Nous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.
J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

oir besoin d'elle en nous et à travers elle afin de Se procurer cette main pour Lui coopérer, ce pied pour Le porter, pour Le supporter et pour Le transporter, cet esprit pour Le comprendre, et ce cœur pour L'aimer, pour L'aimer Lui-même en Lui-même et en chacun de ces frères qui sont autour de nous autant d'images de Lui-même. Pour Le réaliser, pour être Christ avec Lui dans le temps. Pour venir à bout en Lui avec Lui de la Mission que le Père Lui a confiée.

