UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

saint augustin - Page 5

  • 4 janvier : Dieu nous est proche

    Comment pourrions-nous nous réjouir dans le Seigneur s'il est loin deb412bca80b51d5e2feb2785998b1aacc.jpg nous ? Loin ? Non, il n'est pas loin, à moins que tu ne l'aies contraint à s'éloigner de toi. Aime, et tu le sentiras proche. Aime, et il viendra habiter en toi.

    Saint Augustin, Sermon21, 1-4.

     

     

  • 18 decembre : corriger dans la charite

    Que nos corrections soient inspirées par l'amour ; qu'elles aient 155aff103f67c8af5ee0d031a23c2a01.gifpour principe, non le désir de nuire au prochain, mais le zèle sincère de son amendement. Tenez-vous dans ces dispositions et vous obéirez parfaitement aux recommandations qui nous sont faites aujourd'hui : « si ton frère a péché contre toi, reprends-le entre toi et lui seul. » Pourquoi le reprendre ? Parce que tu serais ému des torts qu'il a eux envers toi ? Non ; si c'est l'amour propre qui inspire ta correction, tu n'obéis pas au précepte du Seigneur ; mais si c'est l'amour fraternel, tu es fidèle à l'esprit du Maître. Considère bien ses paroles et tu reconnaîtras quel motif doit te faire agir, si c'est l'amour propre ou l'amour du prochain. « S'il t'écoute, dit-il, tu as gagné ton frère. » Donc, ce que tu fais, c'est pour son bien, avec l'intention de le gagner. Si, pour le gagner, ta réprimande est nécessaire, c'est donc qu'il aurait péri sans elle.

    Saint Augustin, Sermon 82, 4.



  • 12 decembre : le premier precepte

    Voilà le premier des préceptes, le commencement de la religion et de3dc42d0a02123cccf5a695a0c26da9df.jpgla vie chrétienne : tenir son cœur ferme dans la foi et, sur ce fondement solide, établir une vie sainte, s'abstenir des biens séducteurs, supporter les maux de la vie présente, et, parmi les amorces des uns et les menaces des autres, opposer aux uns et aux autres un cœur inébranlable, pour ne pas se laisser corrompre par ceux-ci, ni abattre par ceux-là. Ayons la tempérance, ayons aussi la patience, et quand les biens du monde auront passé et que les maux de cette vie ne seront plus à craindre, nous jouirons de tout bien et serons affranchis de tout mal.

    Saint Augustin, Sermon 38, 5.



  • 30 novembre : progresser dans la vie spirituelle

    2c8099afbbf65da21a8039197b59e222.jpgAvec saint Augustin, nous pouvons dire que les passions mauvaises nous tirent par notre vêtement, vers le bas. En même temps, nous remarquerons dans notre cœur des désirs grands, nobles et purs : il y a donc une lutte.

    Toi, avec la grâce du Seigneur, si tu mets en œuvre les moyens ascétiques, la recherche de la présence de Dieu, la mortification, la pénitence — oui, la pénitence! —, tu iras de l'avant, tu obtiendras la paix et la victoire.

     

    Saint Josémaria, Forge, n° 411.

  • 19 novembre : une sainte crainte de Dieu

    e9cb6f6ad80d36be95933d2080b5f63c.jpg       Une crainte violente nous a saisi et nous a aidé à réfréner cette si pernicieuse coutume ? Réfrénée, elle se restreint ; restreinte, elle languit ; languissante, elle meurt ; et une bonne habitude prend la place de la mauvaise.

    Saint Augustin, Sermon 180, 10.


  • 16 novembre : connaissance de soi

    On aura beau connaître toutes les choses cachées, tout ce qu'il y aceda607a1533d04be331c10367c62428.jpg sur la surface de la terre et dans les profondeurs du ciel, si l'on s'ignore soi-même, on aura construit sans fondement ; ce ne sera qu'un tas de poussière, emporté au premier vent. Nous revenons par ce détour à la connaissance de soi, à ce Nosce teipsumchrétien, hors duquel il n'est point de salut... Prendre en considération une connaissance quelconque, qui ne soit pas la curiosité de soi en vue du salut, c'est justement la curiosité. Si saint Bernard accorde à ce premier degré de l'orgueil autant de place qu'aux onze autres, c'est donc parce que, comme le Nosce teimpsumengendre tous les autres degrés de l'humilité, jusqu'aux plus hauts, la curiositas engendre tous les autres degrés de l'orgueil, jusqu'aux plus bas. Nous sommes, en face de ces deux méthodes, comme devant la bifurcation initiale de deux routes, dont l'une conduit au salut par la connaissance de soi, l'autre, à la perdition, par la curiosité.

    Étienne Gilson, , Paris, 1947, p. 181-182.

  • 30 octobre : le coeur

    aaf7ba9dbc47c5184ea69f1c9c93f910.jpgQue mon cœur dans les ardeurs qui le brûlent, trouve son rafraîchissement à l'ombre de vos ailes : oui, ce petit cœur, cette vaste et orageuse mer, trouve son port et son repos auprès de vous.

    Saint Augustin, Le Manuel, chap. 4.

  • 24 octobre : l'amour de Dieu

    69ee785a1cae954fad05c227220f329c.jpgL'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.

    Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.

     

  • 7 octobre : l'adoration

    e9c20e488430cc19d9715b9a7231f3e1.jpgIl existe un lien intrinsèque entre la célébration et l'adoration. En effet, la messe est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église : « Personne ne mange cette chair, écrit saint Augustin, s'il ne l'a pas d'abord adorée » (Enarr. in Ps 98, 9). L'adoration en dehors de la messe prolonge et intensifie ce qui s'est produit lors de la célébration liturgique et permet un accueil véritable et profond du Christ.

    Benoît XVI, Angélus, 10 juin 2007.




  • 22 septembre : soif de Dieu

    Que vaut la terre entière ? Que vaut toute la mer ? Que valent le9240fef616aebbd9a9620a56d19246c1.jpg soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.

    Saint Augustin, Sermon 158, 7.