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sainteté - Page 2

  • Vivre pour l'éternité

    Tout ce que vous faites, il faut le faire en vue de l'éternité. Je sais que les chrétiens ont la pensée tournée vers la vie future ; car celui qui ne pense pas à la vie future et qui, entrant dans l'Église, ne s'est pas  proposé avant tout de recevoir à la fin de sa vie cette récompense promise par Dieu n'est pas encore digne du titre de chrétien.

    Saint Augustin, Sermon 9, 4.

     

  • Et nos saints ?

    Les Français connaissent leurs champions, leurs vedettes, leurs assassins - mais pas leurs saints. C'est le progrès.

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.

     

  • Sainteté et maternité divine de Marie

    Marie était heureuse parce qu'avant même de l'enfanter elle porta le Maître en son sein. Vois si ce que je dis n'est pas vrai. Comme le Seigneur passait au milieu des foules qui le suivaient et opérait des miracles, une femme s'écria : « Heureux le sein qui t'a porté » (Luc 11, 27). Et le Seigneur, pour qu'on ne recherche pas le bonheur de la chair, qu'a-t-il répondue ? « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 28) ! Marie elle-même était donc plus heureuse parce qu'elle écouta et garda la parole de Dieu ; elle garda la Vérité en son esprit plus que la chair en son sein. Le Christ est Vérité ; le Christ est chair ; le Christ Vérité fut dans l'esprit de Marie, la chair du Christ dans le sein de Marie ; mais ce qui est dans l'esprit est plus grand que ce qui est porté dans la chair.

    Saint Augustin, Sermo Denis 25, 7 (il est un des premiers à établir le lien entre la sainteté et la maternité divine de Marie).

     

  • La parenté spirituelle avant la parenté charnelle

    Que nous enseigne-t-il par là, sinon à placer notre parenté spirituelle avant notre parenté charnelle et que les hommes sont heureux, non pas du fait qu'ils sont liés par la chair à des juestes et à des saints, mais du fait que, par leur soumission et leur imitation, ils son attachés à leur doctrine et à leurs mœurs ? Marie a donc été plus heureuse de recevoir la foi du Christ que de concevoir la chair du Christ. En effet, à qui disait : « Heureux le sein qui t'a porté », le Christ lui-même a répondu : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 27-28).

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, notes par M.-F. Berrouard, p. 906.

     

     

  • Participation active a la messe

    (C'est le Christ qui accomplit le Sacrifice.) Cependant, c'est nous aussi qui l'accomplissons. En tant que baptisés dans le Christ, ayant revêtu le Christ (Galates 3, 27), nous sommes nous-mêmes représentés dans notre évêque, par le fait qu'il représente notre chef à tous pour réitérer auhourd'hui SON eucharistie avec NOTRE pain, pour unir son sacrifice à notre banquet. Car c'est ce pain, que nous-mêmes allons manger pour nous l'assimiler, que l'évêque offre au Père, et que nous offrons par lui, comme le Corps du Fils crucifié.

    Autrement dit, le signe où le Christ a voulu que son offrande immolée ne cessât pasx d'être présente jusqu'à la fin des temps pour tous les siens, c'est notre propre aliment. C'est sous les espèces de notre propre nourriture que le Fils de Dieu fait homme s'offre maintenant à son Père. L'ayant offerte, il nous la rend ; mais elle n'est plus simplement du pain et du vin. Elle est devenue, selon sa parole, sa propre humanité, victorieuse sur la mort par l'immolation qui vient de se reproduire mystérieusement. Et c'est pour que nous la mangions qu'il nous la rend, c'est-à-dire pour que lui-même, dans son état éternel et divin d'offrande, état incarné en notre humanité par son immolation, ne fasse plus qu'un avec nous.

    Louis Bouyer, Le mystère pascal, Paris, Cerf, 1950, p. 127-128.

     

     

  • Le soin du culte

    Tout le soin apporté à préparer les objets de la liturgie, un exact pliement des linges, la propreté et le rangement de la sacristie ; une certaine manière de spécialiser chaque chose font beaucoup pour donner une idée de la sainteté de Dieu.

    Michel Gitton, Inititation à la liturgie romaine, Genève, Ad solem, 2002, p. 18.

     

     

  • La vraie sainteté

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    La sainteté véritable consiste à faire en souriant la volonté de Dieu.

     

    Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, La joie du don, Paris, 1975, p. 36.

     

  • Une paix impossible

    Vanite.AugustinThierrat.1789.1870.GalerieClBernard.Paris.jpgCertains essaient d'instaurer la paix dans le monde en oubliant de mettre l'amour de Dieu dans leur propre cœur et de servir les créatures par amour de Dieu. Comment une mission de paix peut-elle être réalisée de la sorte ? La paix du Christ est celle du royaume du Christ ; et le royaume de Notre Seigneur doit se fonder sur le désir de sainteté, sur l'humble disposition à recevoir la grâce, sur une noble action de justice et sur un débordement divin d'amour.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 182.

     

  • Le don des saints

    80.Amiens.cathedralefacadeillumine.jpgDans la vie des saints qui, partageant notre nature humaine, se sont pourtant transformés plus parfaitement à l'image du Christ (cf. 2 Co 3, 18), Dieu manifeste plus vivement aux hommes sa présence et son visage. Il nous parle à travers eux et nous offre un signe de son Royaume. On le voit en spécialement chez les saints qui, en raison de dons particuliers du Saint-Esprit, ont brillé non seulement par l'excellence de leur vie, mais encore par celle de leur doctrine. Cela ne doit pas être considéré seulement comme une science théologique, mais aussi comme une « science d'amour », qui vient de l'illumination de l'Esprit Saint par l'expérience des mystères de Dieu.

     

    Martyrologe romain, préambule, n° 18.

     

     

  • L'année du prêtre

    À l'occasion de l'ouverture de l'année du prêtre par Benoît XVI, voici un texte qui peut nous aider à prier et à comprendre la place de chacun dans l'Église :

    « Il n’existe pas de sainteté de second ordre : ou nous luttons constamment pour demeurer en état de grâce et ressembler au Christ, notre Modèle, ou nous désertons cette guerre divine. Le Seigneur nous invite tous à nous sanctifier, chacun dans son propre état. Dans l’Opus Dei, le fait d’être prêtre ou laïc ne change absolument rien à cette passion pour la Ordination.38Pretres.2007.jpgsainteté — en dépit des erreurs et des misères de chacun. Les prêtres ne constituent d’ailleurs qu’une proportion très réduite par rapport à l’ensemble des membres.

    Par conséquent, si l’on regarde les choses avec les yeux de la foi, ce n’est pas de renoncement qu’il s’agit quand on arrive au sacerdoce ; et parvenir au sacerdoce ne suppose pas non plus le couronnement de la vocation à l’Opus Dei. La sainteté ne dépend pas de l’état de chacun — célibataire, marié, veuf, prêtre — mais de sa réponse personnelle à la grâce, qui nous est accordée à tous, pour que nous apprenions à éloigner de nous les œuvres de ténèbres et que nous revêtions les armes de lumière : la sérénité, la paix, le service, empreint de sacrifice et de joie, rendu à l’humanité tout entière (cf. Romains 13, 12). »

     

    Saint Josémaria, Homélie « La fin surnaturelle de l'Église », Aimer l'Église, Paris, Éditions Le Laurier,