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vertus - Page 3

  • 16 novembre : connaissance de soi

    On aura beau connaître toutes les choses cachées, tout ce qu'il y aceda607a1533d04be331c10367c62428.jpg sur la surface de la terre et dans les profondeurs du ciel, si l'on s'ignore soi-même, on aura construit sans fondement ; ce ne sera qu'un tas de poussière, emporté au premier vent. Nous revenons par ce détour à la connaissance de soi, à ce Nosce teipsumchrétien, hors duquel il n'est point de salut... Prendre en considération une connaissance quelconque, qui ne soit pas la curiosité de soi en vue du salut, c'est justement la curiosité. Si saint Bernard accorde à ce premier degré de l'orgueil autant de place qu'aux onze autres, c'est donc parce que, comme le Nosce teimpsumengendre tous les autres degrés de l'humilité, jusqu'aux plus hauts, la curiositas engendre tous les autres degrés de l'orgueil, jusqu'aux plus bas. Nous sommes, en face de ces deux méthodes, comme devant la bifurcation initiale de deux routes, dont l'une conduit au salut par la connaissance de soi, l'autre, à la perdition, par la curiosité.

    Étienne Gilson, , Paris, 1947, p. 181-182.

  • 15 novembre : l'Amour

    81a12835803addba8b7998d5a1c95c37.jpg

    Seigneur, je Te demande un présent : l'Amour..., un Amour qui me purifie - et un autre cadeau encore : que je me connaisse, afin de me remplir d'humilité.

     

    Saint Josémaria, Forge, n° 185.

  • 11 novembre : connaissance de soi

    7b48ec7b3318a7c199c9b629517116c1.jpg

    Et comme un voyageur qui arrive de loin

    Je découvre en intrus mon paysage humain.

    Supervielle, Le paysage humain.


  • 20 novembre : être libre des biens matériels

    9e93268f5d328bd86e827ed262ade200.jpgL'homme riche de l'Évangile avait placé son espérance dans des biens incertains : Mon âme, disait-il, tu as beaucoup de biens en réserve pour des années ; repose-toi, mange, festoie !Mais du ciel une voix le reprend : Insensé, cette nuit-même on va te demander ton âme, et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ?(Luc 12, 19-20). Lui qui espérait jouir longtemps de l'abondance de ses biens, furt enlevé du monde cette même nuit ! Lui qui, en engrangeant tant de réserves, étendait si loin dans l'avenir sa prévoyance, ne vit même pas l'unique journée du lendemain ! (...) L'âme attachée à des biens qui ne font que passer, perd très vite sa propre stabilité. Le courant de la vie actuelle entraîne celui qu'il porte, et c'est une folle illusion, pour celui qu'emporte le courant, de vouloir s'y tenir debout (...). Plus on ressent de joie à posséder des biens ici-bas, moins on ressent de douleur à être privés des biens éternels, et inversement, on est d'autant moins marri de manquer de biens temporels que l'on attend avec plus de confiance ceux que nous réserve l'éternité.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia22, 2.

  • 24 octobre : l'amour de Dieu

    69ee785a1cae954fad05c227220f329c.jpgL'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.

    Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.

     

  • 19 octobre : tous solidaires

    806712ac6da76ade941d1c187bf88774.jpgNous souffrons tous l'un pour l'autre et bénéficions des souffrances les uns des autres, car l'homme n'est jamais seul ici-bas.

    Newman, Grammaire de l'Assentiment 406.

  • 18 octobre : comment aimer le Christ

    5d5e500f908d66aa6de9a60b838b38d5.jpgJésus-Christ n'a fait autre chose qu'apprendre aux hommes qu'ils s'aimaient eux-mêmes, qu'ils étaient esclaves, aveugles, malades, malheureux et pécheurs ; qu'il fallait qu'il les délivrât, éclairât, béatifiât et guérît ; que cela se ferait en se haïssant soi-même, et en le suivant par la misère et la mort de la croix.

    Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 545.

  • 8 octobre : le sens du travail

    On n'arrive tout de même pas à tout avoir. Pauvreté n'est pas vice ; Dieu nous a donné des mains pour nous en servir. Je travaille tant que je peux et si cela ne donne pas assez, ce n'est pas moi qui en ferai le reproche au Seigneur. Je ne demande pas la richesse. Que ferais-je d'un château, si je ne peux avoir un bon fumier devant ma porte6e688a474f5618d20fbb017c9159a1da.jpg et des poules qui viennent vagabonder jusque dans la maison ? Je ne demande que notre pain quotidien et une santé florissante. Le restant, je m'en occupe. Car la joie de ma vie, c'est précisément de pouvoir labourer mon champ. Voir pousser et mûrir ce que j'ai planté et semé. Mon champ, c'est mon paradis sur terre.

    Félix Timmermans, Psaume paysan, traduit du flamand, Paris, 1943, p. 64.


  • 5 octobre : priere a Marie

    Je vous aime, ô ma Mère ; mais, en même temps, je crains de ne pasadf9a75e8ac98f9cdaa41df30ec3b796.jpg vous aimer, car j'ai entendu dire que l'amour nous trouble ou nous rend semblable à la personne aimée. Puis don qu je me vois si différent de vous, serait-ce un signe que je ne vous aime pas ? Vous si pure, et moi si souillé ! Vous si humble, et moi si orgueilleux ! Vous si sainte, et moi si mauvais ! Mais voici précisément ce que vous avez à faire : puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous possédez tout pouvoir pour changer les cœurs : prenez donc le mien, et changez-le. Montrez au monde de quoi vous êtes capable en faveur de ceux que vous aimez. Rendez-moi saint, rendez-moi votre digne enfant. Telle est mon espérance.

    Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.

  • 21 septembre : l'humilite

    Se rendant un jour du marais à sa cellule, le Père Macaire portait des branches d'olivier, et voici que le diable, muni d'une faux, le rencontre en route et, voulant le frapper, ne le put. Et il lui dit : "Grande est ta force, Macaire, car je ne peux rien contre toi. Voici que si tu accomplis quelque chose, moi aussi je l'accomplis : tu jeûnes ? moi, je ne mange rien du tout ; tu veilles ? moi, je ne dors point du tout. Il n'y a qu'une seule chose par où tu me vaincs. Et le Père Macaire lui dit : "Laquelle ?" Et il répondit : "Ton humilité ! Et c'est pourquoi je ne peux rien contre toi."

    Sentences des Pères du désert : Macaire l'Égyptien.