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sainteté - Page 5

  • 6 mars : le poids de la priere

    1872029099.JPGCelui qui fait sa prière, Notre père qui êtes aux cieux, pose entre lui et moi

    Une barrière infranchissable à ma colère.

    Et peut s'abandonner au sommeil de la nuit.

    Péguy, Le Mystère des Saints Innocents.

     

  • 4 mars : les laics et la sanctifiation du monde

    491937652.jpgLe rôle des laïcs dans la sanctification du monde

    Aux laïcs reviennent en propre, quoique non exclusivement, les professions et les activités séculières. Lorsqu'ils agissent, soit individuellement, soit collectivement, comme citoyens du monde, ils auront donc à cœur, non seulement de respecter les lois propres à chaque discipline, mais d'y acquérir une véritable compétence. Ils aimeront collaborer avec ceux qui poursuivent les mêmes objectifs qu'eux. Conscients des exigences de leur foi et nourris de sa force, qu'ils n'hésitent pas, au moment opportun, à prendre de nouvelles initiatives et à en assurer la réalisation. C'est à leur conscience, préalablement formée, qu'il revient d'inscrire la loi divine dans la cité terrestre. Qu'ils attendent des prêtres lumières et forces spirituelles. Qu'ils ne pensent pas pour autant que leurs pasteurs aient une compétence telle qu'ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. Mais plutôt, éclairés par la sagesse chrétienne, prêtant fidèlement attention à l'enseignement du Magistère, qu'ils prennent eux-mêmes leurs responsabilités (cf. Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, chap. 1, n° 8). Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes sur l'Église dans le monde et dans ce temps, n° 43.

  • 1er mars : poursuivre sa route

    f942ae3a7f0cd02f78194de354e20f4e.jpgJe cours encore, j'avance encore, je suis encore sur le chemin, je fais encore des efforts, je ne suis pas encore arrivé. Alors, si tu marches, si tu fais des efforts, si tu as l'avenir présent à l'esprit, oublie le passé, ne tourne pas ton regard vers cela, de peur que tu restes au point où tu te regardes à nouveau. Si tu dis : ça suffit ! tu es perdu.

    Saint Augustin, Sermon 169, 18.

     

     

  • 28 fevrier : le jugement final

    ce18010e5e5d567a35c01524fb022b7f.jpg    Il faut tenir qu'après la mort, pour tout ce qui touche à l'âme, l'homme entre en possession d'une espèce d'état immuable. Voilà pourquoi, en ce qui concerne la récompense de l'âme, il n'est pas nécessaire de repousser davantage le jugement. Mais puisqu'il y a encore certaines autres choses qui relèvent de l'homme qui se déroulent durant tout le cours du temps, et qui ne sauraient demeurer étrangères au jugement divin, il importe qu'elles soient de nouveau soumises au jugement à la fin du monde. En effet, bien que l'homme ne mérite ou ne démérite plus selon elles, ces réalités relèvent d'une certaine manière de sa récompense ou de sa peine. Il est donc nécessaire que tout cela soit apprécié dans un jugement final.

        Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 59, a. 5, ad 1.

  • 24 fevrier : corriger en tete-a-tete

    0109000bcaa3b59a5a2fbcfb2287b444.jpgSi tu découvres un défaut chez ton ami, corrige-le en tête à tête. S'il ne t'écoute pas, reprends-le ouvertement. Les corrections, en effet, font du bien et sont plus profitables qu'une amitié muette. Si ton ami se sent offensé, corrige-le pareillement ; insiste sans crainte, même si la saveur amère de la correction lui déplaît. Il est écrit au livre des Proverbes : « Les blessures d'un ami sont plus supportables que les baisers des adulateurs. »

    Saint Ambroise, De officiis ministrorum 3, 12, 127.

     

     

  • 18 fevrier : beaute et bonte

    8efba58837773bb9a03b741689ec59df.jpgCelui qui est beau ne reste beau que le temps de le regarder. Celui qui est aussi bon, il l'est aujourd'hui et il le sera demain.

    Sappho, cité par Jérôme Carcopino, De Pythagore aux Apôtres. Études sur la conversion du Monde Romain, Paris, 1956, p. 30.

     

     

  • 17 fevrier : la saintete a portee de la main

    3f29781e1b8d5fef0d865621ed40688c.jpgÔ mon Jésus, comme il est facile de se sanctifier, il faut seulement un petit peu de bonne volonté. Et si Jésus découvre ce minimum de bonne volonté dans l'âme, il se hâte de se donner à elle. Et rien ne peut l'arrêter, ni les fautes, ni les chutes, absolument rien. Jésus est pressé d'aider cette âme et si l'âme est fidèle à cette grâce de Dieu, elle pourra, en peu de temps, parvenir à la plus haute sainteté qu'une créature puisse atteindre ici-bas. Dieu est très généreux et ne refuse sa grâce à personne. Il donne même plus que nous ne demandons. La voie la plus courte, c'est la fidélité aux inspirations de l'Esprit Saint.

    Petit Journal de Sœur Faustine, p. 142.

     

     

  • 16 fevrier : les vraies causes

    Souvenez-vous que les grandes causes, les vraies causes, dignes desfb89d590e2d656144aa868c1bd050163.jpg vrais Hommes, sont toujours des causes difficiles qui exigent effort et volonté. Mais, en retour, elles suscitent, seules, les véritables enthousiasmes.

    Ch. de Gaulle, cité par Jean d'Escrienne, De Gaulle de près et de loin, Paris, 1978, p. 42.



  • 15 fevrier : vivre les vertus

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    Nous devons nous efforcer autant que nous le pouvons de jeter le superflu et de réunir ce qui est utile, de répudier la luxure et de conserver la chasteté, de dédaigner l'avarice et de rechercher la miséricorde, de mépriser la haine et d'aimer la charité. Si nous faisons tout cela avec l'aide de Dieu, nous attirerons immédiatement Dieu au temple de notre cœur et de notre corps.

    Saint Césaire d'Arles, Sermon 229, 3.

     

     

  • 14 fevrier : l'amour vrai

    f65ba1d6ee4360e67a4fc255c753aceb.jpgLa pureté en tant que vertu, c'est-à-dire en tant que capacité à « maintenir son corps dans la sainteté et l'honneur » (1 Thessaloniciens 4, 4), alliée au don de la piété, comme fruit de l'inhabitation du Saint-Esprit dans le « temple » du corps, réalise en lui une plénitude si grande de dignité dans les relations interpersonnelles, que Dieu lui-même est glorifié en lui. La pureté est la gloire du corps humain devant Dieu. C'est la gloire de Dieu dans le corps humain.

    Jean-Paul II, Audience générale, 18 mars 1981.