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Saint-Esprit - Page 2

  • La perversité du diable

     

    «Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal». Nous nous trouvons ici au centre même de ce que l'on pourrait appeler l'«anti-Verbe», c'est-à-dire l'«anti-vérité». Ainsi se trouve faussée la vérité de l'homme, à savoir: ce qu'est l'homme et quelles sont les limites infranchissables de son être et de sa liberté. Cette «antivérité» est possible car, en même temps, est complètement «faussée» la vérité sur ce qu'est Dieu. Le Dieu Créateur est mis en suspicion, et même en accusation, dans la conscience de la créature. Pour la première fois dans l'histoire de l'homme apparaît dans sa perversité le «génie du soupçon». Il cherche à «fausser» le Bien lui-même, le Bien absolu, qui s'est justement manifesté dans l'œuvre de la création comme le Bien qui donne d'une manière ineffable, comme bonum diffusivum sui, comme Amour créateur. Qui peut pleinement «manifester le péché», c'est-à-dire cette motivation de la désobéissance originelle de l'homme, sinon celui qui seul est le Don et la source de toute largesse, sinon l'Esprit, qui «sonde les profondeurs de Dieu» et qui est l'Amour du Père et du Fils? En effet, malgré tout le témoignage de la création et de l'économie du salut qui s'y rattache, l'esprit des ténèbres(142) est capable de montrer Dieu comme un ennemi de sa créature et, avant tout, comme un ennemi de l'homme, comme une source de danger et de menace pour l'homme. Ainsi, Satan introduit dans la psychologie de l'homme le germe de l'opposition à l'égard de celui qui, «depuis l'origine», doit être considéré comme ennemi de l'homme, et non comme Père. L'homme est poussé à devenir l'adversaire de Dieu!

    Jean-Paul II, encyclique L’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, 18 mai 1986, nos 37-38.

  • La prière comme chemin

     

    La prière est le chemin qui nous conduit progressivement à purifier nos désirs, à les corriger et à découvrir peu à peu ce qui nous fait vraiment défaut : Dieu et son Esprit.

    J. Ratzinger (Benoît XVI), Jésus de Nazareth, vol. I, Paris, Flammarion, 2007, p. 160.

  • Pentecôte

    Immenses, mes bien-aimés, et au-delà de toute expression humaine les dons qui nous sont faits aujourd’hui par le Dieu Philanthrope ! A cause de ces dons, réjouissons-nous tous, et bondissons de joie, chantons des hymnes à notre Maître ! Car le jour d’aujourd’hui est fête et solennité. De même que dans la succession des saisons et des solstices l’un fait suite à l’autre, de même, dans l’Eglise, une fête à l’autre s’enchaîne et toutes se font de nous un échange réciproque. Naguère donc, nous avons fêté la Croix, la Passion, la Résurrection, ensuite le retour au ciel de notre Seigneur Jésus-Christ ; aujourd’hui enfin nous aboutissons au terme de ces biens, nous touchons à la métropole des fêtes, nous atteignons le fruit de la promesse du Seigneur.

     

    Saint Jean Chrysostome, Homélie 2 sur la Pentecôte 1.

  • Le baptême de Jésus

    (Lc 3, 21-22) L’Esprit de Dieu était porté sur les eaux : de là il apparaît qu’il n’y a pas de baptême sans l’Esprit Saint. (…) Notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’a pas eu à se purifier dans le bain, mais a voulu par son baptême purifier toutes les eaux, a reçu l’Esprit Saint : non qu’il ait jamais été sans l’Esprit Saint, puisque c’est de l’Esprit qu’il est né dans la chair ; mais il a voulu montrer que le vrai baptême est celui où survient l’Esprit Saint.

    Saint Jérôme, Adv. Lucif. 6, 7 ; PL 23, 161-162.

  • Les vertus théologales et satan

    S’il fait mouche, il (satan) est sûr d’avoir les trois. Il vise la foi, et celle-là blessée, il est sûr d’avoir les deux autres ; car les blessures de la foi sont mortelles.

    S’il blesse de sa flèche infernale l’espérance ou la charité, il se vante moins de sa chasse, car ces blessures guérissent rapidement.

    Mais s’il blesse la foi, quelle blessure mortelle ! Comme il se réjouit alors ! Ces vertus forment à elles trois un seul arbre. La racine et le tronc constituent la foi ; les branches, l’espérance ; les fruits, la charité.

    Si l’on coupe les branches, l’arbre se retrouve sans branches et sans fruits. Mais il ne meurt pas, et à partir des racines et du tronc, viennent rapidement d’autres branches qui vont donner du fruit.

    Mais si l’on retire le tronc ou les racines, l’arbre perd les branches et les fruits, l’arbre disparaît, car, sans tronc ni racines, les branches et les fruits meurent.

    F.-J. del Valle, Dix jours pour le Saint-Esprit, Paris, Le Laurier, 1998, p. 92-93.

  • 17 fevrier : la saintete a portee de la main

    3f29781e1b8d5fef0d865621ed40688c.jpgÔ mon Jésus, comme il est facile de se sanctifier, il faut seulement un petit peu de bonne volonté. Et si Jésus découvre ce minimum de bonne volonté dans l'âme, il se hâte de se donner à elle. Et rien ne peut l'arrêter, ni les fautes, ni les chutes, absolument rien. Jésus est pressé d'aider cette âme et si l'âme est fidèle à cette grâce de Dieu, elle pourra, en peu de temps, parvenir à la plus haute sainteté qu'une créature puisse atteindre ici-bas. Dieu est très généreux et ne refuse sa grâce à personne. Il donne même plus que nous ne demandons. La voie la plus courte, c'est la fidélité aux inspirations de l'Esprit Saint.

    Petit Journal de Sœur Faustine, p. 142.

     

     

  • 14 fevrier : l'amour vrai

    f65ba1d6ee4360e67a4fc255c753aceb.jpgLa pureté en tant que vertu, c'est-à-dire en tant que capacité à « maintenir son corps dans la sainteté et l'honneur » (1 Thessaloniciens 4, 4), alliée au don de la piété, comme fruit de l'inhabitation du Saint-Esprit dans le « temple » du corps, réalise en lui une plénitude si grande de dignité dans les relations interpersonnelles, que Dieu lui-même est glorifié en lui. La pureté est la gloire du corps humain devant Dieu. C'est la gloire de Dieu dans le corps humain.

    Jean-Paul II, Audience générale, 18 mars 1981.

  • 5 fevrier : une vraie piete

    b787b4b8016d13302834a40fdde0ea11.jpg    Si tu as une piété sincère, l'Esprit descendra aussi sur toi et tu entendras la voix du Père qui d'en haut dit : « Celui-ci n'était pas mon fils, mais maintenant qu'il a reçu le baptême, il a été fait mon fils. »

    Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèses mystagogiques, 3, Le baptême, 14.

     

     

  • 15 janvier : maternité divine de Marie

    4a1978982e1d926ceb579a6527aff40f.jpgDieu le Saint-Esprit étant stérile en Dieu, c'est-à-dire ne produisant pas d'autre Personne divine, est devenu fécond par Marie qu'Il a épousée. C'est avec Elle et en Elle et d'elle qu'Il a produit son chef-d'œuvre, qui est un Dieu fait homme, et qu'Il produit tous les jours jusqu'à la fin du monde les prédestinés et les membres du corps de ce chef adorable : c'est pourquoi plus Il trouve Marie, sa chère et indissoluble Épouse, dans une âme, plus Il devient opérant et puissant pour produire Jésus-Christ en cette âme et cette âme en Jésus-Christ.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, 20.

     

     

  • 23 novembre : Marie toute sainte

        Cette « sainteté éclatante absolument unique » dont elle (la Sainte Vierge) est « enrichie dès le premier instant de sa conception » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen Gentium, n° 56) lui vient tout entière du Christ : elle est « rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils » (Ibid., n° 53). Plus que toute autre personne créée, le Père l’a « bénie par toutes 26c8216adb46ffac27b500b61d8e7ea8.jpgsortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ » (Éphésiens 1, 3). Il l’a « élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour » (cf. Éphésiens 1, 4). Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de Dieu « la Toute Sainte » (Panaghia), ils la célèbrent comme « indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature » (Lumen Gentium, n° 56). Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.

    Catéchisme de l'Église catholique, nos492-493.