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Dominique Le Tourneau - Page 118

  • 17 aout : croire au Christ

    d70d8df5cd79485bd56c9d53e49f2bb6.gifIl y a une grande différence entre croire que c'est le Christ lui-même et croire dans le Christ, car les démons croyaient bien que c'était le Christ, mais ils ne croyaient pas au Christ. Celui-là croit au Christ, qui espère aussi dans le Christ et qui aime le Christ, car si on a la foi sans l'espérance et sans la charité, on croit que le Christ existe, mais on ne croit pas au Christ. Celui donc qui croit au Christ, par sa foi au Christ, attire en lui le Christ, s'unit pour ainsi dire à lui et devient membre de son corps, ce qui ne peut se faire sans que l'espérance et la charité ne viennent se joindre à la foi.

    Saint Augustin, Sermon 94, 2.

  • 16 aout : pardonner a son prochain

    aec817a86ef6998b10f48d7ad777a423.jpgPardonner veut dire donner au-delà, dépasser sa dette et se montrer par là supérieur au niveau des rapports humains. (...) Aimer qui nous offense est le moyen qu'il n'y ait plus d'offensés.

    A. D. Sertillanges, Les idées et les jours, Paris, 1928, p. 31.

  • 15 aout : le rosaire

    Le rosaire est une école de contemplation, car il nous élève peu à peu au-dessus de la prière vocale et de la méditation raisonnée ou discursive. Les anciens théologiens ont comparé ce mouvement de contemplation au mouvement en spirale (cf. saint Thomas d'Aquin, Somme théologique II-II, q. 180, a. 6) que décrivent certainsfae208b779880fdade5f263180770bc4.jpg oiseaux comme l'hirondelle pour s'élever très haut. Ce mouvement en spirale est aussi un chemin qui serpente pour faire sans fatigue l'ascension d'une montagne. Les mystères joyeux de l'enfance du Sauveur conduisent à sa Passion et sa Passion au Ciel. C'est donc une prière très élevée, si on l'entend bien, puisqu'elle remet tout le dogme sous nos yeux de façon accessible à tous.

    Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 308-309.

  • 14 aout : savoir reciter le Notre Pere

    9c5383c87f1f34217979a0e20160ed9c.jpegH. Bremond a rappelé comment celle qui devait un jour fonder les Bernardines réformées en Dauphiné, étant à Ponçonas pendant son enfance, « il lui tomba entre les mains une pauvre vachère, laquelle d'abord lui partout si rustique qu'elle crut qu'elle n'avait aucune connaissance de Dieu. Elle la tira à l'écart où elle commença de tout cœur à travailler à son instruction. Cette merveilleuse fille la pria avec abondance de larmes de lui apprendre ce qu'elle devait faire pour achever son Pater, car, disait-elle, en son langage des montagnes, je n'en saurai venir à bout. Depuis près de cinq ans, lorsque je prononce cde mot : Pater et que je considère que Celui qui est là-haut, disait-elle en levant ledoigt, que Celui-là est mon Père, je pleure et je demeure tout le jour en cet état en gardant mes vaches. »

    Cité par Charles Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Paris, 1943, p. 153-154.

  • 13 aout : connaitre Dieu

    5f8e20565a8c3f787edf6c90c7ad6713.jpgLa grâce nous donne le pouvoir radical de connaître par la foi et la contemplation, et d'aimer, par la vertu de la charité, la Trinité présente en nous, dans son mystère ineffable et en chacune de ses Personnes.

    Cardinal P.-P. Philippe, La vie de prière. Essai de théologie spirituelle, Paris, 1993, p. 25.

     

  • 12 aout : La finalite de l'Eglise

    d3fed18c5882b2360c34ac13f719e2e1.jpegTelle est la finalité de l’Église - et il n’y en a aucune autre : le salut des âmes, une par une.

     
    Benoît XVI, 11 mai 2007.


  • 11 aout : La conversion du coeur

    Je m'adresse à vous, Dieu tout-puissant, pour vous demander un don que toutes les créatures ensemble ne peuvent m'accorder : ... la 6ceb63e6e55cd94b331b616ea5cef7b5.jpegconversion de mon cœur... (...) Tout ce qui n'est pas Dieu ne peut pas remplir mon attente. C'est Dieu même que je demande et que je cherche ; et c'est à vous seul, ô mon Dieu, que je m'adresse pour vous obtenir. Ouvrez mon cœur, Seigneur... (...) Vous seul avez pu créer mon âme : vous seul pouvez la créer de nouveau. Vous seul avez pu y former votre image : vous seul pouvez la reformer et y réimprimer votre portrait effacé, c'est-à-dire Jésus-Christ mon Sauveur, qui est votre image et le caractère de votre substance.

    Pascal, Prière pour demander à Dieu le bon usage des maladies, 1659.


  • 10 aout : la promesse du ciel

    53cecc32e4fa88a1a5ba79efac902058.jpgVoici qu'on ne nous promet plus une terre qui regorge de miel, ni une longue vie, ni une multitude de fils, ni du blé, ni du vin, ni des troupeaux de gros ou de petit bétail, mais bien le ciel et les biens célestes : la filiation divine, la fraternité avec le Fils unique, la participation à son héritage, la glorification et le règne en même temps que Lui.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur Matthieu 16, 5.

  • 9 aout : la misericorde de Dieu

    b15234a247d511ef0875cd6bf24310b3.jpgL'homme a intimement besoin de s'ouvrir à la miséricorde divine pour se savoir radicalement compris dans la faiblesse de sa nature blessée ; il a besoin d'être fermement convaincu (...) que Dieu est un Père plein de bonté qui cherche par tous les moyens à réconforter ses propres enfants, à les aider, à les rendre heureux ; il les cherche et il les suit de son inlassable amour comme si lui-même ne pouvait être heureux sans eux. Pour l'homme le plus pervers, le plus misérable et enfin le plus perdu, Jésus est pour lui un père et une tendre mère et l'aime d'une tendresse infinie.

    Jean-Paul II, Discours aux Servantes de l'Amour miséricordieux, Todi, 22 novembre 1981.

  • 8 août : la joie d'etre fils de Dieu

    4178a47814af16bf4368ab04480716a7.jpegDans la prison de Tarnow, les prisonniers entassés dans les cellules attendent d'être transférés au camp d'extermination d'Oswiccim (Auschwitz). Un condamné à mort fut amené dans l'une de ces cellules. Il était d'extrême-gauche et il ne croyait pas en Dieu. Il se promenait dans sa cellule, de long en large. Ses camarades lui avaient donné, pour qu'il le lise, un Évangile que l'on avait réussi à leur faire parvenir de l'extérieur. Il commença à le lire. Peu après, lorsque la Gestapo arriva afin de l'amener à l'échafaud, il dit à ses camarades : « Je vous remercie de m'avoir aidé à connaître Dieu le Père. Je n'ai plus le temps de pleurer les péchés par lesquels je l'ai offensé. Faites-le vous-mêmes pour moi. »

    J. Ablewicz, Vous serez mes témoins, Paris, 1990, p. 83-84.