À quelqu'un qui lui disait : Beaucoup vous glorifient", Antisthène répondit : "Quel mal ai-je fait ?"
Diogène-Laïree, Vie et sentences des Philosophes6, 1.
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À quelqu'un qui lui disait : Beaucoup vous glorifient", Antisthène répondit : "Quel mal ai-je fait ?"
Diogène-Laïree, Vie et sentences des Philosophes6, 1.
Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta volonté, afin qu'au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en sainteté.
Oraison, mardi de la 5ème semaine de Carême.
Il faut que l'amour finisse par tuer le moi. Sinon, c'est le moi qui finit
par tuer l'amour.
Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, Paris, 1955, p. 141/
Les doux sont ceux à qui, dans toute bonne œuvre, dans tout ce qu'ils font de bien, rien ne plaît si ce n'est Dieu ; ceux aussi à qui, dans tout ce qu'ils souffrent de mal, Dieu ne déplaît point.
Saint Augustin, Sermon 81, 3.
Le soir.
L'homme se prépare à rentrer dans le silence du sommeil (...). Il nous faut comprendre ce mystère de la mort : tout en dépend. Mourir dit mieux qu'un être touchant à sa fin. Mourir, c'est le dernier mot d'une vie, celui qui clôt tout irrémédiablement. Avant ce terme définitif, on peut toujours utiliser les événements et construire du neuf avec le passé. Ainsi, pour une nation, la pire des infortunes se colore toujours d'espoir, car le sort n'a pas dit son dernier mot. Si le malheur peut briser un peuple ou un individu, il peut aussi le revigorer et lui créer des forces neuves. La portée réelle d'un fait ne se juge qu'en cette phase ultime. Or, la mort représente cette dernière phase : l'homme dit son dernier mot à la vie qui passe, lui donne un dernier regard. Encore un peu, son destin lui échappe. Alors, celui-ci rend grâces au Seigneur et transforme, par son repentir, un passé trouble ; et celui-là manque l'ultime occasion : l'un finit sa vie, l'autre la perd.
Quel grand art, celui de mourir.
Songeons-y ! Le soir qui tombe doit nous exercer à donner à la vie qui passe sa valeur définitive.
Romano Guardini, Les Signes sacrés, Paris, 1950, p. 91-92.
Diogène était un jour planté devant une statue, à laquelle il parlait... Interloqué, un de ses amis lui demanda : "Que fais-tu à lui parler ?" Il répondit : "Je m'habitue à ce que l'on me dise non."
Cela rejoint ce point du fondateur de l'Opus Dei :
"Lorsque vous travaillez à l’expansion d’une entreprise apostolique, un “ non ” ne doit jamais être considéré comme une réponse définitive : revenez à la charge !"
Saint Josémaria, Sillon, n° 107.
Si vous me demandez ce qu'il y a de plus essentiel dans la religion et dans la discipline de Jésus-Christ, je vous répondrais : en premier lieu l'humilité, en second lieu l'humilité, et en troisième lieu l'humilité.
Saint Augustin, Epistola 118, 22.
La charité dépasse l'horizon des frères dans la foi, parce que "tout homme est mon frère" ; en chaque homme, surtout s'il est pauvre, faible, souffrant et injustement traité, la charité sait découvrir le visage du Christ et un frère à aimer et à servir.
Jean-Paul II, exhortation apostolique sur la famille Familiaris consortio, 22 novembre 1981, n° 64.
Nos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages sur nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.
Saint Augustin, Sermon 351, 6.
Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu ? (1 Corinthiens 4, 7).
Toi… orgueilleux ? — De quoi ?