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révélation

  • 4 juin : la culture et l'Eglise

    100520452.jpgSelon la vision de l'Église la culture n'est pas quelque chose d'extérieur à la foi, mais quelque chose dont elle peut recevoir de profondes et bénéfiques influences.

    Il est toutefois nécessaire de ne pas considérer comme purement passive la relation entre la culture et la foi.

    La culture n'est pas seulement un sujet de rédemption et d'élévation ; elle peut être également promotrice de médiation et de collaboration.

    En effet, en se révélant au Peuple élu, Dieu s'est servi d'une culture particulière ; Jésus-Christ, Fils de Dieu, a fait de même : son incarnation humaine a été une incarnation culturelle.

     

    Jean-Paul II, Discours aux universitaires, Coimbra, 15 mai 1982.



  • 16 avril : annoncer l'Evangile

    2015802521.jpgDe tout évangélisateur on attend qu’il ait le culte de la vérité, d’autant plus que la vérité qu’il approfondit et communique n’est autre que la vérité révélée et donc, plus que tout autre, parcelle de la vérité première qu’est Dieu lui-même. Le prédicateur de l’Évangile sera donc quelqu’un qui, même au prix du renoncement personnel et de la souffrance, recherche toujours la vérité qu’il doit transmettre aux autres. Il ne trahit jamais ni ne dissimule la vérité par souci de plaire aux hommes, d’étonner ou de choquer, ni par originalité ou désir d’apparaître. Il ne refuse pas la vérité. Il n’obscurcit pas la vérité révélée par paresse de la rechercher, par commodité, par peur. Il ne néglige pas de l’étudier. Il la sert généreusement sans l’asservir.

    Paul VI, exhortation apostolique sur l'annonce de l'Évangile, n° 78.

  • 4 fevrier : la Parole de Dieu

    c694aa09dbba5aded165b26900463aa3.jpgUne fois révélée, une fois prononcée dans notre histoire, elle(la Parole de Dieu) ne cesse d'y parler. Elle ne cesse pas non plus d'agir. Elle crée la dimension le plus profonde des actions humaines. Elle ne cesse de présenter des exigences à l'homme. Ces exigences appartiennent à la réalité même de l'image et de la ressemblance de Dieu qu'est l'homme. C'est Dieu, comme Créateur et Rédempteur, qui les présente à l'homme. Et, en même temps, les exigences de Dieu sont telles que l'homme doit se les présenter à lui-même. La conscience humaine doit les considérer comme siennes, si elle est droite et fidèle à la vérité.

    Jean-Paul II, Homélie à la Meinau(Strasbourg), 9 octobre 1988.

  • 11 octobre : le chretien n'est pas seul

    74ffe7d123a8546ac0958c46cccfb0fe.jpgLa Révélation enseigne que, dans son chemin de conversion, le chrétien ne se trouve pas seul. (...) La sainteté de l'un apporte aux autres un bénéfice bien supérieur au dommage que le péché de l'un a pu causer aux autres? Des personnes laissent derrière elles comme un surplus d'amour, de souffrances supportées de pureté et de vérité qui se déverse sur les autres et les soutient. (...) La grandeur de l'amour surabondant du Christ ne nous laisse pas dans la condition de destinataires passifs mais nous implique dans son action salvifique et en particulier dans sa Passion : « Je complète ce qui manque aux souffrances du Christ dans ma chair pour son corps, l'Église » (Col 1, 24). Profonde réalité admirablement exprimée dans l'Apocalypse (19, 8) : «l'Église est vêtue des bonnes actions des saints.

    Jean-Paul II, const. ap. Indulgentiarum doctrina, 29 nov. 1998.