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Fête

  • Noël, fête chrétienne

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    C'est pourquoi célébrons la fête (Noël) non comme une sollennité profane, mais d'une manière divine ; non à la manière du monde, mais d'une manière au-dessus du monde ; non comme notre fête, mais comme celle de Celui qui est nôtre, ou plutôt comme celle de notre Maître, non comme celle de la maladie, mais comme celle de la guérison, non comme celle du modelage, mais comme celle du remodelage. Et comment cela se fera-t-il ? Gardons-nous d'orner de guirlandes les vestibules, de réunir les chœurs de danse, de décorer les rues, de régaler l'œil, de charmer l'oreille, d'offrir à l'odorat des parfums efféminés, de prostituer le goût, de flatter le toucher : ce sont les chemins ouverts sur le vice et les entrées du péché. (...) Mais cela laissons-le aux Grecs, laissons-le aux pompes et aux solennités helléniques. (...) Nous qui avons le Verbe pour objet d'adoration, si nous devons prendre quelques plaisirs, prenons-les dans la parole, dans la loi divine, dans les récits, surtout ceux qui nous valent la solennité présente ; ainsi nos plaisirs sont en rapport avec elle, et non pas étrangers à celui qui nous a appelés.

    Saint Grégoire de Nazianze, Discours 38 (pour la Théophanie).

     

  • Pentecôte

    Immenses, mes bien-aimés, et au-delà de toute expression humaine les dons qui nous sont faits aujourd’hui par le Dieu Philanthrope ! A cause de ces dons, réjouissons-nous tous, et bondissons de joie, chantons des hymnes à notre Maître ! Car le jour d’aujourd’hui est fête et solennité. De même que dans la succession des saisons et des solstices l’un fait suite à l’autre, de même, dans l’Eglise, une fête à l’autre s’enchaîne et toutes se font de nous un échange réciproque. Naguère donc, nous avons fêté la Croix, la Passion, la Résurrection, ensuite le retour au ciel de notre Seigneur Jésus-Christ ; aujourd’hui enfin nous aboutissons au terme de ces biens, nous touchons à la métropole des fêtes, nous atteignons le fruit de la promesse du Seigneur.

     

    Saint Jean Chrysostome, Homélie 2 sur la Pentecôte 1.

  • Pâque, fête chrétienne

    La présente fête (Pâques) n'est pas de la terres seulement, mais du ciel. Aujourd'hui, joie sur la terre ; aujourd'hui, joie dans le ciel (...). Que personne ne s'afflige de sa pauvreté : cette fête est spirituelle. Qu'aucun riche ne s'exalte de sa richesse, car aucune richesse ne saurait contribuer au plaisir de cette fête. Dans les fêtes du dehors, dans les fêtes séculières où il y a beaucoup de vin bu sec, où la table débordante excite la voracité, où la débauche des gens et le gros rire mènent leur train satanique, le pauvre est naturellement malheureux tandis que le riche rayonne de bonheur.

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la Résurrection 3.

  • Pâques

    Pâques du Seigneur ! Pâques ! Et je répète encore en l’honneur de la Trinité : Pâques ! C’est la fête des fêtes et la solennité des solennités, fête qui surpasse toutes les fêtes, non seulement les fêtes humaines qui se tiennent à ras de terre, mais déjà celles qui appartiennent au Christ lui-même et que l’on célèbre pour lui, comme le soleil éclipse les étoiles. Belle fut sans doute la journée d’hier avec ses vêtements blancs, avec la procession aux flambeaux que nous avons formée en privé et en public ; tout le genre humain, où peu s’en faut, et tous les dignitaires, ont irradié la nuit de leur feu imposant : c’était une image de la grande lumière ; et la lumière céleste qui se répand d’en haut comme une torche, illuminant le monde entier de ses rayons ; la lumière supracéleste des anges qui appartiennent à la première nature lumineuse, la première après la Première, pour autant qu’elle y prend sa source ; la lumière de la Trinité à partir de laquelle toute lumière consiste, parcelle de la Lumière indivisible et tirant d’elle son prestige. Mais aujourd’hui est jour plus beau encore et plus lumineux. (…) Ô Pâques ! Grande et sainte fête qui purifies le mon-de entier ! Je veux m’adresser à toi commme à un être vivant ! Ô Verbe de Dieu ! Lumière, Sagesse, Vie et Force ! Je me réjouis de tous tes noms.

    Saint Grégoire de Nazianze, Discours 45, pour la sainte Pâque, II.

  • La fête chrétienne

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    Allons ! Que ces gens-là appellent fêtes et solennités l'ivresse et tout le dérèglement qui la suit et les choses indécentes qu'ils retirent naturellement de là : l'Église de Dieu, à rebours de tout cela, appelle fête le jeûne, le dédain pour le ventre et toute la vertu qui en résulte. La voilà, la fête véritable où s'opère le salut des âmes, où règnent la paix et la concorde, d'où sont chassés les phantasmes du monde, d'où sont exclus  le cri, le tumulte, la course des bouchers et les égorgements d'animaux sans raison. Là, c'est le calme qui règne, la tranquillité souriante, la charité, la joie, la paix, la douceur et tous les biens qui en sont le salaire.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la Genèse 1, 1.