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  • 31 octobre : la fraternite

    34de86ac1acb9d6ea1c58a6a8a21240b.jpgQuand vous voyez l'un de vos frères tomber dans de telles transgressions, vous estimez que la catastrophe vous est étrangère, non personnelle, et, contre ceux qui vous blâment, vous pensez vous justifier en disant : « Que m'importe-t-il, en effet ? Qu'y a-t-il de commun entre lui et moi ? », et en proférant des paroles de la pire misanthropie et de la même nature, ou plutôt - s'il faut parler de participation de la même nature - ayant une seule tête, le Christ tu oses dire qu'il n'y a rien entre toi et tes membres ? Comment alors confesses-tu que le Christ est la tête de l'Église , Car la tête, par nature, oint tous les membres et les attire et les lie à elle-même rigoureusement. Si tu n'as rien de commun avec ton membre, rien de commun avec ton frère, tu n'as pas pour tête le Christ.

    Saint Jean Chrysostome, Discours contre les Juifs, 1.

  • 30 octobre : le coeur

    aaf7ba9dbc47c5184ea69f1c9c93f910.jpgQue mon cœur dans les ardeurs qui le brûlent, trouve son rafraîchissement à l'ombre de vos ailes : oui, ce petit cœur, cette vaste et orageuse mer, trouve son port et son repos auprès de vous.

    Saint Augustin, Le Manuel, chap. 4.

  • 29 octobre : le visage

    ebc8d3c5be4b139ef0996c3e98870bb9.gifLe visage est le miroir de l'âme, et les yeux, sans rien dire, révèlent les secrets du cœur.

    Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Fluria.

     

  • 28 octobre : l'impossible conversion

    a9a90313f0c2e2e553c18edd30e1913e.jpgJ'errais en aveugle dans les ténèbres de la nuit..., je flottais à la dérive, ignorant de ma vie, étranger à la vertu et à la lumière. Étant donné mes mœurs d'alors, je croyais difficile et malaisé ce que me promettait, pour mon salut, la bonté divine. Comment un homme pouvait-il renaître pour une vie nouvelle par le baptême de l'eau salutaire, être régénéré, dépouiller ce qu'il avait été, et, sans changer de corps, changer d'âme et d'esprit ? Comment, disais-je, une telle conversion est-elle possible : voilà ce que je me demandais souvent. Car moi-même aussi j'étais pris et retenu par les mille erreurs de ma vie passée ; je ne croyais pas pouvoir m'en débarrasser, tant j'étais esclave des vices attachés à moi, tant je désespérais du mieux, tant j'avais de complaisance pour mes maux, devenus mes compagnons familiers.

    Saint Cyprien, Epître à Donat, 2.

     

  • 27 octobre : les bonnes larmes

    a361823cd5c14379be5863fe648bd735.jpegC'est les bonnes larmes, les profitables, celles qui, à mesure qu'elles coulent, vous lavent un peu plus le cœur.

    C.-F. Ramuz, La Guérison des Maladies, Paris, 1924, p. 251.

     

  • 27 octobre : les bonnes larmes

    C'est les bonnes larmes, les profitables, celles qui, à mesure qu'elles coulent, vous lavent un peu plus le cœur.

    C.-F. Ramuz, La Guérison des Maladies, Paris, 1924, p. 251.


  • 26 octobre : Louis Massignon

    dce300e92b492095fdfd6bd2e1673632.jpgChose curieuse, le motif de sa conversion (de Louis Massignon) a été l'étude de la vie d'un musulman, qui, vers l'an mille, fut brûlé pour être allé à la foi catholique. De ses cendres aux plis d'un vieux manuscrit est sorti cette jeune rose. Je reçois de lui des lettres de saint qui me font tant de joie. Vous ne savez ce que c'est que d'aimer le Christ et de le voir constamment, dans chaque livre, dans chaque journal que l'on reçoit, insulté, raillé, ou hypocritement loué. Comme on aime ces quelques âmes fraternelles qui aiment encore cet abandonné (le Christ).

    Lettre de Paul Claudel à Jacques Rivière, citée dans Louis Chaigne, Vie et œuvres d'écrivains, Paris, p. 56-57.

     

  • 25 octobre : la confession

    5f9c7b3b35ad7f7cfe27ecd623f21577.jpgPurifiez vos cœurs dans le sacrement de la réconciliation. Ils mentent ceux qui accusent l'Église de faire preuve d'une mentalité « répressive » lorsqu'elle invite à la pénitence. La confession sacramentelle ne constitue pas une répression, mais une libération ; elle n'entretient pas me sens de la faute, mais elle efface la faute, elle dissout le mal commis et elle donne la grâce du pardon. Les causes du mal ne doivent pas être cherchées hors de l'homme, mais avant tout dans son cœur ; et le remède part encore de son cœur. Alors les chrétiens, par la sincérité de leur volonté de conversion, doivent se rebeller contre l'aplatissement de l'homme et proclamer par leur vie la joie de la vraie libération du péché grâce au pardon du Christ.

    Jean-Paul II, Aux étudiants de Rome, 5 avril 1979.

     

  • 24 octobre : l'amour de Dieu

    69ee785a1cae954fad05c227220f329c.jpgL'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.

    Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.

     

  • 23 octobre : droits et devoirs de la conscience

    006e429e6af55df29b0c046bea97dc48.jpgLa conscience a des droits parce qu'elle a des devoirs. Mais à notre époque, dans une grande partie du public, les droits de la conscience et la liberté de conscience signifient précisément se passer de conscience, ne tenir aucun compte d'un Législateur et d'un Juge, ne pas vouloir se soumettre à des obligations qu'on ne voit pas.

    Newman, Certain Difficulties felt by Anglicans in Catholic Teaching, vol. II, "Lettre au Duc de Norfolk", 27 décembre 1874, Westminster, Md., 1969.