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Passion

  • Les blessures du Christ

    J'ai la joie de vous informer de la parution immédiate, chez Artège, de mon dernier ouvrage

    Les blessures du Christ lumières pour notre vie chrétienne.

    Voici le texte de la quatrième de couverture :

    « J’accorderai tout ce que l’on me demandera par l’invocation aux saintes plaies. Il faut en répandre la dévotion », confiait le Christ à une simple religieuse visitandine, sœur Marie-Marthe Chambon, à la fin du xixe siècle. Forts de ces promesses, pénétrons donc dans ce mystère d’amour et contemplons ces « splendides joyaux », sources de notre salut.

    Aimer et vénérer les blessures du Christ en sa Passion, c’est apprendre à aimer d’un amour sans limite, allant « jusqu’au bout » (Jn 13,1), jusqu’au terme de chaque action entreprise, de nos journées, de notre vie tout entière. C’est aussi apprendre à endurer nos souffrances en union avec Jésus et Marie, pour le salut de tous les hommes.

    Mgr Dominique Le Tourneau propose ici une riche méditation qui éclairera tous les fidèles désireux de s’approcher un peu plus du Christ souffrant. Ils y puiseront un approfondissement de leur vie intérieure, la maîtrise de leurs sens et la force de supporter les épreuves en les offrant en union avec Jésus et Marie, pour le salut des hommes.

  • Le réconfort de la Passion

    Lorsque je tombai malade et que l’on me transporta à l’infirmerie, j’ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l’infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n’est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part. Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n’y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignais au Seigneur que j’avais beaucoup de peine, car n’ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu’Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j’ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j’ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n’avais plus besoin de visites, ni de lumière, Jésus me suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, dans Maria Winowska, L’icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, éd. Saint-Paul, 1973, p. 80-81.

  • Pentecôte

    Immenses, mes bien-aimés, et au-delà de toute expression humaine les dons qui nous sont faits aujourd’hui par le Dieu Philanthrope ! A cause de ces dons, réjouissons-nous tous, et bondissons de joie, chantons des hymnes à notre Maître ! Car le jour d’aujourd’hui est fête et solennité. De même que dans la succession des saisons et des solstices l’un fait suite à l’autre, de même, dans l’Eglise, une fête à l’autre s’enchaîne et toutes se font de nous un échange réciproque. Naguère donc, nous avons fêté la Croix, la Passion, la Résurrection, ensuite le retour au ciel de notre Seigneur Jésus-Christ ; aujourd’hui enfin nous aboutissons au terme de ces biens, nous touchons à la métropole des fêtes, nous atteignons le fruit de la promesse du Seigneur.

     

    Saint Jean Chrysostome, Homélie 2 sur la Pentecôte 1.

  • L'neseignement du Christ

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la crainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucun scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11.

  • 21 mars : les plaies de Jesus

    4c661cafa1533ec8476cbe2708f05b98.jpgCache-toi en la plaie bénie du Côté de ton Sauveur, de cette Pierre d'autel que vient de purifier la main immaculée de sa Mère.

    Non, ne sors plus de là ; fais-y ta demeure, ta cellule, ton refuge ; vis là, avec Celui qui est mort pour toi et qui est ressuscité pour toujours. Dérobe-toi là, afin de mourir à toutes choses, mais surtout à toi-même, et le laisser enfin paraître. Il n'attend que ce dernier pas pour t'emmener au fond de sa Blessure, et t'y révéler, alors, son Cœur, tout entier, la Cœur du Doux Jésus, ton Dieu...

    Ô Jésus, je me laisse faire par Vous ; cachez-moi donc à moi-même, pour qu'enfin j'apparaisse à Vous seul, mon Dieu et mon Tout !... Ne serait-ce pas toute la Sainteté ?

    Dom Eugène Vandeur, Les Quatorze pas du Doux Jésus avec sa Croix, Maredsous, 1951, p. 70.

     

  • 18 mars : vivre la Passion

    bfdc531542b102c47352a5e744759b88.jpegLorsque je tombais malade et qu'on me transporta à l'infirmerie, j'ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l'infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n'est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part; Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N. avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n'y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignis au Seigneur que j'avais beaucoup de peine, car n'ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu'Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j'ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j'ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n'avais plus besoin ni de visites, ni de lumière, Jésus-Christ suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, rapporté par M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 80-81.