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gloire

  • La présence sacramentelle

    Le sacrifice du Christ subsiste sous trois modes différents. C'est la même action sacerdotale qui a eu lieu à un moment précis de l'histoire, qui est éternellement présente dans le ciel, qui subsiste sous les apparences sacramentelles. C'est qu'en effet l'action sacerdotale du Christ dans sa substance est l'action même par laquelle la création atteint sa fin, puisque par elle Dieu est parfaitement glorifié. C'est cette action dès lors qui, par un privilège unique, est soustraite au temps pour subsister éternellement, et que le sacrement rend présente à tous les temps et à tous les lieux.

    Jean Daniélou, Bible et liturgie, Paris, Cerf, 1950, p. 188.

     

     

  • Le palais de Jésus

     

    Charlevoi.Canada.Croixglorieuse.jpgLe nouveau trône – la Croix – correspond au nouveau commencement dans l’étable. Mais c’est précisément ainsi qu’est construit le vrai palais de David, la véritable royauté. Ce nouveau palais est tellement différent de la façon dont les hommes imaginent un palais et le pouvoir royal. Il est constitué par la communauté de ceux qui se laissent attirer par l’amour du Christ et, avec Lui, deviennent un seul corps, une humanité nouvelle. Le pouvoir qui vient de la Croix, le pouvoir de la bonté qui se donne – telle est la véritable royauté. L’étable devient palais – à partir de ce commencement, Jésus édifie la grande et nouvelle communauté dont les anges chantent le message central à l’heure de sa naissance : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes, qu’il aiment », aux hommes qui déposent leur volonté dans la sienne, devenant ainsi des hommes de Dieu, des hommes nouveaux, un monde nouveau.

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Saint Irénée

    À ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie incorruptible et la gloire éternelle. […] La gloire de l’homme, c’est de persévérer et de demeurer au service de Dieu. Et c’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisis » (Jean 15, 16) ; il voulait dire par là qu’eux ne le glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient par lui glorifiés. Et il disait encore : « Je veux que là où je suis, ils soient aussi, pour qu’ils voient ma gloire » (Jean 17, 24) »

     

    Saint Irénée, Contre les hérésies 4, 14, 1.

  • 12 aout : se fondre dans la volonte de Dieu

    67.Wissembourg.Cloitre.JPGDe même qu’une petite goutte d’eau versée dans une grande quantité de vin semble ne plus exister, prenant le goût du vin et sa couleur ; et de même que le fer rougi à blanc est parfaitement semblable à du feu, ayant dépouillé sa forme première et propre ; et de même que l’air traversé par la lumière du soleil revêt l’éclat même de la lumière, au point qu’il semble non seulement illuminé mais lumière même, ainsi faudra-t-il que dans les saints le sentiment humain se fonde, d’une certaine manière qu’il n’est pas possible de dire, se fonde tout entier dans la volonté de Dieu. Autrement, comment Dieu serait-il « tout en tous » si quelque chose de l’homme restait en l’homme ? Sa substance, certes, restera, mais en une autre forme, une autre gloire, une autre puissance.

     

    Saint Bernard, Traité de l’amour de Dieu10, 28.

     

     

  • 17 juin : la gloire de Dieu

    L'homme ne peut rien faire de plus grand que de rendre gloire à Dieu.

    Il n'est pas d'action plus élevée pour les peuples, pour les nations et pour les sociétés.

    361634236.jpgLe Créateur a placé l'homme, dès le commencement, au centre du monde visible, afin quecet homme, créé comme homme et femme, puisse connaître Dieuà travers le témoignage de toute la création.

    Et connaître Dieu, cela veut dire : lui rendre gloire.

    Elle est insondable, la gloire de Dieu en lui-même, dans le mystère de sa nature divine, dans le mystère du Père, du Fils et de l'Esprit Saint.

    L'homme connaît Dieu par le monde créé. Et au nom de la création, il proclame sa gloire.

     

    Jean-Paul II, Homélie lors de la sainte Messe à l'aéroport d'Antisranana, 29 avril 1989.

  • 23 avril : les femmes au ciel

    275636942.jpgEn ce qui concerne la vie dans la gloire, les femmes ne souffriront d'aucune discrimination ; si elles ont fait preuve d'une plus grande charité, elles jouiront aussi d'une plus grande gloire dans la vision de Dieu. Car les femmes qui l'avaient aimé davantage, « au point de ne pas quitter le tombeau, alors que les disciples l'avaient fait » (Grégoire), furent les premières à voir le Seigneur ressuscitant dans la gloire.

    Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 55, a. 5, ad 3.



  • 19 avril : le ciel

    363438897.jpgQue sera la vision du ciel ? Écoute ce que ce sera « pour que Dieu soit en toutes choses » (1 Corinthiens 15, 28). Que signifie « toutes choses » ? Tout ce que tu cherchais ici, tout ce que tu appréciais tant ici. Que désirais-tu, qu'aimais-tu ici ? Manger et boire ? Lui-même sera ta nourriture, Il sera lui-même ta boisson. Que souhaitais-tu ici ? La santé de ton corps ? Il sera pour toi l'immortalité. Que cherchais-tu ? Des richesses ? Si Dieu ne te suffit pas, qu'est-ce qui te suffira ? Qu'aimais-tu ? La gloire, les honneurs ? Celui auquel nous disons maintenant « Tu es ma gloire, Tu me redresses la tête » (Psaume 3, 4) sera la gloire pour toi.

    Saint Augustin, Sermon 158, 9.



  • 4 avril : le fruit de la Passion

    1309086073.JPGIl est venu pour sauve son peuple, en renonçant à « la gloire qu'il avai auprès du Père avant le commencement du monde ». Ce salut était la perfection qui devait s'acccomplir par la Passion, et qui serait imputé à l'auteur de notre vie, selon l'enseignement de saint Paul : « Il a été l'auteur de notre vie, en atteignant la perfection par ses souffrances. »

    Saint Anastase d'Antioche, Homélie sur la Passion.

  • 14 fevrier : l'amour vrai

    f65ba1d6ee4360e67a4fc255c753aceb.jpgLa pureté en tant que vertu, c'est-à-dire en tant que capacité à « maintenir son corps dans la sainteté et l'honneur » (1 Thessaloniciens 4, 4), alliée au don de la piété, comme fruit de l'inhabitation du Saint-Esprit dans le « temple » du corps, réalise en lui une plénitude si grande de dignité dans les relations interpersonnelles, que Dieu lui-même est glorifié en lui. La pureté est la gloire du corps humain devant Dieu. C'est la gloire de Dieu dans le corps humain.

    Jean-Paul II, Audience générale, 18 mars 1981.