UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pauvreté

  • 13 mars : l'avarice

    889175838.JPGJ'ai vu dernièrement, dans la basilique de Saint-Pierre, une des plus nobles dames romaines - je tairai son nom pour que l'on ne m'accuse pas de faire de la satire - qui, entourée d'une troupe d'esclaves, donnait de sa main, par ostentation de charité, une pièce de monnaie à chaque pauvre. Une vieille femme, couverte de haillons, courut, comme cela arrive quelquefois, se placer plus loin pour en recevoir une autre. La dame la reconnut et, pour la punir d'un si grand crime, lui donna, au lieu d'argent, un soufflet, qui la mit tout en sang. Il y a dans l'Écriture des exemples sans nombre qui nous apprennent à fuir l'avarice.

    Saint Jérôme, Lettre IX à Eustachium, sur la virginité.

     

  • 20 fevrier : les pauvres

    fc12a56e348e266e4423b2f0c2dfb5f0.jpg    
       La plus grande douleur des pauvres est que personne n'a besoin de
    leur amitié.

     
        Maurice Zundel, Itinéraire, Paris, 1947, p. 87.

  • 31 janvier : ne rien garder d'inutile

    343da0c25254cd3ef1ce86a6bdd79203.jpgLe pain qui demeure inutile chez vous, c'est le pain de celui qui a faim ; la tunique suspendue dans votre garde-robe, c'est la tunique de celui qui est nu ; la chaussure qui demeure inutile chez vous est celle du pauvre qui va nu-pieds ; l'argent que vous tenez enfoui, c'est l'argent du pauvre : vous commettez autant d'injustices que vous pourriez répandre de bienfaits.

    Saint Basile.

     

     

  • 21 janvier : donner avec son cœur

    48a4ae41b544dee87c84986def6b6c6b.jpegSacha Guitry enfant accompagne son père en promenade. Il voit un mendiant aveugle et va lui donner une pièce.

    Son père le reprend : Ce que tu as fait n'est pas bien, car tu n'as pas souri.

    Mais il est aveugle !

    Ça ne fait rien? Qui sait si ce n'est pas un faux aveugle !

     

     

  • 7 decembre : la necessaire charite

    d07bee48896132647f001fc7f7a03854.jpg

    Je n'ai pas voulu que chacun possédât tout ce qui lui était nécessaire pour que les hommes aient ainsi l'occasion, par nécessité, de pratiquer la charité les uns envers les autres.

                                Jésus à Sainte Catherine de Sienne, Dialogues, 7.

     



  • 20 novembre : être libre des biens matériels

    9e93268f5d328bd86e827ed262ade200.jpgL'homme riche de l'Évangile avait placé son espérance dans des biens incertains : Mon âme, disait-il, tu as beaucoup de biens en réserve pour des années ; repose-toi, mange, festoie !Mais du ciel une voix le reprend : Insensé, cette nuit-même on va te demander ton âme, et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ?(Luc 12, 19-20). Lui qui espérait jouir longtemps de l'abondance de ses biens, furt enlevé du monde cette même nuit ! Lui qui, en engrangeant tant de réserves, étendait si loin dans l'avenir sa prévoyance, ne vit même pas l'unique journée du lendemain ! (...) L'âme attachée à des biens qui ne font que passer, perd très vite sa propre stabilité. Le courant de la vie actuelle entraîne celui qu'il porte, et c'est une folle illusion, pour celui qu'emporte le courant, de vouloir s'y tenir debout (...). Plus on ressent de joie à posséder des biens ici-bas, moins on ressent de douleur à être privés des biens éternels, et inversement, on est d'autant moins marri de manquer de biens temporels que l'on attend avec plus de confiance ceux que nous réserve l'éternité.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia22, 2.

  • 8 octobre : le sens du travail

    On n'arrive tout de même pas à tout avoir. Pauvreté n'est pas vice ; Dieu nous a donné des mains pour nous en servir. Je travaille tant que je peux et si cela ne donne pas assez, ce n'est pas moi qui en ferai le reproche au Seigneur. Je ne demande pas la richesse. Que ferais-je d'un château, si je ne peux avoir un bon fumier devant ma porte6e688a474f5618d20fbb017c9159a1da.jpg et des poules qui viennent vagabonder jusque dans la maison ? Je ne demande que notre pain quotidien et une santé florissante. Le restant, je m'en occupe. Car la joie de ma vie, c'est précisément de pouvoir labourer mon champ. Voir pousser et mûrir ce que j'ai planté et semé. Mon champ, c'est mon paradis sur terre.

    Félix Timmermans, Psaume paysan, traduit du flamand, Paris, 1943, p. 64.