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Vertus - Page 6

  • 26 juillet : l'orgueilleux meconnu

    b233217f856740df7d433fe6cf17a50a.jpegUn ancien, doué de très grande science, réprimanda spirituellement un frère orgueilleux. Celui-ci dit dans son aveuglement :

    "Pardonnez-moi, Père, mais je ne suis pas orgueilleux !"

    Et l'ancien, plein de sagesse, de lui dire :

    "Et quelle démonstration, fils, dit-il, plus claire de ce mal nous donnes-tu que de dire : Je ne suis pas orgueilleux ?"

    Saint Jean Climaque, Échelle23.

     

  • 24 juillet : l'humilite

    a7baae2047db0d3e80fc4a869b31e8ea.jpegMon Dieu, méfiez-vous de Philippe ; autrement, il vous trahirait.

    Saint Philippe Néri.

  • 22 juillet : ne pas offenser autrui

    7701b0aede7330a0fe2d86047db68ee0.gifIl ne suffit pas de se garder des offenses graves, comme par exemple des injures directes et des malédictions ; défiez-vous aussi des murmures et des propos venimeux répandus à mi-voix. Il faut se garder même des fautes légères, si l'on peut appeler léger tout ce qui tend à offenser un frère, alors qu'un simple mouvement de colère contre lui vous rend coupable au jugement de Dieu (Matthieu 5, 22). Et c'est justice : car la parole que tu estimes sans gravité et que tu te permets de proférer à la légère, l'autre peut ne pas la prendre ainsi.

    Saint Bernard, Sermons sur le Cantique des Cantiques29, 4.


  • 21 juillet : la vraie charite

    f602453b7af9745eec90d9ba25dca804.jpeg« Je demande la charité pour l'amour de Dieu », avait-il (Grignion de Montfort) dit à Madame l'Abesse de Fontevraud, lui donnant pour toute réponse à ses questions : « Madame, à quoi bon me demander mon nom ? Ce n'est pas pour moi, mais pour l'amour de Dieu que je vus demande la charité », mais elle le renvoya. Montfort, qui passait pour visiter sa sœur Sybille, fit cette réflexion à la portière : « Si Madame me connaissait, elle ne me refuserait pas la charité. » Cei fut rapporté au couvent et sa sœur le reconnut. Quoiqu'il fut rappelé, Montfort se contenta de répondre, malgré les excuses et les supplications : « Madame l'Abbesse n'a pas voulu me faire la charité pour l'amour de Dieu ; maintenant elle me l'offre pour l'amour de moi ; je la remercie. »

    J. B. Blain, Abrégé de la vie de Louis-Marie Grignion de Montfort, Rome, 1973, p. 140-141.

     

     

  • 15 juillet : amour et justice

    bff710e32f2cf08b549844ff8ba084c3.jpgVous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 14 juillet : la dignite de la femme

    db1d6a36d9f261bfa52f4d66bdacc9fa.jpegIl y aura certainement toujours beaucoup de femmes qui n'auront d'autre occupation que de gouverner leur foyer. Et je vous assure que c'est une grande occupation, qui en vaut la peine. À travers cette profession — car c'en est une, véritable et noble — les femmes exercent une influence positive non seulement au sein de leur famille, mais sur une multitude d'amis et connaissances, sur des personnes avec qui elles entrent en relation d'une façon ou d'une autre, et elles accomplissent ainsi une tâche bien plus vaste parfois que celle que l'on peut réaliser dans d'autres professions. Sans parler de ces femmes qui mettent leur expérience et leur science du foyer au service de centaines de personnes, dans des centres destinés à la formation de la femme, comme ceux que dirigent mes filles de l'Opus Dei, dans tous les pays du monde. Elles se transforment alors en professeurs du foyer, dont l'efficacité éducatrice est supérieure, dirais-je, à celle de bien des professeurs d'Université.

    Saint Josémaria, Entretiens, n° 88.

     

  • 10 juillet : vouloir etre heureux

    695b05136831ac7af39846c14f1644b2.jpg(Dostoïevski raconte une légende) Il s'agissait d'une vieille femme acariâtre qui mourait « sans une seule vertu qui pût plaider pour elle ». Le diable la précipita dans un lac de feu (Les frères Karamazov, t. II). L'ange gardien de la mégère vint trouver Dieu pour prendre la défense de cette femme. Il se souvint que celle-ci avait, un jour, arraché un oignon de son potager pour l'offrir à une mendiante. En apprenant cela, Dieu dit de tendre l'oignon à la femme afin qu'elle s'en saisisse et puisse ainsi sortir du lac. L'ange tita de toutes ses forces et la femme était presque sauvée. Les autres pécheurs se précipitèrent alors pour s'agripper à la vieille et sortir du lac avec elle. La femme, très méchante, repoussa tout le monde à coup de pieds en criant : « C'est moi qu'on vient sauver et pas vous. C'est mon oignon et non le vôtre ! » Aussitôt l'oignon se rompit et la vieille retomba dans le lac. L'ange s'éloigna en pleurant.

    J.-P. Schaller, Le courage d'être heureux, Paris, 2005, p. 131-132.

  • 9 juillet : on peut toujours aimer

    3ad610c8ff7f8618caa359c7c80950b5.jpgPour toutes les autres bonnes œuvres il peut toujours y avoir une bonne excuse ; mais personne ne peut s'excuser de ne pas aimer. Tu peux me dire : je ne peux pas jeûner ! Mais tu ne peux pas me dire : je ne peux pas aimer.

    Saint Jérôme, In Evangelium Matthaei Commentarium1, 5, 44.


  • 8 juillet : pardonner, meme a ses bourreaux

    Pour le dire crûment, ce qui va peut-être faire mal à mon stylo : si un03bf8b595464db18d6c715fe87b253c7.jpg SS me piétinait à mort, je jetterais un dernier regard sur son visage, et je me demanderais avec stupéfaction et un sursaut d'humanité : « Mon Dieu, qu'est-ce que tu as pu vivre de terrible, mon garçon, pour faire une chose pareille ? »

    Etty Hillesum, le 14 mars 1941, citée par P. Lebeau, Etty Hillesium. Un itinéraire spirituel ? Amsterdam 1941 – Auschwitz 1943, Namur-Bruxelles, 1998, p. 136.


  • 6 juillet : la foi entiere

    25b7b18b46c61fe282ab3f03bddd1248.jpgLe plus court moyen pour empêcher les hérésies est d'instruire de toutes les vérités, et le plus sûr moyen de les réfuter est de les déclarer toutes.

    Pascal, Pensées, éd. Lafuma, n° 407.