Jésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 528.
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Jésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 528.
Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui. Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'État et à la société, personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.
Bienheureuse Thérèse de Calcutta, La joie du don.
Près de lui aussi (le Fils) vous voulez avoir un avocat ? Recourez à Marie... Le Fils exaucera sa Mère, et le Père exaucera le Fils. Mes petits
enfants, elle est l'échelle des pécheurs, elle est ma confiance suprême, elle est tout le fondement de mon espérance. Eh quoi ! Le Fils peut-il la repousser, ou admettre qu'elle soit repoussée ? Le Fils peut-il ne pas l'entendre ou ne pas être entendu ? Ni l'un ni l'autre, évidemment. « Vous avez trouvé grâce devant Dieu », a dit l'ange. Paroles heureuses ! Toujours Marie trouvera grâce, et c'est de grâce seulement que nous avons besoin. La Vierge pleine de prudence ne demandait ni la sagesse, comme Salomon, ni les richesses, ni les honneurs, ni la puissance, mais bien la grâce. Et c'est seulement par la grâce que nous sommes sauvés. Pourquoi, mes frères, avons-nous d'autres désirs ? Demandons la grâce, et demandons-là par Marie : car ce qu'elle désire obtenir, elle l'obtient, et elle ne peut être déçue. Demandons la grâce, mais la grâce devant Dieu : car la grâce devant les gommes est chose trompeuse.
Saint Bernard, , 7-8.
Dans ce triste monde, nous avons au fond un bonheur que n'ont ni les
saints, ni les anges, celui de souffrir avec notre Bien-aimé, pour notre Bien-Aimé. Quelque dure que soit la vie, quelques longs que soient ces tristes jours, quelque consolante que soit la pensée de cette bonne vallée de Josaphat, ne soyons pas plus pressés que Dieu ne le veut de quitter le pied de la Croix... Bonne Croix, disait saint André. Puisque notre Maître a daigné nous en faire sentir, sinon toujours la douceur, du moins la beauté et la nécessité pour qui veut l'aimer, nous ne désirerons pas en être détachés plus tôt qu'il ne le veut... Et pourtant Dieu sait que le jour où cet exil finira sera le bienvenu, car la force est dans mes paroles plus que dans mon cœur.
Charles de Foucauld, Lettre du 6 février 1808, cité dans René Bazin, <em>Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara</em>, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 127.
Le baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.
Saint Irénée, 7.
Ô glorieuse Dame élevée au-dessus des astres, qui de votre sein sanctifié avez allaité providentiellement votre Créateur ! Ce que la triste Ève nous enleva, vous le rendez par votre sainte fécondité : vous êtes la voie royale qui fait entrer au ciel ceux qui pleurent. Vous êtes la porte du Grand Roi, l'éclatante entrée de la lumière. Applaudissez à la vie donnée par la Vierge, ô peuples des rachetés !
Hymne O Gloriosa, attribuée à Venance Fortunat, VIèmesiècle.
Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».
Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.
Dieu est amour et source d'amour. C'est ce grand saint Jean qui le dit :
« L'Amour est de Dieu » et « Dieu est Amour » (1 Jean 4, 7-8). Le créateur a imprimé aussi en nous ce caractère. « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vos avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 35). Si donc celui-ci vient à manquer, toute l'image est défigurée.
Saint Grégoire de Nysse, De hom. op.5.
L'Église est la vérité qui sauve, parce que l'Église est le Christ lui-même, présent dans le temps par sa Parole et par son œuvre rédemptrice. Dieu, qui est la Vérité par essence, devait nécessairement, en se manifestant à l'homme au cœur de son histoire, par l'Incarnation, se révéler comme la vérité : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6) ; « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jean 8, 12), dit Jésus. Et l'apôtre théologien nous dit que « la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1, 17). Par ailleurs, le message de la vérité salvifique, étant éternel et universel, devait être garanti et protégé - après le bref passage du Christ dans l'histoire humaine - par une institution visible et « organisée ». C'est pourquoi l'Église n'existe que pour la vérité et le salut.
Jean-Paul II, Discours à la faculté de théologie de Palerme, 21 novembre 1982.
Lorsque la petite fille de Nazareth prononce son fiat en réponse au message de l'Ange et que le Verbe se fit chair dans son sein, elle devint non seulement la Mère de Dieu dans l'ordre physique de la nature, mais aussi dans l'ordre surnaturel de la grâce, elle devint la Mère de tous ceux qui, par l'Esprit Saint, deviendraient un, sous la primauté de son Fils. La Mère de la Tête serait la Mère des membres, et la Mère de la Vigne serait la Mère des branches.
Pie XII, Radio-message aux Congrès marial du Canada, 19 juin 1947.