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sacrifice

  • Des sacrifices pour l'apostolat

    A un pasteur des âmes, déplorant un jour devant lui l’indifférence de ses paroissiens et la stérilité de son zèle, M. Vianney répliquait par ces paroles qui semblent rudes, mais que celui à qui elles s’adressaient était sans doute de force à entendre : « Vous avez prêché, vous avez prié ?... Avez-vous jeûné ? Vous êtes-vous donné la discipline ? Avez-vous couché sur la dure ?...Tant que vous n’aurez pas fait cela, vous n’êtes pas en droit de vous plaindre. »

     

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 370.

  • Marie au Calvaire

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    Au Calvaire, en s'unissant au sacrifice de son Fils, Marie apporte à l'œuvre du salut sa contribution maternelle, qui prend la forme d'un enfantement douloureux, l'enfantement de l'humanité nouvelle.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 17 septembre 1997.

     

  • Participation active a la messe

    (C'est le Christ qui accomplit le Sacrifice.) Cependant, c'est nous aussi qui l'accomplissons. En tant que baptisés dans le Christ, ayant revêtu le Christ (Galates 3, 27), nous sommes nous-mêmes représentés dans notre évêque, par le fait qu'il représente notre chef à tous pour réitérer auhourd'hui SON eucharistie avec NOTRE pain, pour unir son sacrifice à notre banquet. Car c'est ce pain, que nous-mêmes allons manger pour nous l'assimiler, que l'évêque offre au Père, et que nous offrons par lui, comme le Corps du Fils crucifié.

    Autrement dit, le signe où le Christ a voulu que son offrande immolée ne cessât pasx d'être présente jusqu'à la fin des temps pour tous les siens, c'est notre propre aliment. C'est sous les espèces de notre propre nourriture que le Fils de Dieu fait homme s'offre maintenant à son Père. L'ayant offerte, il nous la rend ; mais elle n'est plus simplement du pain et du vin. Elle est devenue, selon sa parole, sa propre humanité, victorieuse sur la mort par l'immolation qui vient de se reproduire mystérieusement. Et c'est pour que nous la mangions qu'il nous la rend, c'est-à-dire pour que lui-même, dans son état éternel et divin d'offrande, état incarné en notre humanité par son immolation, ne fasse plus qu'un avec nous.

    Louis Bouyer, Le mystère pascal, Paris, Cerf, 1950, p. 127-128.

     

     

  • La présence sacramentelle

    Le sacrifice du Christ subsiste sous trois modes différents. C'est la même action sacerdotale qui a eu lieu à un moment précis de l'histoire, qui est éternellement présente dans le ciel, qui subsiste sous les apparences sacramentelles. C'est qu'en effet l'action sacerdotale du Christ dans sa substance est l'action même par laquelle la création atteint sa fin, puisque par elle Dieu est parfaitement glorifié. C'est cette action dès lors qui, par un privilège unique, est soustraite au temps pour subsister éternellement, et que le sacrement rend présente à tous les temps et à tous les lieux.

    Jean Daniélou, Bible et liturgie, Paris, Cerf, 1950, p. 188.

     

     

  • Se dépenser pour le Christ

    Longpra-St-Geoire 015.jpgAu curé de Saint-Charles de Biarritz qui lui fait l'amical reproche de compromettre sa santé, il réplique :

    « Ma seule raison d'être est de me tuer pour celui qui s'est tué pour moi. »

     

    Marcel Bocquet, Père Mateo apôtre mondial du Sacré-Cœur, Paris, Pierre Téqui éditeur, éd. de 2007, p. 140-141.

     

  • 15 avril : le debut de la vie

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    Tout homme qui connaît l'Agneau pascal immolé pour son salut doit considérer que pour lui le commencement de la vie, c'est le moment à partir duquel le Christ est immolé pour lui. Or le Christ est immolé pour lui lorsque lui-même reconnaît la grâce et comprend la vie procurée par cette immolation. Sachant cela, qu'il aspire à prendre le commencement de cette vie nouvelle et ne retourne plus vers l'ancienne.

    Homélie pascale ancienne.

  • 25 mars : amour et Eucharistie

    1627210884.JPGAvec ce don inoubliable et gratuit qu'est la charitérévélée, jusqu'au bout, dans le sacrifice salvifique du Fils de Dieu dont l'Eucharistie est un signe indélébile, naît en nous une vivante réponse d'amour. Non seulement nous connaissons l'amour, mais nous commençonsnous-mêmes à aimer. Nous entrons, pour ainsi dire, dans la voie de l'amour, et nous réalisons des progrès sur cette voie. L'amour qui naît en nous de l'Eucharistie se développe, s'approfondit et se renforce grâce à elle.

    Jean-Paul II, Le Mystère et le culte de la sainte Eucharistie. Lettre aux évêques pour le Jeudi saint 1980, n° 5.

     

     

  • 26 janvier : le sens du bien commun

    Pour les grandes tâches collectives, ce n'est pas assez d'avoir de l'énergie et des aptitudes. Il y faut du dévouement. Il y faut de la vertu873d37c1c156e56ba3ee540000e2955f.jpg sacrifier au bien commun quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne  quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne. Il y faut, non l'effacement, mais l'abnégation des personnes. Car la splendeur et la puissance d'un ensemble exigent que chaque partie s'absorbe dans l'harmonie du tout. Ainsi d'une armée, d'un jardin, d'un orchestre, d'un monument.

    Ch. de Gaulle, Lettres, notes et carnets, vol. II, 1919-juin 1940, Paris, 1980, p. 361.

     

  • 17 janvier : la qualite de l'amour

    bc505db900949d4fdc95dbc12960cf2b.jpg    Clément d'Alexandrie observait déjà que ce qui fait la valeur du sacrifice n'est pas le renoncement qu'il demande, mais la qualité de l'amour qui inspire ce renoncement.

    Jean Daniélou, Sainteté et action temporelle, Tournai, 1955, p. 22.