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humanité

  • La justice ne suffit pas

    Soyez bien convaincus que vous ne résoudrez jamais les grands problèmes de l'humanité en partant uniquement de la justice. Quand on rend purement et simplement la justice, il ne faut pas s'étonner que les gens se sentent meurtris : la dignité de l'homme, qui est fils de Dieu, requiert bien davantage. La charité est une partie inhérente de la justice et doit l'accompagner. Elle adoucit tout, elle divinise tout : Dieu est amour (1 Jean 4, 16). Nous devons toujours agir par Amour de Dieu, Amour qui rend plus facile l'amour de notre prochain, et qui purifie et élève les amours terrestres.


    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 172.

     

  • La famille, éducatrice de la paix

    La famille naturelle, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, est « le berceau de la vie et de l'amour » et « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ». C'est précisément pour cette raison que la famille est « la principale « agence » de paix » et « la négation ou même la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité sur l'homme, menacent les fondements de la paix eux-mêmes ». Étant donné que l'humanité est une « grande famille », si elle veut vivre en paix, elle ne peut que s'inspirer de ces valeurs sur lesquelles se fonde et repose la communauté familiale.


    Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     

  • Le palais du Christ

    Le nouveau trône - la Croix - correspond au nouveau commencement dans l'étable. Mais c'est précisément ainsi qu'est construit le vrai palais de David, la véritable royauté. Ce nouveau palais est tellement différent de la façon dont les hommes imaginent un palais et le pouvoir royal. Il est constitué par la communauté de ceux qui se laissent attirer par l'amour du Christ et, avec Lui, deviennent un seul corps, une humanité nouvelle. Le pouvoir qui vient de la Croix, le pouvoir de la bonté qui se donne - telle est la véritable royauté. L'étable devient palais - à partir de ce commencement, Jésus édifie la grande et nouvelle communauté dont les anges chantent le message central à l'heure de sa naissance : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes, qu'il aiment », aux hommes qui déposent leur volonté dans la sienne, devenant ainsi des hommes de Dieu, des hommes nouveaux, un monde nouveau.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

     

  • Le danger du matérialisme

     

    Rome.StAgostino.Dallage.JPGIl existe déjà un danger réel et perceptible : tandis que progresse énormément la domination de l'homme sur le monde des choses, l'homme risque de perdre les fils conducteurs de cette domination, de voir son humanité soumise de diverses manières à ce monde et de devenir ainsi lui-même l'objet de manipulations multiformes - pas toujours directement perceptibles - à travers toute l'organisation de la vie communautaire, à travers le système de production, par la pression des moyens de communication sociale. L'homme ne peut renoncer à lui-même ni à la place qui lui est propre dans le monde visible, il ne peut devenir esclave des choses, esclave des systèmes économiques, esclave de la production, esclave de ses propres produits. Une civilisation au profil purement matérialiste condamne l'homme à un tel esclavage, même si, bien sûr, cela arrive parfois à l'encontre des intentions et des principes de ses pionniers.

     

    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 16.

     

  • L'humanité attend Dieu

    Galaxie14.jpgLe pape Benoît XVI montre, dans une formule qui fait mouche, que notre humanité a besoin de Dieu même si bien des hommes refusent de l'admettre : « D’une certaine façon, l’humanité attend Dieu, elle attend qu’il se fasse proche. Mais quand arrive le moment, il n’y a pas de place pour lui. Elle est si occupée d’elle-même, elle a besoin de tout l’espace et de tout le temps de manière si exigeante pour ses propres affaires qu’il ne reste rien pour l’autre – pour le prochain, pour le pauvre, pour Dieu. Et plus les hommes deviennent riches, plus ils remplissent tout d’eux-mêmes. Et moins l’autre peut y entrer. »

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • 14 juin : biologie et humanite


    Lorsque le biologique est soustrait à l'humanité, l'humanité elle-même est niée.

    2044570848.jpgDans la question de savoir s'il peut y avoir l'homme en tant qu'être masculin et la femme en tant qu'être féminin, c'et donc la créature en général qui est en cause. Puisque cette détermination biologique de l'humain a, dans le cas de la maternité, sa réalité on ne peut plus évidente, une émancipation niant le biologique est, d'une manière particulière, une agression de la femme ; la négation de son droit à être femme.

    Pour autant, inversement, la conservation de la création est liée, d'une manière particulière, à la question de la femme ;

    et la femme dans laquelle le « biologique » est « théologique », à savoir la maternité divine, est très particulièrement le carrefour où les voies se séparent.

     

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 30.



  • 30 mai : le Coeur du Christ

    491179471.jpgPar l'onction de l'Esprit Saint, dans cette Humanité (du Christ) a été formé le Cœur ! Le Cœur, qui est l'organe central de l'organisme humain du Christ et, en même temps, le vrai symbole de sa vie intérieure : de sa pensée, de sa volonté et de ses sentiments. Par le moyeu du Cœur l'Humanité du Christ est, d'une manière spéciale, « le temple de Dieu » et en même temps, par ce Cœur, elle demeure incessamment ouverte vers l'homme et vers tout ce qui est « humain » : « Cœur de Jésus dont la plénitude se répand sur nous. »

    Jean-Paul II, Angélus, 27 juillet 1982.

  • 25 novembre : lacomplexite de l'homme

    99df88a0c01ec7c694162850c7023abf.jpgL'homme est plus complexe qu'il ne paraît. Chaque homme adulte contient non pas un mais trois hommes différents. comment cela, te demandera-t-on ? Et toi : prenez un Monsieur Jean quelconque : en lui il y a un Jean premier, c'est-à-dire l'homme qu'il croit être ; il y a un Jean deux, celui que les autres pensent qu'il est ; et finalement un Jean trois, celui qu'il est en réalité.

    Albino Luciani, Humblement vôtre, Paris, 1978, p. 10.

     

  • 28 septembre : ce qui distingue l'homme de l'animal

    d842d73f59a2829e995f719be6f1ac7e.jpgIl y a une autre qualité très spécifique qui les distingue (les hommes), et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c'est la faculté de se perfectionner ; faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l'espèce que dans l'individu, au lieu qu'un animal est, au bout de mille ans, ce qu'il était la première année de ces mille ans.

    Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.