« Ce n’est pas en récitant de nombreuses prières, en faisant des neuvaines, en allumant des cierges ou en mangeant du poisson le vendredi que nous répondrons à l’appel du Christ, ni même en assistant à la messe ou en accomplissant certains actes d’abnégation. Toutes ces pratiques sont excellentes dans le contexte de la vie chrétienne ; mais, isolées, elles sont dénuées de tout sens religieux ; ce sont des gestes vides.
C’est en portant notre croix que nous répondons au Christ, c’est-à-dire en assumant la responsabilité de chercher et de faire, en tout, la volonté du Père. Voilà ce qui a été essentiel dans la vie du Christ sur la terre, de Sa mort à Sa résurrection. Tout a été fait pour obéir au Père. C’est pourquoi le Christ déclare à chaque chrétien : « Ce ne sont pas tous ceux qui me diront : Seigneur, Seigneur ! qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fera la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7, 21).
Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, 1966, p. 44-45.
Qu'adviendrait-il de l'homme s'il n'y avait pour lui, au ciel, un Père qui le suit et l'aime 


Avec saint Augustin, nous pouvons dire que les passions mauvaises nous tirent par notre vêtement, vers le bas. En même temps, nous remarquerons dans notre cœur des désirs grands, nobles et purs : il y a donc une lutte.