Les énergies nouvelles que le chrétien a reçues, il doit les utiliser. Ce qu'il est devenu lui impose des devoirs. Sa nouvelle condition d'enfant de Dieu n'a rien de statique : elle réclame des options pe
rsonnelles, des efforts constants, la lutte contre le mal. Demeurer dans l'amour et dans la doctrine que le Christ a apportée aux hommes ou encore demeurer dans l'Église, ce n'est que la manifestation extérieure de l'union intime de l'âme avec Dieu. C'est dans la communauté ecclésiale que s'incarne et devient visible la koinônia (communion) divine des chrétiens. Enfin celui qui demeure en Dieu « demeure éternellement » (1 Jean 2, 17), ce qui correspond à la possession permanente de la vie éternelle : de par sa nature même la communion du chrétien à la vie divine est destinée à durer toujours.
A. Feuillet, Le Mystère de l'amour divin dans la théologie johannique, Paris, 1972, p. 97


Qui, après votre Fils, s'intéresse comme vous au genre humain ? Qui, comme vous, nous protège sans cesse dans nos tribulations ? Qui nous délivre avec autant d'empressement des tentations qui nous assaillent ? Qui s'efforce autant que vous de supplier pour les pécheurs ? Qui prend leur défense pour les excuser dans les cas désespérés ?
Qu'adviendrait-il de l'homme s'il n'y avait pour lui, au ciel, un Père qui le suit et l'aime 

