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Dominique Le Tourneau - Page 121

  • 15 juillet : amour et justice

    bff710e32f2cf08b549844ff8ba084c3.jpgVous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 14 juillet : la dignite de la femme

    db1d6a36d9f261bfa52f4d66bdacc9fa.jpegIl y aura certainement toujours beaucoup de femmes qui n'auront d'autre occupation que de gouverner leur foyer. Et je vous assure que c'est une grande occupation, qui en vaut la peine. À travers cette profession — car c'en est une, véritable et noble — les femmes exercent une influence positive non seulement au sein de leur famille, mais sur une multitude d'amis et connaissances, sur des personnes avec qui elles entrent en relation d'une façon ou d'une autre, et elles accomplissent ainsi une tâche bien plus vaste parfois que celle que l'on peut réaliser dans d'autres professions. Sans parler de ces femmes qui mettent leur expérience et leur science du foyer au service de centaines de personnes, dans des centres destinés à la formation de la femme, comme ceux que dirigent mes filles de l'Opus Dei, dans tous les pays du monde. Elles se transforment alors en professeurs du foyer, dont l'efficacité éducatrice est supérieure, dirais-je, à celle de bien des professeurs d'Université.

    Saint Josémaria, Entretiens, n° 88.

     

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.

     

  • 12 juillet : l'indifference

    Ce qui détruit le monde, c'est lindifférence ;

    Un homme marche, tombe, crie dans la rue

    Eh bien personne ne l'a vu : l'indifférence.

    L'indifférence, elle te tue à petit coup, l'indifférence.

    Tu es l'agneau, elle est lel loup, l'indifférence,

    Un peu de haine, un peu d'amour, quelque chose (...)

     

    Gilbert Bécaud.

  • 11 juillet : je detestais le christianisme

    2369b961827d54faddfe9875d213d01f.jpgQuand j'étais jeune, je détestais le christianisme que je voyais autour de moi. Je pensais que les chrétiens étaient irréalistes, qu'ils fuyaient le monde véritable. Peut-être était-ce vrai, au moins pour plusieurs d'entre eux. Mais j'étais aussi stupide à cette époque et cruelle. Je ne savais pas encore ce qu'aimer son prochain veut dire.

    Janne Haaland Matlary, Quand raison et foi se rencontrent, Paris, 2003, p. 95 (Mme Matlary, qui s'est convertie au catholicisme, a été Secrétaire d'Etat aux Affaires Étrangères de son pays, la Norvège).

     

  • 10 juillet : vouloir etre heureux

    695b05136831ac7af39846c14f1644b2.jpg(Dostoïevski raconte une légende) Il s'agissait d'une vieille femme acariâtre qui mourait « sans une seule vertu qui pût plaider pour elle ». Le diable la précipita dans un lac de feu (Les frères Karamazov, t. II). L'ange gardien de la mégère vint trouver Dieu pour prendre la défense de cette femme. Il se souvint que celle-ci avait, un jour, arraché un oignon de son potager pour l'offrir à une mendiante. En apprenant cela, Dieu dit de tendre l'oignon à la femme afin qu'elle s'en saisisse et puisse ainsi sortir du lac. L'ange tita de toutes ses forces et la femme était presque sauvée. Les autres pécheurs se précipitèrent alors pour s'agripper à la vieille et sortir du lac avec elle. La femme, très méchante, repoussa tout le monde à coup de pieds en criant : « C'est moi qu'on vient sauver et pas vous. C'est mon oignon et non le vôtre ! » Aussitôt l'oignon se rompit et la vieille retomba dans le lac. L'ange s'éloigna en pleurant.

    J.-P. Schaller, Le courage d'être heureux, Paris, 2005, p. 131-132.

  • 9 juillet : on peut toujours aimer

    3ad610c8ff7f8618caa359c7c80950b5.jpgPour toutes les autres bonnes œuvres il peut toujours y avoir une bonne excuse ; mais personne ne peut s'excuser de ne pas aimer. Tu peux me dire : je ne peux pas jeûner ! Mais tu ne peux pas me dire : je ne peux pas aimer.

    Saint Jérôme, In Evangelium Matthaei Commentarium1, 5, 44.


  • 8 juillet : pardonner, meme a ses bourreaux

    Pour le dire crûment, ce qui va peut-être faire mal à mon stylo : si un03bf8b595464db18d6c715fe87b253c7.jpg SS me piétinait à mort, je jetterais un dernier regard sur son visage, et je me demanderais avec stupéfaction et un sursaut d'humanité : « Mon Dieu, qu'est-ce que tu as pu vivre de terrible, mon garçon, pour faire une chose pareille ? »

    Etty Hillesum, le 14 mars 1941, citée par P. Lebeau, Etty Hillesium. Un itinéraire spirituel ? Amsterdam 1941 – Auschwitz 1943, Namur-Bruxelles, 1998, p. 136.


  • 7 juillet : L'interet pour le Christ

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    Lorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : "Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire"). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

     

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 6 juillet : la foi entiere

    25b7b18b46c61fe282ab3f03bddd1248.jpgLe plus court moyen pour empêcher les hérésies est d'instruire de toutes les vérités, et le plus sûr moyen de les réfuter est de les déclarer toutes.

    Pascal, Pensées, éd. Lafuma, n° 407.