Je crois que le mystère du beau dans la nature et dans les arts(seulement dans l'art de tout premier ordre, parfait ou presque) est un reflet sensible du mystère de la foi.
Simone Weil, Lettre à un religieux, Paris, 1951, p. 63.
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Je crois que le mystère du beau dans la nature et dans les arts(seulement dans l'art de tout premier ordre, parfait ou presque) est un reflet sensible du mystère de la foi.
Simone Weil, Lettre à un religieux, Paris, 1951, p. 63.
Les doux sont ceux à qui, dans toute bonne œuvre, dans tout ce qu'ils font de bien, rien ne plaît si ce n'est Dieu ; ceux aussi à qui, dans tout ce qu'ils souffrent de mal, Dieu ne déplaît point.
Saint Augustin, Sermon 81, 3.
Quand on nous présente la photographie de groupe où nous avons posé quelle est la frimousse sympathique, attrayante que nous allons chercher ? C'est dur à dire, mais c'est la nôtre, parce que nous avons pour nous-mêmes un amour illimité et que nous nous préférons aux autres. Comme nous nous aimons beaucoup, nous sommes naturellement portés à amplifier nos mérites et à atténuer nos fautes. Nous avons deux poids et deux mesures selon qu'il s'agit de nous ou des autres. Des mérites surestimés ? Ton collègue, Trilussa, les décrit ainsi :
"La limace menue de la vaine gloire
Se glissa jusqu'au faîte d'un haut obélisque
Et dit, contemplant sa bave lisse, que
Sa trace resterait tout au long de l'histoire."
Albino Luciani (futur pape Jean-Paul Ier), "Lettre à Mark Twain", Humblement vôtre, Paris, 1978, p. 10-11.
Le soir.
L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.
Quel grand art, celui de mourir.
Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.
Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.
Simone Veil rappelle qu'une clause de conscience figure dans la loi Veil. "C'est une question éthique et pas seulement un geste médical", explique-t-elle. "La seule chose que j'avais négociée avec l'Eglise était de ne pas contraindre les médecins. C'est un point à maintenir, car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s'agit d'un être vivant", conclut-elle.
Nouvelle donnée sur genethique.org
Diogène était un jour planté devant une statue, à laquelle il parlait... Interloqué, un de ses amis lui demanda : "Que fais-tu à lui parler ?" Il répondit : "Je m'habitue à ce que l'on me dise non."
Cela rejoint ce point du fondateur de l'Opus Dei :
"Lorsque vous travaillez à l’expansion d’une entreprise apostolique, un “ non ” ne doit jamais être considéré comme une réponse définitive : revenez à la charge !"
Saint Josémaria, Sillon, n° 107.
Si vous me demandez ce qu'il y a de plus essentiel dans la religion et dans la discipline de Jésus-Christ, je vous répondrais : en premier lieu l'humilité, en second lieu l'humilité, et en troisième lieu l'humilité.
Saint Augustin, Epistola 118, 22.
La charité dépasse l'horizon des frères dans la foi, parce que "tout homme est mon frère" ; en chaque homme, surtout s'il est pauvre, faible, souffrant et injustement traité, la charité sait découvrir le visage du Christ et un frère à aimer et à servir.
Jean-Paul II, exhortation apostolique sur la famille Familiaris consortio, 22 novembre 1981, n° 64.
Réagis. — Écoute ce que te dit le Saint-Esprit : Si inimicus meus maledixisset mihi, sustinuissem utique, que mon ennemi m’offense, ce n’est pas surprenant et c’est plus tolérable. Mais toi… tu vero homo unanimis, dux meus, et notus meus, qui simul mecum dulces capiebas, toi, mon ami, mon apôtre, qui t’assieds à ma table et manges avec moi des mets savoureux !
Saint Josémaria, Chemin, n° 244.
Nos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages sur nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.
Saint Augustin, Sermon 351, 6.