UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

foi - Page 3

  • Science et foi

    La science sacrée qui, au service de la foi, pénètre dans les profonds mystères de la divinité et du dessein providentiel de salut, et la science profane, qui lutte infatigablement pour avoir une connaissance plus vaste des choses créées, ne sont pas des ennemies, mais des sœurs. La plus haute noblesse de l’une, qu’elle tient de sa fin propre, qui est d’ordre surnaturel, ne diminue pas la grandeur, l’importance, la nécessité, les mérites de l’autre, laquelle étudie et découvre l’œuvre du Créateur dans l’univers.

     

    Pie XII, Allocution au Congrès des sciences mathématiques, 12 novembre 1941.

  • 23 mars : temoins de la Resurrection

    Afin que votre témoignage soit crédible, vos vies doivent rayonner dea4b9c74a243d64b264a58f2d8312f7a7.jpg joie et de courage, même face à l'adversité. Cela n'est possible que si notre vie intérieure est caractérisée par une communion étroite avec le Christ, qui est alimentée par la prière personnelle et la pratique de la charité pastorale. Plus vous grandirez selon le modèle du Christ et plus vous serez transformés à son image. Vous deviendrez un signe d'espérance et une proclamation vivante de la Résurrection.

    Jean-Paul II, Discours à Jakarta, 10 octobre 1989.

     

     

  • 23 fevrier : deux fins pour l'homme

    L'ineffable Providence de Dieu proposa à l'homme deux fins : la6003c4be934b131611e703d7926577c5.jpg béatitude de cette vie qui consiste dans l'exercice de sa vertu propre et qui est représentée par le paradis terrestre ; et la béatitude éternelle qui consiste à jour de la vue de Dieu, ce à quoi la vertu humaine ne peut s'élever si elle n'est pas aidée par la lumière divine, et qui est représentée par le paradis céleste. À ces deux béatitudes, comme à des fins diverses, il faut arriver par de moyens différents. Car à la première nous arrivons par les enseignements philosophiques, pourvu que nous les suivions en agissant suivant les vertus morales et intellectuelles. À la seconde par les enseignements spirituels qui dépassent la raison humaine, pourvu que nous les suivions en agissant suivant les vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité.

    Dante, Monarchia3, 16.

     

     

  • 12 fevrier : il fait prier

    « Il faut prier. Tout le reste est vain et stupide », nous a dit à tous Léon Bloy. « Il faut prier pour endurer l'horreur de ce monde, il faut prier pour être purs, il faut prier pour obtenir la force d'attendre. Il n'y a ni désespoir, ni tristesse amè53b4e4108fb46e59d9f27411cd10580a.jpgre pour l'homme qui prie beaucoup. C'est moi qui vous le dis. Si vous saviez combien j'en ai le droit... La Foi, l'Espérance, la Charité et la Douleur qui est leur substrat sont des diamants, et les diamants sont rares... Ils coûtent fort cher... Ceux-là coûtent la Prière, qui est, elle-même, un inestimable joyau qu'il est nécessaire de conquérir... »

    Raïssa Maritain, Les grandes amitiés.



  • 10 fevrier : attention aux defauts !

    f6ded2e219998ed3691804529caf2987.jpg    Tout homme est ton prochain et il n'a pas de pire ennemi que ses défauts. Tu aimes donc vraiment ton ami si tu as de la haine pour ce qui nuit à son âme, et c'est la foi qui te fera agir ainsi, car le juste vit de la foi.

    Saint Augustin, Sermon 49, 5.



  • 11 janvier : le chemin vers Dieu

    2223d9fd9fc08f71b74e479901f94ffd.jpgJe ne connais pas encore le chemin qui mène jusqu'à toi. Montre-le moi, fais-le moi voir, donne-moi la force pour le voyage. Si avec la foi ceux qui te cherchent arrivent jusqu'à toi, ne me refuse pas la foi ; si c'est avec la vertu, accorde-moi la vertu ; si c'est avec la science, accorde-moi la science. Augmente en moi la foi, accrois en moi l'espérance, élargis ma charité. Comme ta bonté est admirable et singulière !

    Saint Augustin, Soliloques1, 1.

     

  • 22 octobre : l'interet pour le Christ

    2f5e2b2935bcc59326f8dff199e24c12.jpgLorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire »). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 13 octobre : l'apport de la foi

    9d9666c5f4757c3084ae41f34f41d567.jpgUn petit enfant, un ouvrier accablé de travail, s'ils croient, sont supérieurs aux plus grands ascètes. « Nous ne sommes pas de grandes personnalités religieuses », a dit admirablement Guardini, « nous sommes des serviteurs de la parole ». Le Christ avait déjà dit que saint Jean-Baptiste pouvait être « le plus grand parmi les enfants des hommes, mais que le plus petit des fils du royaume est plus grand que lui ». Il est possible qu'il y ait dans le monde de grandes personnalités religieuses en dehors du christianisme, il est même très possible que les plus grandes personnalités religieuses se trouvent en dehors du christianisme, ceci n'a aucune importance ; ce qui importe, c'est d'obéir à la parole de Jésus-Christ.

    Jean Daniélou, Essai sur le mystère de l'histoire, Paris, 1953, p. 111.

     

  • 7 octobre : l'adoration

    e9c20e488430cc19d9715b9a7231f3e1.jpgIl existe un lien intrinsèque entre la célébration et l'adoration. En effet, la messe est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église : « Personne ne mange cette chair, écrit saint Augustin, s'il ne l'a pas d'abord adorée » (Enarr. in Ps 98, 9). L'adoration en dehors de la messe prolonge et intensifie ce qui s'est produit lors de la célébration liturgique et permet un accueil véritable et profond du Christ.

    Benoît XVI, Angélus, 10 juin 2007.




  • 25 septembre : la foi des chretiens

    fb9ed91122a40245e8d5a6d847781018.jpgLes chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous.

    J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, 2005, p. 55.