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Dominique Le Tourneau - Page 117

  • 27 aout : le chretien

    8768b730d133c298e4e43be007ee13f4.jpegJ'ai vu à Tivoli, dit Pline, un arbre enté de toutes les façons qu'on peut enter, qui portait toutes sortes de fruits : car en une branche on trouvait des cerises, en une autre des noix, dans les autres des raisins, des figues, des grenades, des pommes, et généralement toutes espèces de fruits. Cela, Théotime, était admirable ; mais il l'est bien plus encore de voir en l'homme chrétien la divine dilection sur laquelle toutes les vertus sont entées : de manière que, comme l'on pouvait dire de cet arbre qu'il était cerisier, pommier, noyer, grenadier ; aussi l'on peut dire de la charité, qu'elle est patiente, douce, vaillante, juste, ou plutôt qu'elle est la patience, la douceur et la justice même.

    Saint François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, Livre XI, chap. V.

     

  • 26 aout : l'Eglise persecutee

    cc2572d69e1c29bb66296bc5b83e3e51.jpg

    Au cours d'une audience publique, Pie IX demanda à un séminariste : « Combien y a-t-il de notes de l'Église ? » Le séminariste de répondre : « Quatre : l'Église est une, sainte, catholique et apostolique. » « Il y en a cinq, dit le pape, laquelle manque ? » Le séminariste ne sut répondre. Alors Pie IX précisa : « L'Église persécutée. Tu ne te rappelles pas ? S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi... »


  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.



  • 24 aout : la communion des saints

    dca910cf851fd11f3fd8103706dc2387.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » ( 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

  • 23 aout : le courage du repentir

    d02500389f190f75397bf1fcca1ba0eb.jpgAyez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).

    Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.

     

  • 22 aout : la conscience morale

    45a63f99f30d259422bfb26fbc5319ca.jpgLa conscience morale n'est pas un juge autonome de nos actions. Les critères de ses jugements, elle les puise dans cette « loi éternelle, objective et universelle », dans cette « vérité immuable » dont parle le texte conciliaire (Dignitatis humanae, n° 3) : cette loi, cette vérité que l'intelligence de l'homme peut découvrir dans l'ordre de l'être. C'est pour cette raison que le concile dit que l'homme est, dans sa conscience, « seul avec Dieu ». Notez-le : le texte ne se limite pas à affirmer : « est seul », mais ajoute « avec Dieu ». La conscience morale ne renferme pas l'homme dans une infranchissable et impénétrable solitude, mais l'ouvre à l'appel, à la voix de Dieu. C'est en ceci - et en rien d'autre - que se trouvent tout le mystère et la dignité de la conscience morale : dans l'être, c'est-à-dire le lieu, l'espace saint dans lequel Dieu parle à l'homme. Par conséquent, si l'homme n'écoute que sa propre conscience, s'il permet que l'erreur vienne y faire sa demeure, alors il brise le lien le plus profond qui maintient l'alliance avec son Créateur. Si la conscience morale n'est pas l'ultime instance qui doit juger de ce qui est bien et de ce qui est mal mais doit se conformer à la vérité immuable de la loi morale, il en résulte qu'elle n'est pas un juge infaillible : elle peut se tromper (...). La conséquence qi découle de cette erreur est très sérieuse : quand l'homme écoute sa propre conscience erronée, son action n'est pas correcte, elle ne réalise pas objectivement ce qui est bien pour la personne humaine. Et ceci, pour le simple fait que le jugement de la conscience n'est pas l'ultime instance morale.

    Jean-Paul II. Discours, 30 juillet 1983.

     

  • 21 aout : la communion des saints

    74a3bc50035ea475f4ad69a4e792b528.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

     

  • 20 aout : le sang des martyrs

    cde9d0ca6767214542c6ff7f8dc7eb21.jpgVers la fin de l'Appel des Armes, Nangès, qui, bien qu'en allant à la messe, n'est « pas très fort sur ce chapitre », pense à la mort d'un camarade tombé au combat et, dans sa grande peine, une consolation lui venait. Car il croyait que le sang des martyrs de l'Afrique était utile. Sa conviction était que rien n'est perdu dans le monde, que tout se reporte et se retrouve au total ; ainsi tous les actes sublimes des héros formaient pour lui une sorte de capital commun dont les intérêts se reversaient obscurément sur des milliers d'âmes inconnues.

    Daniel-Rops, Psichari, Paris, 1942, p. 134-135.

  • 19 aout : qui aime bien chatie bien

    S'il menace de venir en qualité de juge, c'est pour ne trouver personne à punir quand il viendra. C'est pour cela que toutes les menaces des prophètes n'ont d'autre but que notre correction. Si Dieu voulait condamner, il se tairait. Personne, voulant en frapper une autre, ne lui dit : prends garde. Tout ce que l'Écriture nous fait entendre, mes frères, c'est la voix de Dieu qui nous dit : prends garde ; et tout ce que nous souffrons de tribulations en cette vie, c'est le fouet de Dieu qui veut nous corriger pour n'avoir pas finalement à nous damner.

    Saint Augustin, Sermon22, 3.

  • 18 aout : l'Église est indefectible

    c4fa998961a7c21890470745df301bb9.jpgIl est plus facile d'éteindre le soleil que de détruire l'Église.

    Saint Jean Chrysostome.