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lumière

  • Le mystère de Noël

    Le vrai mystère de Noël est la splendeur intérieure qui vient de cet Enfant. Laissons cette splendeur intérieure se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu ; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde ! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps ! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres! En cette nuit, dans laquelle nous regardons vers Bethléem, nous voulons aussi prier de façon spéciale pour le lieu de la naissance de notre Rédempteur et pour les hommes qui y vivent et qui y souffrent. Nous voulons prier pour la paix en Terre Sainte : Regarde, Seigneur, cette région de la terre qui, étant ta patrie, t’est si chère ! Fais que ta lumière y brille ! Fais que la paix y advienne !

     

    BENOÎT XVI, Homélie, 24 décembre 2005.

  • Un Noël chrétien

    En nous préparant à célébrer avec joie la naissance du Sauveur dans nos familles et dans nos communautés ecclésiales, alors qu'une certaine culture moderne et consumériste tend à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, que chacun s'engage à saisir la valeur des traditions de Noël, qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture, pour les transmettre aux nouvelles générations. En particulier, en voyant les rues et les places des villes décorées par des illuminations resplendissantes, rappelons-nous que ces lumières évoquent une autre lumière, invisible aux yeux, mais non au cœur. Alors que nous les admirons, alors que nous allumons les bougies dans les églises ou l'illumination de la crèche et de l'arbre de Noël dans les maisons, que notre âme s'ouvre à la véritable lumière spirituelle apportée à tous les hommes de bonne volonté. Le Dieu avec nous, né à Bethléem de la Vierge Marie, est l'Étoile de notre vie !

     

    BENOÎT XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.

  • La lumière de Noël

    C'est le mystère de Noël, que de nombreux symboles nous aident à mieux comprendre. Parmi ces symboles se trouve celui de la lumière, qui est l'un des plus riches de signification spirituelle, et sur lequel je voudrais m'arrêter brièvement. La fête de Noël coïncide, dans notre hémisphère, avec les jours de l'année où le soleil termine sa parabole descendante et s'apprête à allonger graduellement le temps de la lumière diurne, selon la succession récurrente des saisons. Cela nous aide à mieux comprendre le thème de la lumière qui dissipe les ténèbres. Il s'agit d'un symbole évocateur d'une réalité qui touche l'homme en profondeur : je me réfère à la lumière du bien qui vainc le mal, de l'amour qui dépasse la haine, de la vie qui l'emporte sur la mort. C'est à cette lumière intérieure, à la lumière divine que fait penser Noël, qui revient nous proposer l'annonce de la victoire définitive de l'amour de Dieu sur le péché et la mort. Pour cette raison, on trouve de nombreux rappels significatifs à la lumière dans la Neuvaine de Noël que nous effectuons. L'antienne chantée au début de notre rencontre nous le rappelle également. Le Sauveur attendu par les nations est salué comme "Soleil levant", l'étoile qui indique la voie et guide les hommes, voyageurs parmi l'obscurité et les dangers du monde, vers le salut promis par Dieu et réalisé en Jésus Christ

     

    Benoît XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.

  • Dieu soutient

    Celui qui tient au Seigneur, celui-là, le Seigneur ne le lâche pas. Celui qui, de nouveau, lutte avec lui paisiblement et patiemment, humblement et fidèlement, celui-là, le Seigneur le conduira et ne lui refusera pas sa lumière.


    J. Ratzinger/Benoît XVI, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Eglise, Parole et Silence, 2003, p. 137.

     

  • Marie et Pétrarque


    59.Lille.NDTreille.jpgVierge belle, tu es vêtue de soleil et couronnée d'étoiles ; tu as plu tellement au Souverain Soleil qu'il cacha sa lumière en toi ; Amour me pousse à parler de toi, mais je ne sais pas comment commencer sans ton aide et sans l'aide de celui qui, dans son amour, s'est reposé en toi... Tu possèdes, réunis en toi, trois noms doux et chers : mère, fille et épouse, ô Vierge glorieuse.


    Pétrarque (1304-1374).

     

  • La prière de Marie

    06.Luceram.ChapelleStGrat.DouceViergePrincesseetEnfant.jpgS'abaissant vers le genre humain avec une indicible charité et tournant vers nous ces yeux si miséricordieux qui sont la lumière du ciel, elle fait monter une prière universelle pour le clergé et pour le peuple, hommes et femmes, vivants et morts. Du ciel, la toute glorieuse nous vient en aide ici-bas, et par sa prière toute-puissante, elle chasse tous les maux et donne tous les biens ; pour tous ceux qui la prient du fond du cœur, elle se fait leur protection pour la vie présente et pour la vie future.


    Amédée de Lausanne, Homélies mariales 7.

     

  • 31 mai : la Visitation

    Maison heureuse d'avoir alors Jésus et sa Mère, et Jésus en sa mère ; d'avoir seule les Visitation.PdiCosimo.jpgdeux lumières de la terre et du ciel, les deux plus grands sujets de bénédiction et de véneration, que le ciel et la terre contiendront jamais.

    Aussi s'écrie Élisabeth : Tu es bénie entre les femmes et béni le fruit de ton sein (Luc 1, 42).

    Ce n'est que bénédiction en la bouche d'Élisabeth ; et aussi ce n'est que grâce et bénédiction au cœur, à l'enfant et à la maison d'Élisabeth.

    Si nous prenons garde au texte de l'Écriture, c'est de l'enfant que vient la lumière à Élisabeth, et ce n'est pas d'Élisabeth qu'elle arrive à son enfant ; comme c'est du Fils de Dieu que la bénédiction vient à la Vierge, et non pas de la Vierge au Fils de Dieu.

     

    Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 226.

  • La maitrise du regard

    autel1.jpgDe l’introduction à la prière sacerdotale de Jésus (cf. Jn 17, 1), le Canon prend ensuite les paroles suivantes : « Les yeux levés au ciel, vers toi, Dieu, son Père tout-puissant… » Le Seigneur nous enseigne à lever les yeux et surtout le cœur. À élever le regard, le détachant des choses du monde, à nous orienter vers Dieu dans la prièr,e et ainsi à nous relever. Dans une hymne de la prière des heures nous demandons au Seigneur de garder nos yeux afin qu’ils n’accueillent pas et ne laissent pas entrer en nous les vanitates – les vanités, les futilités, ce qui est seulement apparence. Nous prions pour qu’à travers nos yeux n’entre pas en nous le mal, falsifiant et salissant ainsi notre être. Mais nous voulons surtout prier pour avoir des yeux qui voient tout ce qui est vrai, lumineux et bon ; afin que nous devenions capables de voir la présence de Dieu dans le monde. Nous prions afin que nous regardions le monde avec des yeux d’amour, avec les yeux de Jésus, reconnaissant ainsi les frères et les sœurs, qui ont besoin de nous, qui attendent notre parole et notre action.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • Le trésor du silence

    Tout homme qui se plaît dans l'abondance des paroles, même s'il dit des choses admirables, est vide au-dedans.

    Si vous aimez la vérité, soyez un amant du silence.

    Alpes2.jpgLe silence comme la lumière du soleil vous illuminera en Dieu et vous délivrera des fantômes de l'ignorance.

    Le silence vous unira à Dieu lui-même. (...)

    Aimez le silence plus que tout ; il vous apporte un fruit que la langue ne peut décrire.

    Au début, il faut nous forcer pour être silencieux.

    Mais alors quelques chose naît qui nous porte au silence.

    Veuille Dieu nous donner l'expérience de ce « quelque chose » qui est né du silence.

    Si seulement vous pratiquez cela, une lumière indicible se lèvera sur vous en conséquence.

     

    Isaac de Ninive, cité par Thomas Merton, Les voies de la vraie prière, Paris, Cerf, 1969, p. 29.

  • Jésus et Pâques

    Jésus et Pâques

     

    Resurrection5.jpgAvant Pâques, il se qualifie de Fils de l'homme ; après la Pâque, il devient évident que le Fils de l'homme est aussi le Fils de Dieu. Par conséquent, le titre préféré par Paul pour qualifier Jésus est Kyrios, « Seigneur » (cf. Philippiens 2, 9-11), qui indique la divinité de Jésus. Avec ce titre, le Seigneur Jésus apparaît dans toute la lumière de la résurrection. Sur le Mont des Oliviers, au moment de l'extrême angoisse de Jésus (cf. Marc 14, 36), les disciples avant de s'endormir avaient entendu comment il parlait avec le Père et l'appelait Abbà-Père. C'est un terme très familier, équivalent à notre papa, utilisé uniquement par les enfants en communion avec leur père. Jusqu'à ce moment-là il était impensable qu'un juif utilise une parole semblable pour s'a-dresser à Dieu ; mais Jésus, étant vrai Fils, en ce moment d'intimité, parle ainsi et dit : Abbà, Père. Dans les Lettres de saint Paul aux Romains et aux Galates, de manière surprenante ce terme Abbà, qui exprime le caractère exclusif de la filiation de Jésus, apparaît dans la bouche des baptisés (cf. Romains 8, 15 ; Galates 4, 6), parce qu'ils ont reçu l'« esprit du Fils » et à présent ils portent en eux-mêmes cet Esprit et ils peuvent parler comme Jésus et avec Jésus en vrais fils de leur Père, ils peuvent dire Abbà parce qu'ils sont devenus fils dans le Fils.

     

    Benoît XVI, Homélie, 8 octobre 2008.