J'ai vu dernièrement, dans la basilique de Saint-Pierre, une des plus nobles dames romaines - je tairai son nom pour que l'on ne m'accuse pas de faire de la satire - qui, entourée d'une troupe d'esclaves, donnait de sa main, par ostentation de charité, une pièce de monnaie à chaque pauvre. Une vieille femme, couverte de haillons, courut, comme cela arrive quelquefois, se placer plus loin pour en recevoir une autre. La dame la reconnut et, pour la punir d'un si grand crime, lui donna, au lieu d'argent, un soufflet, qui la mit tout en sang. Il y a dans l'Écriture des exemples sans nombre qui nous apprennent à fuir l'avarice.
Saint Jérôme, Lettre IX à Eustachium, sur la virginité.

L'homme est le seul animal qui avait un besoin vital de la joie spontanée. La joie protège : le bouclier contre l'absurde est fait d'une sorte de joie spontanée de vivre. La joie conforte : celle de vivre a une force qu'aucun bouillonnement ne traduira jamais. La joie stimule : elle est le vrai mobile qui anime le médecin. La joie illumine l'homme qui admire. La joie récompense même celui qui se bat pour une victoire qu'il croit presque impossible.
Saint Augustin, Sermon 69, 3.

Il y a des choses que le Christ ne comprend que si Sa Mère les lui dit à l'oreille.