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21 juillet : la vraie charite

f602453b7af9745eec90d9ba25dca804.jpeg« Je demande la charité pour l'amour de Dieu », avait-il (Grignion de Montfort) dit à Madame l'Abesse de Fontevraud, lui donnant pour toute réponse à ses questions : « Madame, à quoi bon me demander mon nom ? Ce n'est pas pour moi, mais pour l'amour de Dieu que je vus demande la charité », mais elle le renvoya. Montfort, qui passait pour visiter sa sœur Sybille, fit cette réflexion à la portière : « Si Madame me connaissait, elle ne me refuserait pas la charité. » Cei fut rapporté au couvent et sa sœur le reconnut. Quoiqu'il fut rappelé, Montfort se contenta de répondre, malgré les excuses et les supplications : « Madame l'Abbesse n'a pas voulu me faire la charité pour l'amour de Dieu ; maintenant elle me l'offre pour l'amour de moi ; je la remercie. »

J. B. Blain, Abrégé de la vie de Louis-Marie Grignion de Montfort, Rome, 1973, p. 140-141.

 

 

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