Jésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 528.
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Jésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 528.
Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui. Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'État et à la société, personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.
Bienheureuse Thérèse de Calcutta, La joie du don.
Pour voir quelque chose ici, ce n'est pas la main qu'il faut tendre, c'est le cœur.
Saint Augustin, Sermon 261, 3.
Dieu est amour et source d'amour. C'est ce grand saint Jean qui le dit :« L'Amour est de Dieu » et « Dieu est Amour » (1 Jean 4, 7-8). Le créateur a imprimé aussi en nous ce caractère. « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vos avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 35). Si donc celui-ci vient à manquer, toute l'image est défigurée.
Saint Grégoire de Nysse, De hom. op.5.
J'ai vu à Tivoli, dit Pline, un arbre enté de toutes les façons qu'on peut enter, qui portait toutes sortes de fruits : car en une branche on trouvait des cerises, en une autre des noix, dans les autres des raisins, des figues, des grenades, des pommes, et généralement toutes espèces de fruits. Cela, Théotime, était admirable ; mais il l'est bien plus encore de voir en l'homme chrétien la divine dilection sur laquelle toutes les vertus sont entées : de manière que, comme l'on pouvait dire de cet arbre qu'il était cerisier, pommier, noyer, grenadier ; aussi l'on peut dire de la charité, qu'elle est patiente, douce, vaillante, juste, ou plutôt qu'elle est la patience, la douceur et la justice même.
Saint François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, Livre XI, chap. V.
Ayez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).
Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.
Pardonner veut dire donner au-delà, dépasser sa dette et se montrer par là supérieur au niveau des rapports humains. (...) Aimer qui nous offense est le moyen qu'il n'y ait plus d'offensés.
A. D. Sertillanges, Les idées et les jours, Paris, 1928, p. 31.
Ne prévenez point les accidents de cette vie par l'appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu'au fur et à mesure qu'ils arriveront Dieu vous en délivrera (...) Pensons seulement à bien faire aujourd'hui, et quand le jour de demain sera arrivé il s'appellera aujourd'hui, et lors nous y penserons.
Saint François de Sales.
(L'on rapporte de saint Albert le Grand) qu'un jour, à Cologne, sondisciple préféré, Thomas d'Aquin, ayant pénétré dans son laboratoire, fut effrayé (disons plutôt offusqué) de voir une statue mécanique construite par son maître, qui s'inclinait devant lui en répétant : Salve ! Salve ! Salve ! Il la brisa. Lorsqu'il vit anéantie l'œuvre à laquelle il avait consacré tant de veilles, le Docteur teutonique en fut d'abord désespéré ; mais il pardonna bientôt - et comprit.
G. Cattaui, Orphisme et prophétie chez les poètes français 1850-1950, Paris, 1965, p. 166.
Il y a une voie pour la descente, comme une voie pour la montée ; une voie vers le bien, une voie vers le mal. Évite la mauvaise, choisis la bonne... Il semble que deux voies t'aient été proposées, mais il te faut reconnaître qu'il n'y en a qu'une ; elle est cependant différente d'elle-même et porte des noms divers : d'iniquité pour ceux qui descendent, de vérité pour ceux qui montent ; car les degrés sont les mêmes par lesquelles on monte au trône ou l'on en descend ; c'est par le même chemin que l'on va à la ville et que l'on en revient ; c'est par la même porte que l'on entre dans une maison ou que l'on en ressort. Enfin c'est par une même échelle que les anges apparurent à Jacob montant et descendant. Que signifie tout cela ? Que si tu désires retourner à la vérité, tu ne sois pas obligé de chercher une voie nouvelle et inconnue, mais que tu n'aies qu'à prendre celle bien connue par laquelle tu es descendu : en sorte que, mettant vos pas dans vos pas par une marche en sens contraire, tu montes, humilié, les mêmes degrés que tu avais descendus plein d'orgueil.
Saint Bernard, De gradibus humilitatis et superbiae9.