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christianisme - Page 50

  • 24 aout : la communion des saints

    dca910cf851fd11f3fd8103706dc2387.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » ( 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

  • 23 aout : le courage du repentir

    d02500389f190f75397bf1fcca1ba0eb.jpgAyez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).

    Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.

     

  • 22 aout : la conscience morale

    45a63f99f30d259422bfb26fbc5319ca.jpgLa conscience morale n'est pas un juge autonome de nos actions. Les critères de ses jugements, elle les puise dans cette « loi éternelle, objective et universelle », dans cette « vérité immuable » dont parle le texte conciliaire (Dignitatis humanae, n° 3) : cette loi, cette vérité que l'intelligence de l'homme peut découvrir dans l'ordre de l'être. C'est pour cette raison que le concile dit que l'homme est, dans sa conscience, « seul avec Dieu ». Notez-le : le texte ne se limite pas à affirmer : « est seul », mais ajoute « avec Dieu ». La conscience morale ne renferme pas l'homme dans une infranchissable et impénétrable solitude, mais l'ouvre à l'appel, à la voix de Dieu. C'est en ceci - et en rien d'autre - que se trouvent tout le mystère et la dignité de la conscience morale : dans l'être, c'est-à-dire le lieu, l'espace saint dans lequel Dieu parle à l'homme. Par conséquent, si l'homme n'écoute que sa propre conscience, s'il permet que l'erreur vienne y faire sa demeure, alors il brise le lien le plus profond qui maintient l'alliance avec son Créateur. Si la conscience morale n'est pas l'ultime instance qui doit juger de ce qui est bien et de ce qui est mal mais doit se conformer à la vérité immuable de la loi morale, il en résulte qu'elle n'est pas un juge infaillible : elle peut se tromper (...). La conséquence qi découle de cette erreur est très sérieuse : quand l'homme écoute sa propre conscience erronée, son action n'est pas correcte, elle ne réalise pas objectivement ce qui est bien pour la personne humaine. Et ceci, pour le simple fait que le jugement de la conscience n'est pas l'ultime instance morale.

    Jean-Paul II. Discours, 30 juillet 1983.

     

  • 21 aout : la communion des saints

    74a3bc50035ea475f4ad69a4e792b528.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

     

  • 20 aout : le sang des martyrs

    cde9d0ca6767214542c6ff7f8dc7eb21.jpgVers la fin de l'Appel des Armes, Nangès, qui, bien qu'en allant à la messe, n'est « pas très fort sur ce chapitre », pense à la mort d'un camarade tombé au combat et, dans sa grande peine, une consolation lui venait. Car il croyait que le sang des martyrs de l'Afrique était utile. Sa conviction était que rien n'est perdu dans le monde, que tout se reporte et se retrouve au total ; ainsi tous les actes sublimes des héros formaient pour lui une sorte de capital commun dont les intérêts se reversaient obscurément sur des milliers d'âmes inconnues.

    Daniel-Rops, Psichari, Paris, 1942, p. 134-135.

  • 19 aout : qui aime bien chatie bien

    S'il menace de venir en qualité de juge, c'est pour ne trouver personne à punir quand il viendra. C'est pour cela que toutes les menaces des prophètes n'ont d'autre but que notre correction. Si Dieu voulait condamner, il se tairait. Personne, voulant en frapper une autre, ne lui dit : prends garde. Tout ce que l'Écriture nous fait entendre, mes frères, c'est la voix de Dieu qui nous dit : prends garde ; et tout ce que nous souffrons de tribulations en cette vie, c'est le fouet de Dieu qui veut nous corriger pour n'avoir pas finalement à nous damner.

    Saint Augustin, Sermon22, 3.

  • 17 aout : croire au Christ

    d70d8df5cd79485bd56c9d53e49f2bb6.gifIl y a une grande différence entre croire que c'est le Christ lui-même et croire dans le Christ, car les démons croyaient bien que c'était le Christ, mais ils ne croyaient pas au Christ. Celui-là croit au Christ, qui espère aussi dans le Christ et qui aime le Christ, car si on a la foi sans l'espérance et sans la charité, on croit que le Christ existe, mais on ne croit pas au Christ. Celui donc qui croit au Christ, par sa foi au Christ, attire en lui le Christ, s'unit pour ainsi dire à lui et devient membre de son corps, ce qui ne peut se faire sans que l'espérance et la charité ne viennent se joindre à la foi.

    Saint Augustin, Sermon 94, 2.

  • 16 aout : pardonner a son prochain

    aec817a86ef6998b10f48d7ad777a423.jpgPardonner veut dire donner au-delà, dépasser sa dette et se montrer par là supérieur au niveau des rapports humains. (...) Aimer qui nous offense est le moyen qu'il n'y ait plus d'offensés.

    A. D. Sertillanges, Les idées et les jours, Paris, 1928, p. 31.

  • 14 aout : savoir reciter le Notre Pere

    9c5383c87f1f34217979a0e20160ed9c.jpegH. Bremond a rappelé comment celle qui devait un jour fonder les Bernardines réformées en Dauphiné, étant à Ponçonas pendant son enfance, « il lui tomba entre les mains une pauvre vachère, laquelle d'abord lui partout si rustique qu'elle crut qu'elle n'avait aucune connaissance de Dieu. Elle la tira à l'écart où elle commença de tout cœur à travailler à son instruction. Cette merveilleuse fille la pria avec abondance de larmes de lui apprendre ce qu'elle devait faire pour achever son Pater, car, disait-elle, en son langage des montagnes, je n'en saurai venir à bout. Depuis près de cinq ans, lorsque je prononce cde mot : Pater et que je considère que Celui qui est là-haut, disait-elle en levant ledoigt, que Celui-là est mon Père, je pleure et je demeure tout le jour en cet état en gardant mes vaches. »

    Cité par Charles Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Paris, 1943, p. 153-154.

  • 13 aout : connaitre Dieu

    5f8e20565a8c3f787edf6c90c7ad6713.jpgLa grâce nous donne le pouvoir radical de connaître par la foi et la contemplation, et d'aimer, par la vertu de la charité, la Trinité présente en nous, dans son mystère ineffable et en chacune de ses Personnes.

    Cardinal P.-P. Philippe, La vie de prière. Essai de théologie spirituelle, Paris, 1993, p. 25.