UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dominique Le Tourneau - Page 121

  • 18 juillet : le jugement dernier

    6d8ab2586f00971b49a3afb8ecb9f40e.gifUn jour, un jour viendra que, dans ta majesté,

    Parmi tes chérubins en triomphe porté,

    Tu jugeras le monde. À ta voix solennelle

    Tes anges partiront de la voûte éternelle :

    Soudain, des quatre points du monde épouvanté,

    Tes élus accourront s'asseoir à tes côtés ;

    Cités devant ton trône entouré de nuages,

    Les vivants et les morts, tous les rangs, tous les âges,

    Comparaîtront ensemble à ce grand tribunal ;

    Les tombeaux entendront le terrible signal,

    La mort rendra sa proie ; en un morne silence

    Tous du juge suprême attendront la sentence ;

    La foule des méchants rassasiera l'enfer :

    Alors se fermeront ses cent portes de fer.

    Les flammes à ta voix embraseront le monde ;

    Mais bientôt renaîtront de sa cendre féconde

    Des astres plus brillants, des mondes plus parfaits ;

    Là, tes élus réunis sous mes yeux satisfaits,

    Tranquilles dans leur port, sous un ciel sans nuages,

    D'une vie inquiète oublieront les orages.

    Et de leurs saints travaux retrouvant le trésor,

    Dans les jardins du ciel cueilleront des fruits d'or,

    L'allégresse, la paix et la vérité sainte.

     

    J. Milton, Le Paradis perdu, L. III, trad. de Jacques Delille, Paris, 1805.

     

  • 17 juillet : la specificite du catholicisme

    7c7b2c064ef6498e70d5df2241060b73.jpgD'une façon plus ou moins étroite et servile, selon que leur niveau métaphysique est plus ou moins élevé, toutes les religions autres que la religion catholique sont des parties intégrantes de certaines cultures déterminées, particularisées à certains climats ethniques et à certaines formations historiques. Seule la religion catholique, parce qu'elle est surnaturelle, est absolument et rigoureusement transcendante, supra-culturelle, supra-nationale. C'est là un des signes de son origine divine. C'est aussi un des signes de contradiction qui occasionnent jusqu'à la fin des temps la passion de l'Église.

    J. Maritain, Le Docteur Angélique.

     

  • 16 juillet : justice et charite

    Vous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 15 juillet : amour et justice

    bff710e32f2cf08b549844ff8ba084c3.jpgVous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 14 juillet : la dignite de la femme

    db1d6a36d9f261bfa52f4d66bdacc9fa.jpegIl y aura certainement toujours beaucoup de femmes qui n'auront d'autre occupation que de gouverner leur foyer. Et je vous assure que c'est une grande occupation, qui en vaut la peine. À travers cette profession — car c'en est une, véritable et noble — les femmes exercent une influence positive non seulement au sein de leur famille, mais sur une multitude d'amis et connaissances, sur des personnes avec qui elles entrent en relation d'une façon ou d'une autre, et elles accomplissent ainsi une tâche bien plus vaste parfois que celle que l'on peut réaliser dans d'autres professions. Sans parler de ces femmes qui mettent leur expérience et leur science du foyer au service de centaines de personnes, dans des centres destinés à la formation de la femme, comme ceux que dirigent mes filles de l'Opus Dei, dans tous les pays du monde. Elles se transforment alors en professeurs du foyer, dont l'efficacité éducatrice est supérieure, dirais-je, à celle de bien des professeurs d'Université.

    Saint Josémaria, Entretiens, n° 88.

     

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.

     

  • 12 juillet : l'indifference

    Ce qui détruit le monde, c'est lindifférence ;

    Un homme marche, tombe, crie dans la rue

    Eh bien personne ne l'a vu : l'indifférence.

    L'indifférence, elle te tue à petit coup, l'indifférence.

    Tu es l'agneau, elle est lel loup, l'indifférence,

    Un peu de haine, un peu d'amour, quelque chose (...)

     

    Gilbert Bécaud.

  • 11 juillet : je detestais le christianisme

    2369b961827d54faddfe9875d213d01f.jpgQuand j'étais jeune, je détestais le christianisme que je voyais autour de moi. Je pensais que les chrétiens étaient irréalistes, qu'ils fuyaient le monde véritable. Peut-être était-ce vrai, au moins pour plusieurs d'entre eux. Mais j'étais aussi stupide à cette époque et cruelle. Je ne savais pas encore ce qu'aimer son prochain veut dire.

    Janne Haaland Matlary, Quand raison et foi se rencontrent, Paris, 2003, p. 95 (Mme Matlary, qui s'est convertie au catholicisme, a été Secrétaire d'Etat aux Affaires Étrangères de son pays, la Norvège).

     

  • 10 juillet : vouloir etre heureux

    695b05136831ac7af39846c14f1644b2.jpg(Dostoïevski raconte une légende) Il s'agissait d'une vieille femme acariâtre qui mourait « sans une seule vertu qui pût plaider pour elle ». Le diable la précipita dans un lac de feu (Les frères Karamazov, t. II). L'ange gardien de la mégère vint trouver Dieu pour prendre la défense de cette femme. Il se souvint que celle-ci avait, un jour, arraché un oignon de son potager pour l'offrir à une mendiante. En apprenant cela, Dieu dit de tendre l'oignon à la femme afin qu'elle s'en saisisse et puisse ainsi sortir du lac. L'ange tita de toutes ses forces et la femme était presque sauvée. Les autres pécheurs se précipitèrent alors pour s'agripper à la vieille et sortir du lac avec elle. La femme, très méchante, repoussa tout le monde à coup de pieds en criant : « C'est moi qu'on vient sauver et pas vous. C'est mon oignon et non le vôtre ! » Aussitôt l'oignon se rompit et la vieille retomba dans le lac. L'ange s'éloigna en pleurant.

    J.-P. Schaller, Le courage d'être heureux, Paris, 2005, p. 131-132.

  • 9 juillet : on peut toujours aimer

    3ad610c8ff7f8618caa359c7c80950b5.jpgPour toutes les autres bonnes œuvres il peut toujours y avoir une bonne excuse ; mais personne ne peut s'excuser de ne pas aimer. Tu peux me dire : je ne peux pas jeûner ! Mais tu ne peux pas me dire : je ne peux pas aimer.

    Saint Jérôme, In Evangelium Matthaei Commentarium1, 5, 44.