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passion

  • L'neseignement du Christ

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la crainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucun scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11.

  • Ne pas nous tromper de bien

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la cainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucn scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11 ; P.L. 36, 551.

     

  • La compassion

    Compassion ; ce mot exprime assez ce qu'est une souffrance, une passion qu'on partage ; cependant11.Carcassonne.fortifications.jpg c'est moins l'homme qui souffre, que sa propre nature qui pâtit, qui se révolte machinalement et se met d'elle-même à l'unisson de la douleur (Buffon, Histoire naturelle, « Sur les animaux et les carnassiers », Paris, 1758.

    On ne saurait mieux dire. La compassion ne prend de la douleur de l'autre que ce qu'il faut pour nous faire souffrir. La mesure de la compassion réside en celui qui l'éprouve, non sans le mal qui atteint la victime... Finalement, la compassion ne reconnaît pas nécessairement l'objectivité du mal - celui qui frappe autrui.

    Jean-Marie Meyer entretiens avec Patrice de Plunkett, Nous sommes des animaux mais on n'est pas des bêtes. Libres propos d'un philosophe sur les animaux et les hommes, Paris, Presses de la Renaissance, 2007, p. 203.

  • 4 avril : le fruit de la Passion

    1309086073.JPGIl est venu pour sauve son peuple, en renonçant à « la gloire qu'il avai auprès du Père avant le commencement du monde ». Ce salut était la perfection qui devait s'acccomplir par la Passion, et qui serait imputé à l'auteur de notre vie, selon l'enseignement de saint Paul : « Il a été l'auteur de notre vie, en atteignant la perfection par ses souffrances. »

    Saint Anastase d'Antioche, Homélie sur la Passion.

  • 3 avril : le sens de la Passion

    La passion du Christ, c'est le salut de la vie humaine. Car c'est pour cela qu'il a948300663.jpg voulu mourir pour nous : afin que, croyant en lui, nous ayons la vie sans fin. Il a voulu devenir pour un temps ce que nous sommes, afin qu'ayant reçu la promesse d'éternité, nous vivions sans fin avec lui.

     
    Homélie pascale ancienne.

  • 21 mars : les plaies de Jesus

    4c661cafa1533ec8476cbe2708f05b98.jpgCache-toi en la plaie bénie du Côté de ton Sauveur, de cette Pierre d'autel que vient de purifier la main immaculée de sa Mère.

    Non, ne sors plus de là ; fais-y ta demeure, ta cellule, ton refuge ; vis là, avec Celui qui est mort pour toi et qui est ressuscité pour toujours. Dérobe-toi là, afin de mourir à toutes choses, mais surtout à toi-même, et le laisser enfin paraître. Il n'attend que ce dernier pas pour t'emmener au fond de sa Blessure, et t'y révéler, alors, son Cœur, tout entier, la Cœur du Doux Jésus, ton Dieu...

    Ô Jésus, je me laisse faire par Vous ; cachez-moi donc à moi-même, pour qu'enfin j'apparaisse à Vous seul, mon Dieu et mon Tout !... Ne serait-ce pas toute la Sainteté ?

    Dom Eugène Vandeur, Les Quatorze pas du Doux Jésus avec sa Croix, Maredsous, 1951, p. 70.

     

  • 18 mars : vivre la Passion

    bfdc531542b102c47352a5e744759b88.jpegLorsque je tombais malade et qu'on me transporta à l'infirmerie, j'ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l'infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n'est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part; Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N. avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n'y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignis au Seigneur que j'avais beaucoup de peine, car n'ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu'Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j'ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j'ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n'avais plus besoin ni de visites, ni de lumière, Jésus-Christ suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, rapporté par M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 80-81.

     

     

  • 17 mars : le Christ en Croix

    1334840540.jpgMais ses Mains qui seront percées tout à l'heure, ses mains exsangues de supplicié, si brûlantes par la douleur qu'on les devine capables de consumer le firmament, - je les recommande particulièrement aux explorateurs d'abîmes qui ne craignent pas de se pencher sur la Misère infinie.

    Léon Bloy, Le Mendiant ingrat, Paris, 1946, p. 22.

     

  • 15 aout : le rosaire

    Le rosaire est une école de contemplation, car il nous élève peu à peu au-dessus de la prière vocale et de la méditation raisonnée ou discursive. Les anciens théologiens ont comparé ce mouvement de contemplation au mouvement en spirale (cf. saint Thomas d'Aquin, Somme théologique II-II, q. 180, a. 6) que décrivent certainsfae208b779880fdade5f263180770bc4.jpg oiseaux comme l'hirondelle pour s'élever très haut. Ce mouvement en spirale est aussi un chemin qui serpente pour faire sans fatigue l'ascension d'une montagne. Les mystères joyeux de l'enfance du Sauveur conduisent à sa Passion et sa Passion au Ciel. C'est donc une prière très élevée, si on l'entend bien, puisqu'elle remet tout le dogme sous nos yeux de façon accessible à tous.

    Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 308-309.