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christianisme - Page 53

  • 4 juillet : l'apport du bapteme

    cc57981488ae9da4b79db1425638e65b.jpgLe moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.

     
    P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.

     

  • 1er juillet : perseverer

                  medium_Patience.BvanOrley.jpg Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu'au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté.

     
    Oraison, mardi de la 5ème semaine de Carême.

     

  • 30 juin : l'evangelisation

    Prions le Seigneur de nous faire éprouver à nouveau la joie de labd26667877f23469c984277bd119c135.jpg mission. Alors deviendra vraie parmi nous la parole du prophète, qui s'accomplit dans toutes les contrées traversées par le Christ : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière... ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin" (Isaïe 9, 1-2 ; cf. Matthieu 4, 16).

    Joseph Ratzinger (actuel pape Benoît XVI), Appelés à la conversion. Comprendre l'Église aujourd'hui, Paris, 1993, p. 172.


  • 29 juin : l'Amour de Dieu

    Je vous le répète : je n’accepte pas d’autre esclavage que celui de3ae916ab0a25769887a852dbbf692b17.jpg l’Amour de Dieu. Et cela parce que, comme je vous l’ai expliqué en d’autres occasions, la religion est la plus grande révolte de l’homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s’apaise pas tant qu’elle ne fréquente pas et ne connaît pas son Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine : voilà le dilemme de notre vie. Ou enfants de Dieu ou esclaves de l’orgueil, de la sensualité, de cet égoïsme angoissé dans lequel tant d’âmes semblent se débattre.

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 38.



  • 28 juin : le visage

    76a98f45a5257504380f0cd5b627b1fd.jpgLe visage est le miroir de l'âme, et les yeux, sans rien dire, révèlent les secrets du cœur.

    Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.

     

  • 27 juin : l'amour vrai

    Il faut que l'amour finisse par tuer le moi. Sinon, c'est le moi qui finit

    2011378e3407c0833ddda3300bb30c9f.jpg

    par tuer l'amour.

    Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, Paris, 1955, p. 141/

     

  • 26 juin : un chretien coherent

        Aujourd'hui, fête liturgique de saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei:c0f1132576130929c81ef6d0cb5b8b5e.jpg   

        Être un chrétien cohérent. Quimporte que se dressent contre toi le monde entier et toute sa puissance ? Toi…, va de l’avant !

    Répète les paroles du psaume : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?… Si consistant adversum me castra, non timebit cor meum, même si je me vois entouré d’ennemis, mon cœur ne fléchira pas. »

    Saint Josémaria, Chemin, n° 482.

  • 24 juin : etre doux

    Les doux sont ceux à qui, dans toute bonne œuvre, dans tout ce qu'ils5cdb67dc2a73f44fdf1b63e33db50a9d.jpg font de bien, rien ne plaît si ce n'est Dieu ; ceux aussi à qui, dans tout ce qu'ils souffrent de mal, Dieu ne déplaît point.

    Saint Augustin, Sermon 81, 3.


  • 23 juin : Jean Paul Ier et l'humilite

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    Quand on nous présente la photographie de groupe où nous avons posé quelle est la frimousse sympathique, attrayante que nous allons chercher ? C'est dur à dire, mais c'est la nôtre, parce que nous avons pour nous-mêmes un amour illimité et que nous nous préférons aux autres. Comme nous nous aimons beaucoup, nous sommes naturellement portés à amplifier nos mérites et à atténuer nos fautes. Nous avons deux poids et deux mesures selon qu'il s'agit de nous ou des autres. Des mérites surestimés ? Ton collègue, Trilussa, les décrit ainsi :

    "La limace menue de la vaine gloire

    Se glissa jusqu'au faîte d'un haut obélisque

    Et dit, contemplant sa bave lisse, que

    Sa trace resterait tout au long de l'histoire."

    Albino Luciani (futur pape Jean-Paul Ier), "Lettre à Mark Twain", Humblement vôtre, Paris, 1978, p. 10-11.

     

  • 22 juin : savoir mourir

    339dc4f4b819a9176f7f4365c152e14d.jpgLe soir.

    L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.

    Quel grand art, celui de mourir.

    Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.

    Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.