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pardon

  • Le pardon des persécuteurs

    Ô très grand, ô très haut procréateur des choses visibles et invisibles ! Ô toi qui es invisible, et ne fus jamais compris par les natures créées ! Loué, loué sois-tu vraiment – s’il est permis à des lèvres souillées de te louer – toi à qui tout ce qui respire et pense dans la nature ne devrait cesser de rendre grâces, toi qu’il faudrait toute la vie prier à genoux et assaillir d’invocations continuelles. Tu es la cause première, le lieu et l’espace des choses créées, le fondement de toutes choses, quelles qu’elles soient. Seul tu es infini, inengendré, perpétuel et éternel, toi que nulle forme ne peut représenter, nulle ligne corporelle définir, qui es illimité dans ta nature et dans ta grandeur, sans lien, sans mouvement et sans condition, toi dont on  ne peut rien dire ou rendre dans les mots des mortels. Pour te comprendre, il faut faire silence. Et pour une frêle tentative de t’esquisser même vaguement, il faut éviter même tout murmure. Accorde ton pardon, ô Roi très-haut, à ceux qui persécutent tes serviteurs, à ceux qui s’éloignent de la vénération de ton nom et de ta religion.

    Arnobe de Sicca, Adversus nationes 1, 1.

  • L'importance des petites choses

    De petits péchés, en se multipliant, arrivent à tuer l'âme si on les néglige. Elles sont toutes petites, les gouttes d'eau qui remplissent les fleuves ; les grains de sable sont tout petits, mais s'ils s'entassent en une lourde charge ils accablent et ils écrasent. Ve que fait l'irruption des flots, l'eau qui pénètre dans la sentine le fait pareillement quand on néglige de la vider ; elle s'y introduit peu à peu, mais à force de s'y accumuler sans être jamais vidée elle fait couler le navire. Qu'est-ce pour nous que vider la sentine, sinon veiller par les bonnes œuvres, gémissements, jeûnes, aumônes, pardon des injures, à ne pas être engloutis par les péchés.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 12, 14, p. 665.

     

  • Libération et royaume de Dieu

    La libération et le salut qu'apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus : guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine; mais elles signifient aussi qu'il n'y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c'est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Luc 5, 24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin : elle introduit dans le salut (cf. Luc 18, 42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que « le Royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous » (Matthieu 12, 28).


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 15.

     

  • 8 fevrier : Dieu est Pere

    Que serait l'homme s'il n'avait pas son fondement suprême en Dieu ?18deef18660c920f7f46a392ebc1aa8b.jpgQu'adviendrait-il de l'homme s'il n'y avait pour lui, au ciel, un Père qui le suit et l'aime de toute sa généreuse providence ? Que serait-il de lui, pauvre pécheur, s'il ne pouvait compter sur la certitude d'avoir en ce Père Celui qui toujours le comprend et pardonne avec une généreuse miséricorde ?

    Jean-Paul II, Discours à l'arrivée à Collevalenza, 22 novembre 1981.

     

     

     

  • 3 decembre : le jeune

    Le jeûne se pratique pour trois raisons principales. On le pratiquee21dc38a6fb593c8c8c76a90219c11f5.jpg premièrement, pour réprimer les concupiscences de la chair (...). Secondement pour élever l'esprit de l'homme vers les biens du ciel (...). On le pratique en troisième lieu, afin de satisfaire pour les péchés ; ce qui fait dire à Joël : « Convertissez-vous à moi de tout votre cœur, par le jeûne, etc. » et saint Bernard ajoute : « Le jeûne est bon et salutaire, il rachète les supplices éternels et il remet les péchés ; non seulement il obtient le pardon, mais il mérite la grâce ; non seulement il efface nos péchés passés, mais il repousse même ceux que nous pouvions commettre à l'avenir ».

    Saint Thomas d'Aquin, Sur l'Humanité de notre Seigneur Jésus-Christ10.


  • 23 aout : le courage du repentir

    d02500389f190f75397bf1fcca1ba0eb.jpgAyez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).

    Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.

     

  • 16 aout : pardonner a son prochain

    aec817a86ef6998b10f48d7ad777a423.jpgPardonner veut dire donner au-delà, dépasser sa dette et se montrer par là supérieur au niveau des rapports humains. (...) Aimer qui nous offense est le moyen qu'il n'y ait plus d'offensés.

    A. D. Sertillanges, Les idées et les jours, Paris, 1928, p. 31.

  • 10 juillet : vouloir etre heureux

    695b05136831ac7af39846c14f1644b2.jpg(Dostoïevski raconte une légende) Il s'agissait d'une vieille femme acariâtre qui mourait « sans une seule vertu qui pût plaider pour elle ». Le diable la précipita dans un lac de feu (Les frères Karamazov, t. II). L'ange gardien de la mégère vint trouver Dieu pour prendre la défense de cette femme. Il se souvint que celle-ci avait, un jour, arraché un oignon de son potager pour l'offrir à une mendiante. En apprenant cela, Dieu dit de tendre l'oignon à la femme afin qu'elle s'en saisisse et puisse ainsi sortir du lac. L'ange tita de toutes ses forces et la femme était presque sauvée. Les autres pécheurs se précipitèrent alors pour s'agripper à la vieille et sortir du lac avec elle. La femme, très méchante, repoussa tout le monde à coup de pieds en criant : « C'est moi qu'on vient sauver et pas vous. C'est mon oignon et non le vôtre ! » Aussitôt l'oignon se rompit et la vieille retomba dans le lac. L'ange s'éloigna en pleurant.

    J.-P. Schaller, Le courage d'être heureux, Paris, 2005, p. 131-132.

  • 25 mai : le vrai bonheur

    medium_CenotapheCharite.jpgVoulez-vous être heureux un instant ? Vengez-vous !

    Voulez-vous l'être toujours ? Pardonnez !

     

    Lacordaire