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  • 25 septembre : la foi des chretiens

    fb9ed91122a40245e8d5a6d847781018.jpgLes chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous.

    J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, 2005, p. 55.


  • 19 septembre : les reponses de la foi

    b7c84d606e37e96d44fbb5bb3dbbab94.jpgL'homme contemporain connaît beaucoup de choses sur les structures et les mécanismes qui conditionnent les processus de sa vie et de son activité. Il a poussé son regard investigateur jusqu'aux secrets les plus cachés du micro et du macrocosme. Et toutefois il ignore souvent les réponses aux interrogations suprêmes qui concernent le sens ultime des choses et de son existe,ce même. Il demeure pour lui-même et pour les autres une incompréhensible énigme. La foi seule possède la réponse pleinement satisfaisante, capable d'apaiser l'obesssion de l'intelligence et de réconforter ce besoin de certitude qui tourmente l'esprit de toute personne qui réfléchit sur sa propre destinée.

    Jean-Paul II, Homélie pour les séminaristes de la Toscane, 26 janvier 1982.

     

     

  • 27 aout : le chretien

    8768b730d133c298e4e43be007ee13f4.jpegJ'ai vu à Tivoli, dit Pline, un arbre enté de toutes les façons qu'on peut enter, qui portait toutes sortes de fruits : car en une branche on trouvait des cerises, en une autre des noix, dans les autres des raisins, des figues, des grenades, des pommes, et généralement toutes espèces de fruits. Cela, Théotime, était admirable ; mais il l'est bien plus encore de voir en l'homme chrétien la divine dilection sur laquelle toutes les vertus sont entées : de manière que, comme l'on pouvait dire de cet arbre qu'il était cerisier, pommier, noyer, grenadier ; aussi l'on peut dire de la charité, qu'elle est patiente, douce, vaillante, juste, ou plutôt qu'elle est la patience, la douceur et la justice même.

    Saint François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, Livre XI, chap. V.

     

  • 18 aout : l'Église est indefectible

    c4fa998961a7c21890470745df301bb9.jpgIl est plus facile d'éteindre le soleil que de détruire l'Église.

    Saint Jean Chrysostome.

  • 17 aout : croire au Christ

    d70d8df5cd79485bd56c9d53e49f2bb6.gifIl y a une grande différence entre croire que c'est le Christ lui-même et croire dans le Christ, car les démons croyaient bien que c'était le Christ, mais ils ne croyaient pas au Christ. Celui-là croit au Christ, qui espère aussi dans le Christ et qui aime le Christ, car si on a la foi sans l'espérance et sans la charité, on croit que le Christ existe, mais on ne croit pas au Christ. Celui donc qui croit au Christ, par sa foi au Christ, attire en lui le Christ, s'unit pour ainsi dire à lui et devient membre de son corps, ce qui ne peut se faire sans que l'espérance et la charité ne viennent se joindre à la foi.

    Saint Augustin, Sermon 94, 2.

  • 20 juillet : temoigner du Christ

    La tâche de l'Église, la tâche de chaque croyant est clairement indiquée2f46be40dcd493d0b1a69cb74a1807cc.jpg dans l'Évangile : témoigner que le monde est racheté dans le Christ, mort et ressuscité ; proclamer le Royaume de Dieu ; se mettre humblement au service du bien de chacun et de la communauté, en annonçant à tous le sens véritablede leur vie et en partageant dans toute la mesure du possible les difficultés de ceux qui sont dans le besoin. L'Église ne s'affirme pas comme un centre de pouvoirau-dessus ou à côté de la société, mais comme un centre de service auquel chacun sans exception peut faire appel.

    Jean-Paul II, Homélie, Budapest, 20 août 1991.


  • 7 juillet : L'interet pour le Christ

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    Lorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : "Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire"). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

     

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 6 juillet : la foi entiere

    25b7b18b46c61fe282ab3f03bddd1248.jpgLe plus court moyen pour empêcher les hérésies est d'instruire de toutes les vérités, et le plus sûr moyen de les réfuter est de les déclarer toutes.

    Pascal, Pensées, éd. Lafuma, n° 407.

     

  • 25 juin : la beaute de la nature

    Je crois que le mystère du beau dans la nature et dans les arts45596f5faa97491d33cad4cf0b2d7257.jpg(seulement dans l'art de tout premier ordre, parfait ou presque) est un reflet sensible du mystère de la foi.

    Simone Weil, Lettre à un religieux, Paris, 1951, p. 63.