Nous ne devons jamais permettre aux choses matérielles d’avoir la préséance sur les autres êtres humains. Aucune théorie humaine, aucun projet ou objectif ne peut être poursuivi aux dépens de l’obéissance aimante que nous devons à Dieu ni du respect charitable que nous devons aux autres. Aucune considération économique ou technologique ne peut constituer la norme décisive de la manière dont nous traitons les autres. Ceci s’applique à chaque être humain […]. Ces choses ne sont valables que dans la mesure où elles servent le bien véritable de la personne humaine, tant spirituel que matériel. Dès qu’elles deviennent une fin en soi, leur vraie valeur est alors perdue de vue ou vous pouvez facilement être tentés d’agir comme si les personnes n’étaient que des objets.
Jean-Paul II, Homélie au stade « Globos », Stockholm, 8 juin 1989

Le pain qui demeure inutile chez vous, c'est le pain de celui qui a faim ; la tunique suspendue dans votre garde-robe, c'est la tunique de celui qui est nu ; la chaussure qui demeure inutile chez vous est celle du pauvre qui va nu-pieds ; l'argent que vous tenez enfoui, c'est l'argent du pauvre : vous commettez autant d'injustices que vous pourriez répandre de bienfaits.