À quelqu'un qui lui disait : Beaucoup vous glorifient", Antisthène répondit : "Quel mal ai-je fait ?"
Diogène-Laïree, Vie et sentences des Philosophes6, 1.
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À quelqu'un qui lui disait : Beaucoup vous glorifient", Antisthène répondit : "Quel mal ai-je fait ?"
Diogène-Laïree, Vie et sentences des Philosophes6, 1.
Le moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.
P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.
Le chrétien se sait greffé sur le Christ par le baptême, habilité à lutter pour le Christ par la confirmation, appelé à agir dans le monde par sa participation à la fonction royale, prophétique et sacerdotale du Christ, devenu une seule et même chose avec le Christ par l’Eucharistie, sacrement de l’unité et de l’amour. C’est pourquoi, comme le Christ, il doit vivre face aux autres hommes, en regardant avec amour chacun de ceux qui l’entourent ainsi que l’humanité tout entière.
Un acteur est avant tout l'interprète des paroles d'autres hommes, un âme qui voudrait se révéler mais ne peut pas ou n'ose pas, un artisan un peu bricoleur, un prestidigitateur aux multiples tours et aux multiples trucs, une outre de vanité, un froid observateur de la nature humaine, un enfant, et, dans le meilleur des cas, une sorte de prêtre défroqué capable, pendant une heure ou deux, d'invoquer le Ciel et l'Enfer afin d'hypnotiser un troupeau d'innocents.
Alec Guinness, Mémoires, Paris, France Loisirs, 1986, p. 10.
Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu'au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté.
Oraison, mardi de la 5ème semaine de Carême.
Prions le Seigneur de nous faire éprouver à nouveau la joie de la mission. Alors deviendra vraie parmi nous la parole du prophète, qui s'accomplit dans toutes les contrées traversées par le Christ : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière... ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin" (Isaïe 9, 1-2 ; cf. Matthieu 4, 16).
Joseph Ratzinger (actuel pape Benoît XVI), Appelés à la conversion. Comprendre l'Église aujourd'hui, Paris, 1993, p. 172.
Je vous le répète : je n’accepte pas d’autre esclavage que celui de l’Amour de Dieu. Et cela parce que, comme je vous l’ai expliqué en d’autres occasions, la religion est la plus grande révolte de l’homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s’apaise pas tant qu’elle ne fréquente pas et ne connaît pas son Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine : voilà le dilemme de notre vie. Ou enfants de Dieu ou esclaves de l’orgueil, de la sensualité, de cet égoïsme angoissé dans lequel tant d’âmes semblent se débattre.
Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 38.
Le visage est le miroir de l'âme, et les yeux, sans rien dire, révèlent les secrets du cœur.
Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.
Il faut que l'amour finisse par tuer le moi. Sinon, c'est le moi qui finit
par tuer l'amour.
Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, Paris, 1955, p. 141/
Aujourd'hui, fête liturgique de saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei:
Être un chrétien cohérent. Quimporte que se dressent contre toi le monde entier et toute sa puissance ? Toi…, va de l’avant !
— Répète les paroles du psaume : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?… Si consistant adversum me castra, non timebit cor meum, même si je me vois entouré d’ennemis, mon cœur ne fléchira pas. »
Saint Josémaria, Chemin, n° 482.