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vertus - Page 5

  • 9 aout : la misericorde de Dieu

    b15234a247d511ef0875cd6bf24310b3.jpgL'homme a intimement besoin de s'ouvrir à la miséricorde divine pour se savoir radicalement compris dans la faiblesse de sa nature blessée ; il a besoin d'être fermement convaincu (...) que Dieu est un Père plein de bonté qui cherche par tous les moyens à réconforter ses propres enfants, à les aider, à les rendre heureux ; il les cherche et il les suit de son inlassable amour comme si lui-même ne pouvait être heureux sans eux. Pour l'homme le plus pervers, le plus misérable et enfin le plus perdu, Jésus est pour lui un père et une tendre mère et l'aime d'une tendresse infinie.

    Jean-Paul II, Discours aux Servantes de l'Amour miséricordieux, Todi, 22 novembre 1981.

  • 6 août : a chaque jour suffit sa peine

    fae8a6f0ad8cc72797178c406bb5ea0e.jpgNe prévenez point les accidents de cette vie par l'appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu'au fur et à mesure qu'ils arriveront Dieu vous en délivrera (...) Pensons seulement à bien faire aujourd'hui, et quand le jour de demain sera arrivé il s'appellera aujourd'hui, et lors nous y penserons.

    Saint François de Sales.

  • 28 juillet : une leçon d'humilite

    (L'on rapporte de saint Albert le Grand) qu'un jour, à Cologne, soncdb3c528d8a2f8cd1f6ffd3282bf3ce7.jpgdisciple préféré, Thomas d'Aquin, ayant pénétré dans son laboratoire, fut effrayé (disons plutôt offusqué) de voir une statue mécanique construite par son maître, qui s'inclinait devant lui en répétant : Salve ! Salve ! Salve ! Il la brisa. Lorsqu'il vit anéantie l'œuvre à laquelle il avait consacré tant de veilles, le Docteur teutonique en fut d'abord désespéré ; mais il pardonna bientôt - et comprit.

    G. Cattaui, Orphisme et prophétie chez les poètes français 1850-1950, Paris, 1965, p. 166.


  • 27 juillet : une seule voie mene a la Verite

    736ddd08f38c5f1ee1c0f0edd64edf87.jpgIl y a une voie pour la descente, comme une voie pour la montée ; une voie vers le bien, une voie vers le mal. Évite la mauvaise, choisis la bonne... Il semble que deux voies t'aient été proposées, mais il te faut reconnaître qu'il n'y en a qu'une ; elle est cependant différente d'elle-même et porte des noms divers : d'iniquité pour ceux qui descendent, de vérité pour ceux qui montent ; car les degrés sont les mêmes par lesquelles on monte au trône ou l'on en descend ; c'est par le même chemin que l'on va à la ville et que l'on en revient ; c'est par la même porte que l'on entre dans une maison ou que l'on en ressort. Enfin c'est par une même échelle que les anges apparurent à Jacob montant et descendant. Que signifie tout cela ? Que si tu désires retourner à la vérité, tu ne sois pas obligé de chercher une voie nouvelle et inconnue, mais que tu n'aies qu'à prendre celle bien connue par laquelle tu es descendu : en sorte que, mettant vos pas dans vos pas par une marche en sens contraire, tu montes, humilié, les mêmes degrés que tu avais descendus plein d'orgueil.

    Saint Bernard, De gradibus humilitatis et superbiae9.


  • 26 juillet : l'orgueilleux meconnu

    b233217f856740df7d433fe6cf17a50a.jpegUn ancien, doué de très grande science, réprimanda spirituellement un frère orgueilleux. Celui-ci dit dans son aveuglement :

    "Pardonnez-moi, Père, mais je ne suis pas orgueilleux !"

    Et l'ancien, plein de sagesse, de lui dire :

    "Et quelle démonstration, fils, dit-il, plus claire de ce mal nous donnes-tu que de dire : Je ne suis pas orgueilleux ?"

    Saint Jean Climaque, Échelle23.

     

  • 24 juillet : l'humilite

    a7baae2047db0d3e80fc4a869b31e8ea.jpegMon Dieu, méfiez-vous de Philippe ; autrement, il vous trahirait.

    Saint Philippe Néri.

  • 22 juillet : ne pas offenser autrui

    7701b0aede7330a0fe2d86047db68ee0.gifIl ne suffit pas de se garder des offenses graves, comme par exemple des injures directes et des malédictions ; défiez-vous aussi des murmures et des propos venimeux répandus à mi-voix. Il faut se garder même des fautes légères, si l'on peut appeler léger tout ce qui tend à offenser un frère, alors qu'un simple mouvement de colère contre lui vous rend coupable au jugement de Dieu (Matthieu 5, 22). Et c'est justice : car la parole que tu estimes sans gravité et que tu te permets de proférer à la légère, l'autre peut ne pas la prendre ainsi.

    Saint Bernard, Sermons sur le Cantique des Cantiques29, 4.


  • 21 juillet : la vraie charite

    f602453b7af9745eec90d9ba25dca804.jpeg« Je demande la charité pour l'amour de Dieu », avait-il (Grignion de Montfort) dit à Madame l'Abesse de Fontevraud, lui donnant pour toute réponse à ses questions : « Madame, à quoi bon me demander mon nom ? Ce n'est pas pour moi, mais pour l'amour de Dieu que je vus demande la charité », mais elle le renvoya. Montfort, qui passait pour visiter sa sœur Sybille, fit cette réflexion à la portière : « Si Madame me connaissait, elle ne me refuserait pas la charité. » Cei fut rapporté au couvent et sa sœur le reconnut. Quoiqu'il fut rappelé, Montfort se contenta de répondre, malgré les excuses et les supplications : « Madame l'Abbesse n'a pas voulu me faire la charité pour l'amour de Dieu ; maintenant elle me l'offre pour l'amour de moi ; je la remercie. »

    J. B. Blain, Abrégé de la vie de Louis-Marie Grignion de Montfort, Rome, 1973, p. 140-141.

     

     

  • 15 juillet : amour et justice

    bff710e32f2cf08b549844ff8ba084c3.jpgVous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 14 juillet : la dignite de la femme

    db1d6a36d9f261bfa52f4d66bdacc9fa.jpegIl y aura certainement toujours beaucoup de femmes qui n'auront d'autre occupation que de gouverner leur foyer. Et je vous assure que c'est une grande occupation, qui en vaut la peine. À travers cette profession — car c'en est une, véritable et noble — les femmes exercent une influence positive non seulement au sein de leur famille, mais sur une multitude d'amis et connaissances, sur des personnes avec qui elles entrent en relation d'une façon ou d'une autre, et elles accomplissent ainsi une tâche bien plus vaste parfois que celle que l'on peut réaliser dans d'autres professions. Sans parler de ces femmes qui mettent leur expérience et leur science du foyer au service de centaines de personnes, dans des centres destinés à la formation de la femme, comme ceux que dirigent mes filles de l'Opus Dei, dans tous les pays du monde. Elles se transforment alors en professeurs du foyer, dont l'efficacité éducatrice est supérieure, dirais-je, à celle de bien des professeurs d'Université.

    Saint Josémaria, Entretiens, n° 88.