La première condition pour faire le bien, c'est de faire le bien... Il y aurait beaucoup plus de chrétiens, si nous étions plus chrétiens.
Ch. F. Cuttaz, L'Enfant de Dieu ou l'Amour du Père,Paris, 1955, p. 441.
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La première condition pour faire le bien, c'est de faire le bien... Il y aurait beaucoup plus de chrétiens, si nous étions plus chrétiens.
Ch. F. Cuttaz, L'Enfant de Dieu ou l'Amour du Père,Paris, 1955, p. 441.
Alors qu'en 1870 les troupes prussiennes envahissent la France et que les blessés affluent, on demande à sainte Bernadette, religieuse à Nevers :
- Le Prussiens sont à nos portes, est-ce qu'ils ne vous inspirent pas quelques frayeurs ?
- Non.
- N'y a-t-il donc rien à craindre ?
- Je ne crains que les mauvais catholiques.
- Ne craignez-vous donc rien d'autre ?
- Non.
Vous venez me dire : les temps sont difficiles, les temps sont pénibles, les temps sont mauvais. Vivez bien, et vous changerez les temps en vivant bien, et après avoir changé les temps, vous n'aurez plus à vous plaindre de rien.
Saint Augustin, Sermon311, 8.
Le progrès de la liberté de l'homme coïncide avec celui de sa divinisation : plus l'âme est unie à Dieu par l'amour, plus elle est libre. C'est le sens le plus profond de la liberté sur lequel revient constamment sainte Thérèse. Être libre, c'est aimer Dieu de toutes ses forces. Et cela est ainsi parce que les traits qui définissent le mieux la liberté - à savoir l'activité, la possession et l'ouverture - se présentent de la manière la plus marquante dans l'amour de Dieu tel que sainte Thérèse nous en parle.
M. I. Alvira, Vision de l'homme selon sainte Thérèse d'Avila. Une philosophie de l'héroïsme, Paris, 1992, p. 395.
Plus on comprend la sainteté de Dieu, plus on comprend le contraire de ce qui est saint :
c'est-à-dire les masques trompeurs du démon.
L'exemple majeur en est Jésus-Christ lui-même :
à côté de Lui, qui est le Saint par excellence, satan ne pouvait se cacher et sa réalité était continuellement contrainte à se révéler.
C'est pourquoi on pourrait peut-être dire que lorsque la concience de ce qui est démoniaque se perd, la sainteté disparaît elle aussi.
Le diable peut se réfugier dans son élément préféré, l'anonymat, lorsque ne resplendit pas, pour le révéler, la lumière de celui qui est uni au Christ.
J. Ratzinger-V. Messori, Entretien sur la foi, Paris, 1985, p. 180.
Dieu a tout tiré du néant, pour que sa grandeur soit connue et comprise par ses œuvres.
De même que l'âme ne peut être aperçue dans l'homme, car elle est invisible, mais peut être reconnue par le mouvement du corps, de même Dieu ne peut être vu par des yeux humains ; mais il est contemplé et connu par sa Providence et ses œuvres.
Quand on voit un vaisseau naviguer sur la mer et se diriger vers le port, on a tout de suite l'idée que se touve à bord un pilote pour le guider.
De même il faut admettre que Dieu est le conducteur de l'univers, bien qu'on ne le voie pas avec les yeux de la chair.
Saint Théophile d'Antioche, Ad Autolycum1, 4-5.
La mégalomanie du surhomme est aussi dangereuse qu'est indispensable l'autorité d'un vrai chef.
Charles de Gaulle, cité par J. Vendroux,
Cette chance que j'ai eue... Souvenirs de famille et journal politique 1920-1957, Paris, 1974, p. 53.
Ceux qui s'entendent dire :
« Si vous n'avez pas gardé la chasteté, n'approchez pas du Pain céleste », se sentent tout tristes. Je voudrai bien n'avoir pas à leur tenir un tel langage, mais comment faire ?
Dois-je taire la vérité par crainte des hommes ?
Et si eux, ils ne craignent pas Dieu, suis-je dispensé de le craindre ?
Puis-je oublier qu'il a été dit :
« Serviteur mauvais et paresseux, tu aurais dû donner mon argent aux banques et j'en aurais tiré de gros intérêts » (Matthieu 25, 26).
Saint Augustin, Sermon132, 4.
Vous savez par expérience qu'une vraie mère ne se fait pas complice des refus de manger, de travailler ou d'aimer de ses enfants !
Elle les presse d'avancer sur la route de la vie, sans faiblesse ni dureté, avec une tendre et une miséricordieuse exigence.
Mais vous savez aussi par expérience qu'un père aimant n'accable pas ses enfants parce qu'ils grandissent lentement !
Jean-Paul II,Discours aux Équipes Notre-Dame, 23 septembre 1982.
Quand nous voulons frapper et blesser notre corps, nous le pouvons bien
mais s'il s'agit de le guérir, nous cherchons un médecin,
la guérison ne dépend pas de nous comme la blessure ;
de même pour commettre le péché, l'âme se suffit à elle-même,
mais pour réparer le mal que le péché lui a fait, il faut implorer la main guérissante de Dieu.
Saint Augustin, Sermon20, 1.