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Péché - Page 3

  • 22 fevrier : la Croix et l'homme

    La Croix est le moyen le plus profond pour la divinité de se pencher sur l'homme et sur ce que l'homme - surtout dans les moments difficilesbfad44819b9fc1abcc03940c50d9ddbe.jpg et douloureux - appelle son malheureux destin. La croix est comme un toucher de l'amour éternel sur les blessures les plus douloureuses de l'existence terrestre de l'homme, et l'accomplissement jusqu'au bout du programme messianique (...). La croix du Christ nous fait comprendre que les racines les plus profondes du mal plongent dans le péché et dans la mort ; aussi devient-elle un signe eschatologique.

    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 8.

     

     

  • 21 fevrier : le ciel

    Que me réserves-tu dans le ciel ? Qu'est-ce qui m'attend là-haut ?fe8498b44cf7f443058df7c7c81f2fb0.jpg La vie éternelle, l'incorruptibilité, la royauté avec le Christ, la société des anges. Là, plus de trouble, plus d'ignorance, plus de dangers, plus de tentations ; la vraie, la certaine, l'immuable sécurité ! Et loin de toi, qu'ai-je recherche sur la terre ? des richesses qui fuient, tombent, s'envolent ; qu'ai-je recherché ? l'or, cette terre au reflet jaune, l'argent, cette terre au pâle reflet ; l'honneur, fumée d'un instant ; voilà ce que j'ai recherché loin de toi sur la terre ! Et dire qu'en voyant cela aux mains des pécheurs, mes pieds chancelaient et j'étais sur le point de tomber ! Oh ! que Dieu est bon pour ceux qui ont le cœur droit.

    Saint Augustin, Sermon 19, 5.

     

  • 1er fevrier : les mauvaises pensees

    659ea5c5b6e2e96e93ddaafabfd7635d.jpgFuyez donc, ô homme ! et éteignez ces feux dangereux. Si vous voyiez un homme secouer d'un lieu élevé un vêtement couvert de poussière, et un autre assis au-dessous recevoir tranquillement ces immondices, vous ne plaindriez point ce dernier (...). Or, maintenant vous ne pouvez ignorer que le démon n'excite en vous la soif des richesses, et qu'il est à notre égard la cause d'épouvantables malheurs. Vous le voyez préparer, comme une fange immonde, les pensées les plus honteuses, et vous ne comprenez pas qu'il vous les jette au visage, quand il suffirait de vous éloigner un peu pour les éviter. L'imbécile dont je parlais tout à l'heure n'aurait qu'à changer de place, et il s'épargnerait tout désagrément ; et vous aussi n'accueillez pas ces pensées, et vous éviterez le péché.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur les Actes des apôtres 7, 4.

     

     

  • 19 janvier : mefions-nous de nous-memes

    2a1318221935fc4d5d14a6068ac1d4da.jpgQui de plus intelligent que David ? Et cependant il ne s'est pas rendu compte qu'il avait gravement péché (...). Il a eu besoin de la lumière du prophète, lequel, par ses paroles, lui fit prendre conscience de sa faute. Le Seigneur veut donc que certaines personnes aillent voir le pécheur, pour lui parler de ce qu'il a fait.

    Saint Jean Chrysostome, In Matthaeum homiliae60, 1.

     

     

  • 23 decembre : Jesus et l'Eucharistie

    Il est dans le tabernacle. Que fait-il, ce bon Jésus dans le sacrement8b86898df791be8e1fbe9f5fd1a669af.jpg de son amour ? Il nous aime. On ne le remercie pas assez de ce qu'il a pris un si bon cœur pour les pauvres pécheurs. Il sort de ce cœur une transpiration d'amour et de miséricorde pour noyer les péchés du monde. Il est là comme au ciel. On disait à une sainte si le temps ne lui durait pas à l'église - Ah ! répondit-elle, j'y passerais une éternité. Elle avait raison, disait-il, Notre Seigneur est au ciel ; il est aussi dans son tabernacle. Quel bonheur.

    Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, 2003, p. 78.

     


  • 3 decembre : le jeune

    Le jeûne se pratique pour trois raisons principales. On le pratiquee21dc38a6fb593c8c8c76a90219c11f5.jpg premièrement, pour réprimer les concupiscences de la chair (...). Secondement pour élever l'esprit de l'homme vers les biens du ciel (...). On le pratique en troisième lieu, afin de satisfaire pour les péchés ; ce qui fait dire à Joël : « Convertissez-vous à moi de tout votre cœur, par le jeûne, etc. » et saint Bernard ajoute : « Le jeûne est bon et salutaire, il rachète les supplices éternels et il remet les péchés ; non seulement il obtient le pardon, mais il mérite la grâce ; non seulement il efface nos péchés passés, mais il repousse même ceux que nous pouvions commettre à l'avenir ».

    Saint Thomas d'Aquin, Sur l'Humanité de notre Seigneur Jésus-Christ10.


  • 28 octobre : l'impossible conversion

    a9a90313f0c2e2e553c18edd30e1913e.jpgJ'errais en aveugle dans les ténèbres de la nuit..., je flottais à la dérive, ignorant de ma vie, étranger à la vertu et à la lumière. Étant donné mes mœurs d'alors, je croyais difficile et malaisé ce que me promettait, pour mon salut, la bonté divine. Comment un homme pouvait-il renaître pour une vie nouvelle par le baptême de l'eau salutaire, être régénéré, dépouiller ce qu'il avait été, et, sans changer de corps, changer d'âme et d'esprit ? Comment, disais-je, une telle conversion est-elle possible : voilà ce que je me demandais souvent. Car moi-même aussi j'étais pris et retenu par les mille erreurs de ma vie passée ; je ne croyais pas pouvoir m'en débarrasser, tant j'étais esclave des vices attachés à moi, tant je désespérais du mieux, tant j'avais de complaisance pour mes maux, devenus mes compagnons familiers.

    Saint Cyprien, Epître à Donat, 2.

     

  • 25 octobre : la confession

    5f9c7b3b35ad7f7cfe27ecd623f21577.jpgPurifiez vos cœurs dans le sacrement de la réconciliation. Ils mentent ceux qui accusent l'Église de faire preuve d'une mentalité « répressive » lorsqu'elle invite à la pénitence. La confession sacramentelle ne constitue pas une répression, mais une libération ; elle n'entretient pas me sens de la faute, mais elle efface la faute, elle dissout le mal commis et elle donne la grâce du pardon. Les causes du mal ne doivent pas être cherchées hors de l'homme, mais avant tout dans son cœur ; et le remède part encore de son cœur. Alors les chrétiens, par la sincérité de leur volonté de conversion, doivent se rebeller contre l'aplatissement de l'homme et proclamer par leur vie la joie de la vraie libération du péché grâce au pardon du Christ.

    Jean-Paul II, Aux étudiants de Rome, 5 avril 1979.

     

  • 11 octobre : le chretien n'est pas seul

    74ffe7d123a8546ac0958c46cccfb0fe.jpgLa Révélation enseigne que, dans son chemin de conversion, le chrétien ne se trouve pas seul. (...) La sainteté de l'un apporte aux autres un bénéfice bien supérieur au dommage que le péché de l'un a pu causer aux autres? Des personnes laissent derrière elles comme un surplus d'amour, de souffrances supportées de pureté et de vérité qui se déverse sur les autres et les soutient. (...) La grandeur de l'amour surabondant du Christ ne nous laisse pas dans la condition de destinataires passifs mais nous implique dans son action salvifique et en particulier dans sa Passion : « Je complète ce qui manque aux souffrances du Christ dans ma chair pour son corps, l'Église » (Col 1, 24). Profonde réalité admirablement exprimée dans l'Apocalypse (19, 8) : «l'Église est vêtue des bonnes actions des saints.

    Jean-Paul II, const. ap. Indulgentiarum doctrina, 29 nov. 1998.