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espérance

  • Les dispositions pour communier

    Etiennette, qui était pieuse, se rendit directement à l'église, où M. Vianney commençait sa messe, et, au moment de la communion, elle s'agenouilla à la sainte table. Le célébrant communia les personnes présentes, mais arrivé devant la jeune voyageuse, il prit l'hostie, la souleva au-dessus du ciboire, commença de réciter la formule : Corpus Domini nostri... puis, sans l'achever, demeura immobile.

    On ne saurait décrire l'angoisse intérieure de cette enfant, à qui l'homme de Dieu voulait donner pour toute la vie une leçon. Ne sachant que penser, elle se mit à réciter mentalement les actes de foi, d'espérance et de charité. Quand elle eut fini, le Curé d'Ars déposa l'hostie sur ses lèvres et passa. « Mon enfant, lui dit-il lorsqu'il la revit, quand on n'a pas fait sa prière du matin et qu'on a été dissipé tout le long de la route, on n'est pas trop disposé à faire la sainte communion ! »

    Fr. Trochu, Le Curé d'Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 372.

     

  • Satan vise la foi

    S'il (satan) fait mouche, il est sûr d'avoir les trois. Il vise la foi, et celle-là blessée, il est sûr d'avoir les deux autres ; car les blessures de la foi sont mortelles.

    S'il blesse de sa flèche infernale l'espérance ou la charité, il se vante moins de sa chasse, car ces blessures guérissent rapidement.

    Mais s'il blesse la foi, quelle blessure mortelle ! Comme il se réjouit alors ! Ces vertus forment à elles trois un seul arbre. La racine et le tronc constituent la foi ; les branches, l'espérance ; les fruits, la charité.

    Si l'on coupe les branches, l'arbre se retrouve sans branches et sans fruits. Mais il ne meurt pas, et à partir des racines et du tronc, viennent rapidement d'autres branches qui vont donner du fruit.

    Mais si l'on retire le tronc ou les racines, l'arbre perd les branches et les fruits, l'arbre disparaît, car, sans tronc ni racines, les branches et les fruits meurent.


    F.-J. del Valle, Dix jours pour le Saint-Esprit, Paris, Le Laurier, 1998, p. 92-93.

     

  • Rester uni à l'Eglise

     

    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa  force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.


    Saint Jean Chrysostome.

     

  • Ne pas se séparer de l'Église

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    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.

     

    Saint Jean Chrysostome.

     

  • Annoncer la vérité

    75.05.Valette.JPGAnnoncer la vérité

    Le dialogue ne peut être fondé sur l'indifférentisme religieux, et nous avons le devoir, nous chrétiens, de le développer en offrant le témoignage plénier de l'espérance qui est en nous (cf. 1 P 3, 15). Nous ne devons pas craindre que puisse être lésée l'identité de l'autre par ce qui est en fait l'annonce joyeuse d'un don offert à tous et qui doit être proposé à tous dans le plus grand respect de la liberté de chacun : le don de la révélation du Dieu-Amour qui « a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Tout cela, comme la Déclaration Dominus Iesus l'a aussi souligné récemment, ne peut faire l'objet d'une sorte de négociation dialogique, comme s'il s'agissait pour nous d'une simple opinion, alors que c'est pour nous une grâce qui nous remplit de joie, c'est une nouvelle que nous avons le devoir d'annoncer.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 56.

     

  • La tristesse

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    La tristesse qui cause un repentir salutaire est le propre d'un homme obéissant, affable, humble, doux, agréable et patient, en ce qu'elle découle de l'amour de Dieu. Il supporte sans se lasser la douleur physique et la contrition de l'esprit, grâce au vif désir de perfection qui l'anime. Il est également joyeux et en un certain sens il se sent comme fortifié par l'espérance de son profit. (...) La tristesse diabolique est diamétralement opposée. Elle est rude, impatiente, dure, pleine d'amertume et de dégoût, et se caractérise aussi par une sorte de désespoir douloureux.


    Cassien, Institutions 9, 11.


  • La joie de Dieu

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    « Ne vous affligez pas, car la joie de Dieu est votre forteresse » (Néhémie 8, 10).

    La joie est un puissant allié pour remporter la victoire dans la lutte (cf. 1 Macchabée 3, 2ss), un remède souverain pour noyer le mal dans le bien, car elle est très unie à la joie.

    « Le service authentique du chrétien s'apprécie selon la présence agissante de la grâce en lui et par lui.

    La paix dans le cœur du chrétien, par conséquent, est inséparablement unie à la paix (...).

    Quand la joie d'un cœur chrétien se déverse dans les autres hommes, elle y engendre l'espérance, l'optimisme, des élans de générosité dans la fatigue quotidienne, et se communique à toute la société.

    Mes enfants, ce n'est que si vous avez en vous cette grâce divine qui est joie et paix que vous pourrez construire quelque chose qui en vaille la peine pour les hommes.

     

    Jean-Paul II, Discours, 10 avril 1979.

     

     

  • 19 juin : regarder le Christ

    133579137.JPGQuand quelque désagrément ou peine vous atteindra, souvenez-vous du Christ crucifié et taisez-vous.

    Vivez en foi et en espérance, bien que ce soit dans le noir ; dans ces ténèbres Dieu protège l'âme.

     

    Saint Jean de la Croix, Lettren° 20.



  • 31 mai : l'aventure de la saintete

    774957256.JPGLa sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure. Qui l'a compris est entré au cœur de la Foi Catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine.

    Georges Bernanos, Jehanne relapse et sainte.



  • 23 fevrier : deux fins pour l'homme

    L'ineffable Providence de Dieu proposa à l'homme deux fins : la6003c4be934b131611e703d7926577c5.jpg béatitude de cette vie qui consiste dans l'exercice de sa vertu propre et qui est représentée par le paradis terrestre ; et la béatitude éternelle qui consiste à jour de la vue de Dieu, ce à quoi la vertu humaine ne peut s'élever si elle n'est pas aidée par la lumière divine, et qui est représentée par le paradis céleste. À ces deux béatitudes, comme à des fins diverses, il faut arriver par de moyens différents. Car à la première nous arrivons par les enseignements philosophiques, pourvu que nous les suivions en agissant suivant les vertus morales et intellectuelles. À la seconde par les enseignements spirituels qui dépassent la raison humaine, pourvu que nous les suivions en agissant suivant les vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité.

    Dante, Monarchia3, 16.