« À ceci tous vous reconnaîtront comme mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jean 13, 35).Remarquez bien qu’au bout de vingt siècles, le commandement du Seigneur conserve toute la force de la nouveauté. Il est comme la lettre d’introduction du véritable fils de Dieu. Tout au long de ma vie sacerdotale, j’ai prêché à de très nombreuses reprises que ce commandement continue malheureusement d’être nouveau pour bien des gens, parce qu’ils ne se sont jamais ou presque jamais efforcés de le mettre en pratique : c’est triste, mais c’est ainsi. Or, il est très clair que l’affirmation du Messie est catégorique : c’est à cela que l’on vous reconnaîtra, à ce que vous vous aimez les uns les autres ! C’est pour cela que j’éprouve constamment le besoin de rappeler ces mots du Seigneur. Saint Paul ajoute : « Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi du Christ »(Galates 6, 2).
Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 44.

Mais ses Mains qui seront percées tout à l'heure, ses mains exsangues de supplicié, si brûlantes par la douleur qu'on les devine capables de consumer le firmament, - je les recommande particulièrement aux explorateurs d'abîmes qui ne craignent pas de se pencher sur la Misère infinie.
Il y a des choses que le Christ ne comprend que si Sa Mère les lui dit à l'oreille.
Qui, après votre Fils, s'intéresse comme vous au genre humain ? Qui, comme vous, nous protège sans cesse dans nos tribulations ? Qui nous délivre avec autant d'empressement des tentations qui nous assaillent ? Qui s'efforce autant que vous de supplier pour les pécheurs ? Qui prend leur défense pour les excuser dans les cas désespérés ?

émoignage éternel d'un vivant, car le Christ est ressuscité et « il ests assis à la droite du Père ». En outre, quand il s'agit de Jésus, il ne suffit pas de s'arrêter au plan de la connaissance théorique : sa personne, son message continuent à nous interpeller, à nous impliquer, à nous pousser à vivre de lui et en lui. On est alors vraiment chrétien lorsque, jour après jour, se réalisent les exigences, pas toujours faciles, de l'Évangile de Jésus. Que ne s'appliquent en rien à vous, frères et sœur, les paroles de saint Augustin : « Ceux qui se parent d'un nom et qui ne l'ont pas, quelle joie leur donne-t-il, ce nom, si ce n'est pas la réalité ?... Ainsi, beaucoup s'appellent chrétiens mais ne le sont pas parce qu'ils ne sont pas ce qu'ils disent être ni dans la vie, ni dans les mœurs, ni dans l'espérance, ni dans la charité » (In Epist. Ioann. Tract. 4, 4).