Sans prière, il n'est pas possible de demeurer fidèle à la foi catholique.
Pie XII, allocution Soyez les bienvenus, 18 avril 1952.
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Sans prière, il n'est pas possible de demeurer fidèle à la foi catholique.
Pie XII, allocution Soyez les bienvenus, 18 avril 1952.
Comment pourrions-nous nous réjouir dans le Seigneur s'il est loin de nous ? Loin ? Non, il n'est pas loin, à moins que tu ne l'aies contraint à s'éloigner de toi. Aime, et tu le sentiras proche. Aime, et il viendra habiter en toi.
Saint Augustin, Sermon21, 1-4.
La religion est la plus grande révolte de l'homme qui ne veut pas vivre comme une bête, qui ne se conforme à sa fin ni ne s'apaise que s'il fréquente et connaît le Créateur : l'étude de la religion est une nécessité fondamentale. Un homme qui n'aurait pas de formation religieuse serait incomplètement formé.
Entretiens avec Monseigneur Escriva, n° 73.
Dans le passage de la Lettre aux Galates (...) saint Paul affirme : « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » (Galates 4, 4). Origène commente : « Observe bien qu'il n'a pas dit : né par l'intermédiaire d'une femme, mais : né d'une femme » (Commentaire à la Lettre aux Galates). Cette profonde observation du grand exégète et écrivain ecclésiastique est importante : en effet, si le Fils de Dieu était né seulement par l'intermédiaire d'une femme, il n'aurait pas réellement assumé notre humanité, ce qu'il a fait, en revanche, en prenant chair « de » Marie. La maternité de Marie est donc vraiment et pleinement humaine. Dans l'expression « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » se trouve résumée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui, et dans le même temps il est le fils d'une femme, Marie. Il vient d'elle. Il est de Dieu et de Marie. C'est pourquoi la Mère de Jésus peut être appelée et doit être appelée Mère de Dieu.
Benoît XVI, Homélie, 31 décembre 2006.
En revoyant dans une perspective de foi les hommes et les événements,nous tirons de nouveaux motifs d'humble reconnaissance envers celui qui avec son Esprit remplit l'univers (cf. Sagesse 1, 7). Nous lui sommes reconnaissants non seulement pour les joies qu'il nous a concédées, mais aussi pour les épreuves auxquelles il nous a soumis, pour que nous croyions que, dans sa toute-puissance, il sait tirer le bien du mal aussi.
Jean-Paul II, Vœux aux cardinaux de la Curie romaine, 22 décembre 1988.
Les époux sont appelés à sanctifier leur union et à se sanctifier dans cette union. C’est pourquoi ils commettraient une grave erreur s’ils édifiaient leur conduite spirituelle en marge de leur foyer, ou en lui tournant le dos. La vie familiale, les relations conjugales, le soin et l’éducation des enfants, l’effort pour maintenir, assurer et améliorer la situation financière de sa famille, les rapports avec les autres personnes qui constituent la communauté sociale, tout cela correspond à des situations courantes auxquelles les époux chrétiens doivent donner un caractère surnaturel.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 23.
La Parole de Dieu ne peut être entendue sans être mise en pratique. Elle est le code de l'Alliance qui crée et structure un peuple, et la règle de vie qui transforme l'homme pour en faire un juste. La Parole s'incarne, littéralement, dès que l'homme accepte de se laisser façonner par elle. Expression de la sainteté de Dieu, elle fait renaître à l'image de son créateur celui qui l'accueille et qui l'assimile, pour le rendre saint comme Dieu est saint.
Michel Remaud, Chrétiens devant Israël serviteur de Dieu, Paris, 1983, p. 131.
La merveilleuse, l'ineffable dialectique de cette connaissance des élus, c'est qu'ils seront, ensemble toujours insatiables et toujours rassasiés : « Ceux qui me mangent auront encore faim, et ceux qui me boivent auront encore soif », dit l'Ecclésiastique 24, 20 ; et saint Jean, au contraire, 4, 14 : « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif pour l'éternité. »
Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 162.
La parole principale de l'Évangile n'est pas le "départ", l'"absence", mais la "venue" et la "présence". Elle n'est pas la "mort" mais la "vie". L'Évangile est la Bonne Nouvelle parce qu'il dit la vérité sur la Vie dans le contexte de la mort. La venue du Fils de l'homme est le commencement de cette Vie.
JEAN-PAUL II, <em>Homélie en la paroisse Saint-Léonard de Port Maurice</em>, 30 novembre 1980.
La naissance de Jésus signifie, comme le rapporte l'Écriture, l’inauguration de la plénitude des temps (cf. Galates 4,4)le moment choisi par Dieu pour manifester pleinement son amour pour les hommes, en nous livrant son propre Fils. Cette volonté divine s’accomplit au milieu des circonstances les plus normales et les plus courantes: une femme qui enfante, une famille, une maison. La toute-puissance divine, la splendeur de Dieu passent par l’humain et s’unissent à l’humain. Depuis lors, nous autres chrétiens, nous savons qu’avec la grâce de Dieu nous pouvons et nous devons sanctifier toutes les réalités nobles de notre vie. Il n’y a pas de situation terrestre, aussi petite et aussi banale qu’elle paraisse, qui ne puisse être une occasion de rencontrer le Christ, qui ne puisse être une étape dans notre cheminement vers le Royaume des cieux.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 22