Quand je veux les dernières nouvelles, j'ouvre saint Paul. (année paulinienne)
Léon Bloy.
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Quand je veux les dernières nouvelles, j'ouvre saint Paul. (année paulinienne)
Léon Bloy.
Il y a des jours dans l'existence où l'on sent qu'on ne peut se contenter des saints patrons et qu'il faut monter plus haut.
Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent plus.
Les grands patrons et les grands saints.
Les patrons ordinaires et les saints ordinaires.
Et où il faut monter, monter encore, monter toujours...
Jusu'à la dernière sainteté, la dernière pureté,
La dernière beauté, le patronage dernier...
Et s'adresser directement à Celle qui est au-dessus de tout...
À celle qui est infiniment belle,
Parce que aussi elle est infiniment bonne.
À celle qui intercède.
La seule qui puisse parler avec l'autorité d'une mère.
Charles Péguy, Saints de France,Paris, 1941, p. 65-67.
Tu m’écris depuis ta cuisine, près du fourneau. L’après-midi commence. Il fait froid. À côté de toi, ta petite sœur (elle est la dernière qui a découvert cette folie divine de vivre à fond sa vocation chrétienne) épluche des pommes de terre. Apparemment, penses-tu, son travail est le même qu’avant. Néanmoins il y a une si grande différence ! — C’est vrai : avant elle ne faisait “ qu’ ” éplucher des pommes de terre ; maintenant, elle se sanctifie en épluchant des pommes de terre.
Saint Josémaria, Sillon, n° 498.
Il faut dépasser la mentalité selon laquelle l'honneur de la femme vient davantage du travail à l'extérieur que de l'activité familiale. Mais il faut pour cela que les hommes estiment et aiment vraiment la femme en tout respect de sa dignité personnelle, et que la société crée et développe des conditions adaptées pour le travail à la maison.
Jean-Paul II, exhortation apostolique Familiaris consortio, n° 23.
Notre foi et notre vocation de chrétiens déterminent entièrement, et pas en partie seulement, notre existence. Nos relations avec Dieu sont nécessairement des relations de générosité, et elles assument un sens plénier. L’attitude de l’homme de foi est de considérer la vie, avec toutes ses dimensions, dans une perspective nouvelle, qui est celle que Dieu nous donne.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 46.
En fléchissant les genoux, ne faites pas un geste précipité, machinal.
Donnez une âme à ce geste qui traduit un profond respect de la Majesté divine : avec votre corps, inclinez aussi votre âme.
Que vous veniez à l'église ou que vous en sortiez, ployez le genou devant l'autel, lentement, profondément ; agenouillez aussi votre cœur.
Que votre genuflexion soit un Dominus meus et Deus meustout pénétré de respect.
Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 37.
Dieu se sert au besoin, pour nous grandir, des injustices mêmes qui nous sont faites.
Saint Jean Chrysostome, Homélies sur les Actes des apôtres54, 3.
À des moines qui lui proposaient de hautes questions après dîner, saint Louis répondit :
« Il n'est pas temps d'alléguer, mais de se récréer par quelques joyeusetés et quolibets. »
Le quolibet, au temps de saint Louis, signifiait une conversation libre et plaisante.
A. D. Sertillanges, O.P., Devoirs. Dix minutes de culture spirituelle par jour, Paris, 1936, p. 122.
Mes recontres quotidiennes avec Jésus dans l'Eucharistie sont-elles
comme pour Marie, des rencontres avec Jésus sur le chemin de la Croix ?
J. Ablewicz, Vous serez mes témoins, Paris, 1990, p. 271.
Les vrais obstacles qui te séparent du Christ - l'orgueil, la sensualité... -, se sumontent avec la prière et la pénitence.
Et prier et se mortifier, cela consiste aussi à s'occuper des autres et à s'oublier soi-même.
Si tu vis de la sorte, tu verras que la plupart de tes contretemps disparaissent.
Saint Josémaria, Chemin de Croix, Xestation, n° 4.