Ces deux fondations réalisées (Tolède et Pastrana), Thérèse, épuisée, pour fuir plus vite le monde frelaté du palais avait accepté de regagner Tolède dans un carrosse de la princesse. Un prêtre l'en vit descendre et se scandalisa :
- Ainsi vous voyagez en carrosse ? Vous, la sainte, trompez votre monde !
Devant l'homme courroucé, Thérèse s'inclina :
- Vous êtes le seul qui osiez me montrer mes erreurs.
Jean-Jacques Antier, Thérèse d'Avila de la crainte à l'amour, Paris, 2003, p. 263-264.
Le grand apôtre marial
Marie : un amour poussé à l'extrême, dans le soin mis à accomplir la Volonté divine, et un oubli total de soi-même. Elle était contente d'être là où Dieu l'avait placée.

L'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.
Le premier prochain, c'est Dieu dans l'autre. (...) Qui ne sent pas derrière le visage humain la Vie divine, n'a rien compris à l'Évangile.