UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sainteté - Page 3

  • Le ciel

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux » (saintLeverSoleilMontagne5.jpeg Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • La prière à saint Joseph

    Joseph10.jpgLes saints nous en ont donné un bel exemple par leur vie entièrement remise à Dieu, notre Père. Sainte Thérèse d'Avila, qui avait placé son monastère sous le patronage de saint Joseph, a été guérie d'une souffrance le jour même de sa fête. Elle disait qu'elle ne l'avait jamais prié en vain et le recommandait à tous ceux qui prétendaient ne pas savoir prier : « Je ne comprends pas, écrivait-elle, comment on peut penser à la Reine des anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations, durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner l'oraison choisisse cet admirable saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite » (Vie, 6). D'intercesseur pour la santé du corps, la sainte voyait en saint Joseph un intercesseur pour la santé de l'âme, un maître d'oraison et de prière.

  • Vendredi Saint : plus de Croix !

    Plus de Croix !

    ChristenCroix.38.StAntoineAbbaye.jpgIls avaient dit là-bas, au prétoire : Pas celui-ci ! Délivrez, délivrez Barabbas, nous ne voulons pas de Jésus. Aijourd'hui, même alors que Jésus a passé près de vingt siècles sur la terre et dans notre France en faisant le bien, je les entends, les ennemis du Christ, crier encore : Crucifiez-le ! crucifiez-le ! Non, ce n'est pas lui, c'est Barabbas que nous voulons. Mais à ces clameurs insensées, vosv ingt mille voix ont répondu, et ces vallées, et ces montagnes retentissent encore de vos accalmations : Vive Jésus, notre Roi ! Il faut le crucifier, disaient les juifs. Et ils dressèrent la croix. Et Jésus sur cette croix attire tout à lui. Les siècles sont tombés à genoux, et le monde l'adore. Satan a enfin appris ces choses. Il a compris que la croix est le signe de la victoire. Et aussitôt il a modifié sa tactique. Plus de croix ! Plus de croix ! Nous n'en voulons plus sur nos places publiques, nous n'en voulons plus sur le Panthéon, nous n'en voulons plus dans nos écoles, nous n'en voulons plus au chevet des mourants, ni dans les tribunaux des juges. Plus de croix ! Plus de croix ! Ah ! vous ne voulez plus de croix ! Eh bien ! nous, les enfants de la France, nous voulons la croix ! Nous plantons la croix ! Nous l'avons plantée là-haut sur la montagne, nous l'avons plantée en bas dans la vallée, nous l'avons plantée sur les mâts de nos vaisseaux, au milieu de la mer. Nous l'avons portée à Jérusalem, nous l'avons placée à Rome, près du trône du grand pontife. Et aujourd'hui, nous la plantons encore ici, en face de ces grottes et à l'abri de ces vieux rochers. Et remarquez bien que nous ne la plantons pas sur la poussière mouvante, mais sur un piédestal de granit. Que dis-je ? Nous la plantons plus solidement encore : nous la plantons dans nos cœurs de Français, plus fermes dans la foi, plus fermes dans l'amour que le granit et le diamant. Et tous ensemble nous crions : Vive la Croix ! Et c'est au moment où tout croule que nous élevons cette croix. C'est au moment où le monde est ébranlé que nous, nous construisons. C'est à ce moment qu'à l'ombre de cette croix, nous fondons une France nouvelle, un monde nouveau. Cette croix sera la croix de la France.

     

    Jacqueline Baylé, Le saint de Toulouse s'en est allé... P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 456-457 (Sermon au moment de l'érection du Christ au sommet des Espélugues, le 22 août 1890).

     

  • Comment prier pour bien agir

    BaudoinI.Belges.jpeg

    Comment dois-je m'y prendre ? Esprit Saint, ne me quitte pas d'une semelle, je t'en prie.

    Sois ma force, ma sagesse, mon espérance, mon humour, mon courage, ma dialectique.

    Je me sens si démuni de langage !

    D'un autre côté, je sais que Tu as besoin de ma faiblesse pour manifester Ta gloire.

     

    José-Maria Salaverri, Roi selon le cœur de Dieu Baudoin 1er,

    Paris, Pierre Téqui éditeur, coll. « Témoins de l'Amour grandes vocations », 2007, p. 60.

     

  • 14 octobre : être saint

    Alpesalpinistes.jpgCe qui compte, en revanche, c’est que nous gravions au fer rouge une certitude dans notre âme : l’invitation à la sainteté, que Jésus-Christ adresse à tous les hommes sans exception, exige de chacun de nous qu’il cultive sa vie intérieure et qu’il s’exerce quotidiennement aux vertus chrétiennes. Et ceci non pas d’une façon quelconque, ni au-dessus de la moyenne. Pas même d’une manière excellente. Nous devons nous y efforcer jusqu’à l’héroïsme, au sens le plus fort et le plus décisif du mot.

     

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 3.

     

  • 20 aout: l'Esprit Saint

    Novgorod.Sagessedivineconstruitsamaison.XVI.jpgDe l'Esprit Saint procèdent la connaissance des choses futures, la compréhension des mystères, l'intelligence des vérités cachées, la distribution des dons, la citoyenneté céleste, la conversation avec les anges. De lui procèdent la joie qui ne termine jamais, la persévérance en Dieu, la ressemblance avec Dieu et, ce que l'on peut penser de plus sublime, devenir Dieu.

    Saint Basile, De Spiritu Sancto 9, 23.

     

     

  • 18 aout : la perfection

    La souveraine perfection ne consiste pas évidemment dans les joies intérieures, niAgneaumystique6.jpeg dans les grandes extases, ni dans les visions, ni dans l'esprit de prophétie. Elle consiste à rendre notre volonté tellement conforme à cellle de Dieu que nous embrassions de tout notre cœur ce que nous croyons qu'il veut.

    Sainte Thérèse d'Avila, Les Fondations 5.

     

     

  • 2 aout : les artifices du demon

    DragonApocalypse.Angers.jpgPlus on comprend la sainteté de Dieu, plus on comprend le contraire de ce qui est saint :

    c'est-à-dire les masques trompeurs du démon.

    L'exemple majeur en est Jésus-Christ lui-même :

    à côté de Lui, qui est le Saint par excellence, satan ne pouvait se cacher et sa réalité était continuellement contrainte à se révéler.

    C'est pourquoi on pourrait peut-être dire que lorsque la concience de ce qui est démoniaque se perd, la sainteté disparaît elle aussi.

    Le diable peut se réfugier dans son élément préféré, l'anonymat, lorsque ne resplendit pas, pour le révéler, la lumière de celui qui est uni au Christ.

     

    J. Ratzinger-V. Messori, Entretien sur la foi, Paris, 1985, p. 180.

  • 13 juillet : la saintete selon Claudel

    80.Amiens.Cathedrale.PortailstFirmin.StsPicards.jpgLa sainteté n'est pas d'aller se faire lapider chez les Turcs ou de baiser un lépreux sur la bouche,

    Mais de faire le commandement de Dieu aussitôt,

    Qu'il soit

    De rester à notre place ou de monter plus haut.

     

    Paul Claudel, L'Annonce faite à Marie, prologue.

     

     

  • 7 juillet : la necessite de Marie

    CouronnementMarie.GentiledaFabriano.jpgIl y a des jours dans l'existence où l'on sent qu'on ne peut se contenter des saints patrons et qu'il faut monter plus haut.

    Il y a des jours où les patrons et les saints ne suffisent plus.

    Les grands patrons et les grands saints.

    Les patrons ordinaires et les saints ordinaires.

    Et où il faut monter, monter encore, monter toujours...

    Jusu'à la dernière sainteté, la dernière pureté,

    La dernière beauté, le patronage dernier...

    Et s'adresser directement à Celle qui est au-dessus de tout...

    À celle qui est infiniment belle,

    Parce que aussi elle est infiniment bonne.

    À celle qui intercède.

    La seule qui puisse parler avec l'autorité d'une mère.

    Charles Péguy, Saints de France,Paris, 1941, p. 65-67.