UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Charles Journet

  • 27 decembre : saint Jean

    57716b56b7d931aecdfe0ea939ccb5f1.jpg    La merveilleuse, l'ineffable dialectique de cette connaissance des élus, c'est qu'ils seront, ensemble toujours insatiables et toujours rassasiés : « Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif », dit l'Ecclésiastique 24, 20 ; et saint Jean, au contraire, 4, 14 : « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif pour l'éternité. »

        Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 162.

     

     

  • 9 octobre : le nom de Dieu

    Un soir que Bichr le va-nu-pieds vagabondait, complètement saoul, il8ed398d4804a637ef91fbf282b50dabc.jpg trouva par terre, foulé déjà par maints pieds de passants, un morceau de papier sur lequel il était écrit : « Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux... » Ramassant ce papier, il l'enveloppa dans un bout d'étoffe avec un petit morceau de musc et déposa le tout dans la fente d'un vieux mur. La même nuit, un pieux personnage de la ville eut un songe, dans lequel il était ordonné d'aller dire à Bichr ces paroles : Puisque tu as ramassé mon nom qui gisait par terre, que tu l'as nettoyé et parfumé, nous aussi,  dans ce monde et dans l'autre.

    Émile Dermenghem, Vies des saints musulmans, Alger, 1942, p. 86, cité par Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 56.