Le visage est le miroir de l'âme, et les yeux, sans rien dire, révèlent les secrets du cœur.
Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le visage est le miroir de l'âme, et les yeux, sans rien dire, révèlent les secrets du cœur.
Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.
Il faut que l'amour finisse par tuer le moi. Sinon, c'est le moi qui finit
par tuer l'amour.
Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, Paris, 1955, p. 141/
Aujourd'hui, fête liturgique de saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei:
Être un chrétien cohérent. Quimporte que se dressent contre toi le monde entier et toute sa puissance ? Toi…, va de l’avant !
— Répète les paroles du psaume : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?… Si consistant adversum me castra, non timebit cor meum, même si je me vois entouré d’ennemis, mon cœur ne fléchira pas. »
Saint Josémaria, Chemin, n° 482.
Je crois que le mystère du beau dans la nature et dans les arts(seulement dans l'art de tout premier ordre, parfait ou presque) est un reflet sensible du mystère de la foi.
Simone Weil, Lettre à un religieux, Paris, 1951, p. 63.
Les doux sont ceux à qui, dans toute bonne œuvre, dans tout ce qu'ils font de bien, rien ne plaît si ce n'est Dieu ; ceux aussi à qui, dans tout ce qu'ils souffrent de mal, Dieu ne déplaît point.
Saint Augustin, Sermon 81, 3.
Quand on nous présente la photographie de groupe où nous avons posé quelle est la frimousse sympathique, attrayante que nous allons chercher ? C'est dur à dire, mais c'est la nôtre, parce que nous avons pour nous-mêmes un amour illimité et que nous nous préférons aux autres. Comme nous nous aimons beaucoup, nous sommes naturellement portés à amplifier nos mérites et à atténuer nos fautes. Nous avons deux poids et deux mesures selon qu'il s'agit de nous ou des autres. Des mérites surestimés ? Ton collègue, Trilussa, les décrit ainsi :
"La limace menue de la vaine gloire
Se glissa jusqu'au faîte d'un haut obélisque
Et dit, contemplant sa bave lisse, que
Sa trace resterait tout au long de l'histoire."
Albino Luciani (futur pape Jean-Paul Ier), "Lettre à Mark Twain", Humblement vôtre, Paris, 1978, p. 10-11.
Le soir.
L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.
Quel grand art, celui de mourir.
Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.
Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.
Simone Veil rappelle qu'une clause de conscience figure dans la loi Veil. "C'est une question éthique et pas seulement un geste médical", explique-t-elle. "La seule chose que j'avais négociée avec l'Eglise était de ne pas contraindre les médecins. C'est un point à maintenir, car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant", conclut-elle.
Nouvelle donnée sur genethique.org
Diogène était un jour planté devant une statue, à laquelle il parlait... Interloqué, un de ses amis lui demanda : "Que fais-tu à lui parler ?" Il répondit : "Je m'habitue à ce que l'on me dise non."
Cela rejoint ce point du fondateur de l'Opus Dei :
"Lorsque vous travaillez à l’expansion d’une entreprise apostolique, un “ non ” ne doit jamais être considéré comme une réponse définitive : revenez à la charge !"
Saint Josémaria, Sillon, n° 107.
Si vous me demandez ce qu'il y a de plus essentiel dans la religion et dans la discipline de Jésus-Christ, je vous répondrais : en premier lieu l'humilité, en second lieu l'humilité, et en troisième lieu l'humilité.
Saint Augustin, Epistola 118, 22.