Dites-vous bien que, au service de Dieu, il n’y a pas de travail de deuxième catégorie : tous sont très importants. La classe du travail dépend des conditions personnelles de celui qui l’exerce, du sérieux avec lequel il l’accomplit, de l’amour de Dieu qu’il y met. Noble est le travail du paysan qui se sanctifie en cultivant la terre, noble celui du professeur d’université, qui unit la culture et la foi, noble celui de l’artisan qui travaille dans son propre foyer, noble celui du banquier, qui fait fructifier les moyens financiers au bénéfice de la collectivité, noble celui de l’homme politique, qui voit dans son activité un service pour le bien commun, noble celui de l’ouvrier, qui offre au Seigneur l’effort de ses mains.
Saint Josémaria, Lettre, 15 octobre 1948, n° 5, cité par A. Vazquez de Prada, Le fondateur de l’Opus Dei, vol. III, p. 94-95.