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Adoration

  • Notre dette envers les prêtres

    Nous avons tous contracté une grande dette envers les apôtres de l’Eucharistie, envers celles et ceux qui ont contribué à en favoriser le culte et qui sont injustement peu célébrés. Bien que, quant à eux, ce qui les intéresse, ce n’est pas de focaliser notre attention sur eux mais bien sur le Seigneur présenté à notre adoration dans l’ostensoir. Un ostensoir qui ne pourra jamais être trop riche pour accueillir notre Dieu Souverain.

    Je pense en premier lieu à sainte Julienne de Mont-Cornillon.

    Saint Pierre-Julien Eymard.

  • Adoration

    Je dirais que l'adoration signifie reconnaître que Jésus est mon Seigneur, que Jésus me montre le chemin à prendre, me fait comprendre que je ne vis bien que si je connais la route qu'Il m'indique. Adorer, c'est donc dire : "Jésus, je suis tout à toi et je te suis dans ma vie, je ne voudrais jamais perdre cette amitié, cette communion avec toi". Je pourrais également dire que l'adoration, dans son essence, est un baiser à Jésus, dans lequel je dis: "Je suis à toi et je prie afin que toi aussi, tu demeures toujours avec moi".

    Benoît XVI, Rencontre de catéchèse avec les jeunes de la première Communion, 15 octobre 2005.

  • Noël, fête chrétienne

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    C'est pourquoi célébrons la fête (Noël) non comme une sollennité profane, mais d'une manière divine ; non à la manière du monde, mais d'une manière au-dessus du monde ; non comme notre fête, mais comme celle de Celui qui est nôtre, ou plutôt comme celle de notre Maître, non comme celle de la maladie, mais comme celle de la guérison, non comme celle du modelage, mais comme celle du remodelage. Et comment cela se fera-t-il ? Gardons-nous d'orner de guirlandes les vestibules, de réunir les chœurs de danse, de décorer les rues, de régaler l'œil, de charmer l'oreille, d'offrir à l'odorat des parfums efféminés, de prostituer le goût, de flatter le toucher : ce sont les chemins ouverts sur le vice et les entrées du péché. (...) Mais cela laissons-le aux Grecs, laissons-le aux pompes et aux solennités helléniques. (...) Nous qui avons le Verbe pour objet d'adoration, si nous devons prendre quelques plaisirs, prenons-les dans la parole, dans la loi divine, dans les récits, surtout ceux qui nous valent la solennité présente ; ainsi nos plaisirs sont en rapport avec elle, et non pas étrangers à celui qui nous a appelés.

    Saint Grégoire de Nazianze, Discours 38 (pour la Théophanie).

     

  • Le silence de Marie

     

    Sa vie se passe de silence en silence, de silence d'adoration en silence de transformation. (...) Elle est en silence, ravie par le silence de son Fils Jésus. C'est un des effets sacrés du silence de Jésus, de mettre la Très Sainte Mère de Jésus  en une vie de silence ; silence humble, profond, adorant plus saintement et plus disertement la Sagesse incarnée, que les paroles ni des hommes, ni des anges. Ce silence de la Vierge n'est pas un silence de bégaiement et d'impuissance, c'est un silence de lumière et de ravissement, c'est un silence plus éloquent dans les louanges de Jésus, que l'éloquence même. C'est un effet puissant et divin de l'ordre de la grâce, c'est-à-dire une silence opéré par le silence de Jésus, qui imprime ce divin effet sur sa Mère, qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité toute parole et pensée de sa créature.

    Card. de Bérulle, « Œuvres de Piété. La naissance et l'Enfance de Jésus »,  Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, coll. Lettres chrétiennes, 1961, p. 237.

  • L'adoration eucharistique

    Je vous invite tous à redécouvrir la fécondité de l'adoration eucharistique : devant le Très Saint Sacrement, nous faisons l'expérience de façon toute particulière du fait de « demeurer » avec Jésus, que Lui-même, dans l'Evangile de Jean, place comme condition nécessaire pour porter beaucoup de fruit (cf. Jean 15, 5) et éviter que notre action apostolique ne se réduise à un activisme stérile, mais soit au contraire le témoignage de l'amour de Dieu.

     

    Benoît XVI, Discours, 15 juin 2010.

     

  • 20 mars : l'Eucharistie

        06d0ee8a834d3cf5d0c65e20ea73634f.jpgÀ présent, nous avons redécouvert que cet aspect central que nous donné le Seigneur en pouvant célébrer son sacrifice et entrer ainsi en communion sacramentelle, presque corporelle, avec Lui, perd de sa profondeur et également de sa richesse humaine s'il manque l'Adoration, comme acte découlant de la communion reçue : l'adoration consiste à entrer, au plus profond de notre cœur, en communion avec le Seigneur, qui est présent de façon corporelle dans l'Eucharistie. Dans l'Ostensoir, il se donne toujours entre nos mains, et nous invite à nous unir à sa Présence, à son Corps ressuscité.

        Benoît XVI, Discours au clergé de Rome, 2 mars 2006.

     

     

  • 5 mars : adorer Dieu

    1654986507.jpgNemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer ;... nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (saint Augustin, Enarrationes in Psalmos 98, 9) ».

    Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 66.

  • 9 octobre : le nom de Dieu

    Un soir que Bichr le va-nu-pieds vagabondait, complètement saoul, il8ed398d4804a637ef91fbf282b50dabc.jpg trouva par terre, foulé déjà par maints pieds de passants, un morceau de papier sur lequel il était écrit : « Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux... » Ramassant ce papier, il l'enveloppa dans un bout d'étoffe avec un petit morceau de musc et déposa le tout dans la fente d'un vieux mur. La même nuit, un pieux personnage de la ville eut un songe, dans lequel il était ordonné d'aller dire à Bichr ces paroles : Puisque tu as ramassé mon nom qui gisait par terre, que tu l'as nettoyé et parfumé, nous aussi,  dans ce monde et dans l'autre.

    Émile Dermenghem, Vies des saints musulmans, Alger, 1942, p. 86, cité par Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 56.


  • 7 octobre : l'adoration

    e9c20e488430cc19d9715b9a7231f3e1.jpgIl existe un lien intrinsèque entre la célébration et l'adoration. En effet, la messe est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église : « Personne ne mange cette chair, écrit saint Augustin, s'il ne l'a pas d'abord adorée » (Enarr. in Ps 98, 9). L'adoration en dehors de la messe prolonge et intensifie ce qui s'est produit lors de la célébration liturgique et permet un accueil véritable et profond du Christ.

    Benoît XVI, Angélus, 10 juin 2007.




  • 1er octobre : adorons Dieu

    Si vous entendez quelqu'un vous dire : Tu adores le Crucifié ? N'en rougissez pas, ne baissez pas les yeux, mais soyez-en glorieux et fiers, et recevez le reproche, l'œil serein et le frod69690af070a440ef4f1f28fdbc6f4be.jpgnt haut. Et s'il vous répète encore : Tu adores le Crucifé ? Répondez-lui : Oui, et non un adultère, ni un parricide, ni un meurtrier de ses enfants (car tels sont les dieux des païens) ; mais celui qui par sa croix a fermé la bouche aux démons et détruit leurs innombrables artifices. Car la croix est l'œuvre d'un ineffable amour pour nous, la preuve d'une immense tendresse.

    Saint Jean Chyrsostome, Homélies sur l'épître aux Romains, 2, 6.