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paix

  • Les enseignements de Noël

    L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu. Les siècles et les millénaires passent, mais le signe demeure, et il vaut aussi pour nous, hommes et femmes du troisième millénaire. C’est un signe d’espérance pour toute la famille humaine ; un signe de paix pour ceux qui souffrent à cause de conflits de tout genre; un signe de libération pour les pauvres et les opprimés ; un signe de miséricorde pour ceux qui sont enfermés dans le cercle vicieux du péché ; un signe d’amour et de réconfort pour ceux qui se sentent seuls et abandonnés.

    C’est un signe ténu et fragile, humble et silencieux, mais riche de la puissance de Dieu, qui s’est fait homme par amour.

     

    Jean-Paul II, 24 décembre 2002.

  • Paix et présence de Dieu

    Là où il n’y a pas de fin, il ne peut y avoir de repos. Là où il n’y a pas le repos, il n’y a pas la paix. Là où il n’y a pas la paix, Dieu ne peut habiter. « Dans la paix, dit le prophète, s’est trouvée sa place, et en Sion sa demeure » (Ps 76, 3).

     

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 5, chap. 7.

  • Prière et unité

    Avant tout, le docteur de la paix, le maître de l’unité, n’a pas voulu que la prière eût un caractère personnel et privé, que chacun, en priant, ne songeât qu’à soi. Nous ne disons pas : « Mon Père, qui êtes aux cieux : donnez-moi aujourd’hui mon pain », chacun de nous ne demande pas que sa dette lui soit remise, il ne prie point pour obtenir pour lui seul de n’être point soumis à l’épreuve et d’échapper au mal : notre prière est publique et commune, et quand nous prions, ce n’est pas pour un seul, mais pour le peuple tout entier, car notre peuple tout entier ne fait qu’un. Le Dieu de la paix, le maître de la concorde, qui nous a enseigné l’unité, a voulu que de la sorte un seul priât pour tous comme lui-même en un seul nous portait tous.

     

    Saint Cyprien, La Prière du Seigneur 8.

  • La famille, éducatrice de la paix

    La famille naturelle, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, est « le berceau de la vie et de l'amour » et « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ». C'est précisément pour cette raison que la famille est « la principale « agence » de paix » et « la négation ou même la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité sur l'homme, menacent les fondements de la paix eux-mêmes ». Étant donné que l'humanité est une « grande famille », si elle veut vivre en paix, elle ne peut que s'inspirer de ces valeurs sur lesquelles se fonde et repose la communauté familiale.


    Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     

  • Une paix impossible

    Vanite.AugustinThierrat.1789.1870.GalerieClBernard.Paris.jpgCertains essaient d'instaurer la paix dans le monde en oubliant de mettre l'amour de Dieu dans leur propre cœur et de servir les créatures par amour de Dieu. Comment une mission de paix peut-elle être réalisée de la sorte ? La paix du Christ est celle du royaume du Christ ; et le royaume de Notre Seigneur doit se fonder sur le désir de sainteté, sur l'humble disposition à recevoir la grâce, sur une noble action de justice et sur un débordement divin d'amour.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 182.

     

  • La famille éducatrice de la paix

    Priereenfamille.jpgLa famille naturelle, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, est « le berceau de la vie et de l'amour » et « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ». C'est précisément pour cette raison que la famille est « la principale « agence » de paix » et « la négation ou même la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité sur l'homme, menacent les fondements de la paix eux-mêmes ». Étant donné que l'humanité est une « grande famille », si elle veut vivre en paix, elle ne peut que s'inspirer de ces valeurs sur lesquelles se fonde et repose la communauté familiale.

    Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.


  • La présence réelle dans l'Eucharistie

    B.Courtrai.EgliseSaintMartin.TourEucharistique.jpgMaintenant, cependant, une autre question se pose encore. Au Cénacle, le Christ a donné aux disciples son Corps et son Sang, c’est-à-dire lui-même dans la totalité de sa personne. Mais a-t-il pu le faire ? Il est encore physiquement présent au milieu d’eux, il se trouve devant eux ! La réponse est : en cette heure Jésus réalise ce qu’il avait annoncé précédemment dans le discours sur le Bon Pasteur : « Personne ne m’enlève ma vie : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre… » (Jn 10, 18). Personne ne peut lui enlever la vie : il la donne par sa libre décision. En cette heure il anticipe la crucifixion et la résurrection. Ce qui se réalisera là, pour ainsi dire, physiquement en lui, il l’accomplit déjà par avance dans la liberté de son amour. Il donne sa vie et la reprend dans la résurrection pour pouvoir la partager pour toujours.

    Seigneur, aujourd’hui tu nous donnes ta vie, tu te donne toi-même à nous. Pénètre-nous de ton amour. Fais-nous vivre dans ton « aujourd’hui ». Fais de nous des instruments de ta paix ! Amen.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • Nativite

     

    SteFamille.crypte.LeCaire.jpg(Jésus) par sa sainte nativité et par toutes les circonstances qui l'accompagnent, nous procure aujourd'hui la paix de Dieu, la paix avec nous-mêmes, et la paix avec nos frères. La paix avec Dieu par la pénitence qu'il fait déjà pour nous dans l'étable de Bethléem (...). La paix avec nous-mêmes par l'humilité et le détachement des biens de la terre, qu'il nous prêche déjà si hautement, en choisssant ne crèche pour son berceau (...). La paix avec nos frères par la douceur, ou, pour mieux dire, par la tendre charité dont il est lui-même, en naissant, une leçon vivante et si touchante, et dont il donne le plus parfait modèle (...) : Veniens evangelizavit pacem (Éphésiens 2, 17).

     

    Bourdaloue, Premier Avent prêché devant le roi. Sermon VI pour le jour de Noël.

  • Temps de Noel

    06.Luceram.CrechedeLuceram.jpgPermettez que tels que nous sommes (...) j'aille avec vous vers cette grotte des environs de Bethléem, au sud de Jérusalem. Faisons en sorte d'être tous ensemble là-bas plutôt qu'ici : là où « dans le silence de la nuit », se sont fait entendrre les vagissements du Nouveau-Né, expression perpétuelle des fils de la terre. Et, en même temps, s'est fait entendre le ciel « monde » de Dieu qui habite dans le tabernacle inaccessible de la Glore. Entre la majesté du Dieu éternel et la terre-mère, qui s'annonce, avec le cri de l'enfant nouveau-né, s'entrevoit la perspective d'une nouvelle Paix, de la Réconciliation, de l'Alliance : « Voici que le Sauveur du monde est né pour nous. » « Les extrémités de la terre ont vu le salut de notre Dieu. »

     

    Jean-Paul II, Homélie pour la Messe de Minuit, 24 décembre 1978.

  • La joie de Dieu

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    « Ne vous affligez pas, car la joie de Dieu est votre forteresse » (Néhémie 8, 10).

    La joie est un puissant allié pour remporter la victoire dans la lutte (cf. 1 Macchabée 3, 2ss), un remède souverain pour noyer le mal dans le bien, car elle est très unie à la joie.

    « Le service authentique du chrétien s'apprécie selon la présence agissante de la grâce en lui et par lui.

    La paix dans le cœur du chrétien, par conséquent, est inséparablement unie à la paix (...).

    Quand la joie d'un cœur chrétien se déverse dans les autres hommes, elle y engendre l'espérance, l'optimisme, des élans de générosité dans la fatigue quotidienne, et se communique à toute la société.

    Mes enfants, ce n'est que si vous avez en vous cette grâce divine qui est joie et paix que vous pourrez construire quelque chose qui en vaille la peine pour les hommes.

     

    Jean-Paul II, Discours, 10 avril 1979.