Ils tressaillaient d'allégresse, disait l'ange à la sainte Vierge, en apprenant que votre humilité et la pureté de votre vie, ô Marie, Étoile toute radieuse, apaiseraient le Seigneur, et qu'il recevrait en sa grâce tous ceux qui avaient provoqué son courroux » (Revelationes, sermo Angelicus 9).

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 2, 1.

     

  • Le ciel

    Interprétant l'invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux », (saint Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « ... qui est aux cieux - cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l'univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu'ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n'est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l'humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l'inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n'appartient pas à la géographie de l'espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s'est penché jusque dans l'étable : l'humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l'humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l'Enfant dans l'étable ! Touchons l'humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

     

  • Le jeûne comme réponse au diable

    Dragon, il a précipité Adam du paradis ; lion, il a persécuté l'Église selon le mot de Pierre : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer » (1 Pierre 5, 8). Ne va pas croire que le diable a perdu sa malice : c'est quand il flatte qu'il faut s'en méfier le plus. Mais au milieu de toutes ses embûches et de toutes ses tentations, qu'avons-nous à faire sinon ce que nous venons d'entendre dans le psaume : « Pour moi, lorsqu'ils me tourmentaient, je me couvrais d'un sac et j'humiliais mon âme dans le jeûne » (Psaume 34, 13). Il y a quelque pour exaucer, n'hésitez pas à prier ; mais celui qui exauce demeure au-dedans de vous.


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 1, p. 549.

     

  • La Sainte Famille

    69.Lyon.EgliseImmaculeeConception.VitrailSteFamille.SceneTerrestre.jpgVoici un aperçu de ce que pouviat être la vie de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph :

    "Une vie de louange, comme la Vierge en donne l'exemple dans le Magnificat (Lc 1, 46-55).

    Une vie de piété, comme le montre leur pèlerinage à Jérusalem et leur fidèle accomplissement de la Loi de Moïse (Lc 2-22-24.39 et 2, 41).

    Une vie d'obéissance et d'humilité, comme l'indique la soumission du Fils de Dieu à ses parents (Lc 2, 51). Dans la Sainte Famille, « le plus grand se fait serviteur » (Mc 10, 43) ; l'obéissance est à rebours de la dignité des êtres : le Fils de Dieu est soumis à l'Immaculée qui est soumise à l'homme juste.

    Une vie de service aimant, comme le suggère l'empressement de la Vierge à servir sa cousine (Lc 1, 39).

    Une vie de prière et de méditation car « Marie conservait toutes ces choses et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19.51).

    Une vie pauvre, comme l'indique l'offrande de deux tourterelles prévues pour les personnes de peu de ressources (Lc 2, 24).

    Une vie d'épreuves qui les mènera comme une famille émigrée à gagner l'Égypte (Mt 2, 14).

    Une vie de labeur dans l'atelier du charpentier (Mc 6, 3).

    Une vie de foi surtout, car malgré les avertissements célestes dont ils avaient été les bénéficiaires, Marie et Joseph ne cheminaient pas dans la claire vision (2 Co 5, 7) mais bien dans l'obscurité de notre condition terrestre."

     

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 109.

  • L'étudiant se moquant du vieux au chapelet

    Pasteur.jpegL'étudiant se moquant du vieux au chapelet

    Un étudiant qui voyageait en train s'est trouvé aux côtés d'un homme à l'apparence de paysan fortuné qui égrenait son chapelet. Monsieur, dit l'étudiant au vieil home, croyez-vous encore à ces choses vieillottes ? Oui, de répondre l'homme, certainement. Et vous ? L'étudiant éclata de rire et reprit : je ne crois pas à ces choses idiotes. Suivez mon conseil et jetez votre chapelet par la fenêtre et apprenez ce que la science en dit. La science ? (...) Peut-être pourriez-vous m'expliquer ? Répondit l'homme avec humilité et les larmes aux yeux. L'étudiant vit l'émotion de son compagnon de voyage et pour éviter de heurter davantage ses sentiments, lui dit : s'il-vous-plaît, laissez-moi votre adresse, je vous enverrai une documentation. Jetant un coup d'œil sur la carte de visite que l'homme sortit d'une poche intérieure, le jeune homme devint silencieux. Sur la carte, on pouvait lire : Lous Pasteur, Directeur, l'Institut de Recherches Scientifiques.


  • Le ciel

     

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux », (saint Augustin) seAdorationbergers1.jpg demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • L'égocentrisme

    Je m'amuse parfois d'une image physique de nos cœurs, qui sont faits intimement d'une énorme injustice et d'une petite justice combinées. J'imagine qu'il y a dans chacun de nous un atome imNanoparticulesdeMagnetiteSeLiantAvecArsenicDansEau.jpgportant entre nos atomes, et constitué par deux grains d'énergie qui voufraient bien se séparer. Ce sont des énergies contradictoires, mais indivisibles. La nature les a jointes pour toujours, quoique furieusement ennemies. L'un est l'éternel mouvement d'un gros électron positif, et ce mouvement engendre une suite de sons graves où l'oreille intérieure distingue sans nulle peine une profonde phrase monotone : Il n'y a que moi. Il n'y a que moi. Il n'y a que moi, moi, moi... Quant au petit électron radicalement négatif, il crie à l'extrême de l'aigu, et perce de la sorte plus cruellement le théme égotiste de l'autre : Oui, mais il y a un tel... Oui, mais il y a un tel... Tel, tel, tel. Et tel autre ! Car le nom change assez souvent...

     

    Paul Valéry, Monsieur Teste, Lettre d'un ami.